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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 18 Jan - 13:34

Dire que tout ça ne me blessait pas était totalement faux. Ses remarques étaient on ne peut plus justifiée et j’avais royalement merdé même si j’avais cru bien faire. C’était une habitude chez moi et il fallait que j’y remédie, vite, si je ne voulais pas la perdre pour de bon. Certes, je ne cesserai pas de vivre ma vie si un nous était impossible mais je ne serais clairement plus le même. J’avais des responsabilités, et même si j’étais lâche sous bien des angles, je ne laisserai pas tomber les gens auxquels je tenais. Seulement, j’étais parfaitement conscient que cela m’affecterait plus que je ne le voulais. Mathie avait peut-être peur de cette relation mais avec du recul, elle n’était pas la seule.
Oui, je craignais de ne plus être le même, que ça m’affecte suffisamment pour que mon attitude en soit changée. En gros, j’avais peur d’agir comme un imbécile en cas de problème, ça ne serait pas la première fois. Seulement, je n’avais aucun droit, absolument aucun, de lui en parler et de ça, je ne pouvais parler à personne. Finalement, elle et moi aurions toujours des secrets l’un pour l’autre, la balance était préservée. Ça ne réglait pourtant pas la merde que je venais de faire.

Je ne voulais pas lâcher, je ne pouvais pas lâcher. Si je faisais ça, je lui prouverais qu’elle avait raison de ne pas s’attacher et je ne pouvais vraiment pas faire ça. Même si j’étais un con, je l’aimais sincèrement ce qui m’effrayait peut-être tout autant que notre relation instable. Je faisais des efforts pourtant mais pour la première fois, j’avais vraiment peur que ce soit insuffisant. Étais-je capable de la rendre heureuse un minimum, la question se posait.
Je devais composer, marcher sur des œufs, attendre et comprendre. J’étais maladroit, la preuve, j’étais allé droit dans le mur. Pourtant, ça n’avait pas été pour moi mais bien pour elle que j’avais agi ainsi. Mais voilà, je n’avais aucun droit de la détromper et ça n’avait rien d’important ou d’urgent.
Alors je l’écoutais me disant que je n’étais pas un héros, qu’elle n’avait pas besoin d’être sauvée. La vérité, c’était que je ne voulais pas la perdre, j’avais peur de la perdre. Si elle avait peur d’être abandonnée. Moi, j’avais peur que mes proches disparaissent. J’avais peur de les perdre. « Non, ça ne change rien. » Après tout, je refusais moi-même de revenir sur la mort de mon père. Je ne voulais pas en parler. J’avais enterré ça quelque part dans un coin de ma tête pour ne pas le ressortir. N’avais-je pas encore l’espoir imbécile que ma mère soit en vie, tout ça pour ne pas encore perdre quelqu’un ? Il ne me restait que Rose et Arthur, c’était la seule famille qu’il me restait. Et à juste titre, elle me rappela que nous n’avions jamais eu besoin de cette nouvelle relation pour nous aimer.

Aimer...

Avais-je bien entendu ce mot ? Sans aucun doute mais ça n’était clairement pas le moment même si j’y trouvais du réconfort malgré moi. « Je ne sais pas pourquoi j’ai réagi comme ça. Écoute, je... je me fiche que tu ne veuilles pas me parler de certaines choses. Je peux très bien faire avec. Je n’ai aucune envie de te voir me tourner le dos parce que je suis un crétin. Chacun a quelque chose qu’il garde sous clef, j’peux très bien comprendre ça. Je ne referai pas cette erreur Mathie, je te le promets. Est-ce que tu penses pouvoir être... patiente avec moi ? » Je venais, presque clairement, de lui avouer que j’étais aussi paumé qu’elle dans notre relation. Je ne savais pas comment me comporter et ça me rendait dingue. « Est-ce que je peux m’éloigner de la porte sans que tu t’en ailles ? » Je voulais pas qu’elle parte maintenant. Je voulais qu’elle reste. Je voulais me faire pardonner, me rattraper mais pour ça, il fallait qu’elle me laisse cette chance.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 19 Jan - 12:05

C'est lui qu'a commencé !


Au moins Mickaël reconnaissait, qu’en effet, ce n’était pas parce que nous avions rajouté la composante « câlin & réconfort » que sur le plan confidence, cela avait changé. Peut-être avait-il fallu que je le lui rappelle pour qu’il s’en rende compte ? J’avais beau le désirer et le vouloir juste pour moi, je n’étais pas prête à me livrer totalement à lui. Et ca il devait le comprendre. Il me fallait plus de temps, et peut-être d’ailleurs que nous n’en aurions jamais assez d’ailleurs. C’était trop douloureux et je n’arrivais pas à passer outrer. Je détestais au plus haut point qu’il me mette dans un état pareil. S’il arrivait à Lyra de vouloir un peu m’en parler, j’arrivais à prendre sur moi, sans rentrer dans les détails, avant de changer rapidement de sujet. Elle était assez futée pour comprendre que je ne voulais pas en dire plus et de faire comme si elle n’avait pas vu que j’avais orienté la discussion sur une autre chose. Micka lui ne savait pas lâcher prise quand il le fallait et surtout, je me sentais beaucoup plus vulnérable en sa présence. Lyra comptait sur moi et j’étais sa figure d’autorité. La relation était totalement différente. Le garagiste lui, n’était pas mon « inférieur » en termes d’autorité. Il était mon égal et cela entrainait une confrontation complètement différente. Il ne suffisait pas que je lui dise « assez » pour qu’il se taise et obéisse. D’ailleurs c’était justement pour ça que j’avais du m’énerver contre lui. Il avait insisté alors que je lui avais dit de ne pas le faire, et qu’il ne m’avait pas écouté. Pour sur, je n’avais pas l’habitude que l’on me tienne tête et si, sur d’autres points, je pouvais accepter que le renégat soit ainsi, sur ce sujet-là, je ne le pouvais pas.

Je m’en étais donc retrouvée à lui balancer des horreurs à la figure dont je n’étais absolument pas fière. Pas fière du tout. Je m’en voulais, vraiment énormément d’avoir laissé ma colère autant explosé et laisser sortir des faits qui auraient dû rester dans ma tête. Si cela avait quand même permis de lui faire comprendre qu’il était allé beaucoup trop loin, ce n’était pas une raison d’être satisfaite de mes propos. Je n’avais pas voulu le blesser ou lui faire du mal, et pourtant je l’avais fait. A croire vraiment que nous ne passions notre temps qu’à faire ça, qu’à agir ici. Il allait vraiment falloir que l’on apprenne à agir autrement. On aurait dit un vieux couple marié sur le point de divorcer alors que nous ne sortions ensembles que depuis quoi ? une dizaine de jours durant lesquels on ne s’était vu vraiment que deux fois ? Ca craignait si vous voulez mon avis et vraiment, je me demandais si cela était une bonne chose toute cette relation. Même lui doutait de ça d’ailleurs. Je pouvais le sentir dans ses paroles. Il n’y croyait pas vraiment en fait, même s’il voulait quand même essayer. Je poussais un soupir avant de lui répondre Mais le truc c’est que ça marche pas Micka. Même toi tu n’y crois pas vraiment. On passe notre temps à nous balancer des horreurs à la tronche, que l’on regrette ensuite. Avec toi, j’ai l’impression d’être… Vulnérable, oui c’est ça vulnérable. C’est plus fort que moi, j’ai toujours peur que tu me fasses du mal encore une fois, même si je ne rajoutais pas ces mots pour ne pas en remettre une couche Je sais que je ne suis pas facile à vivre et que je suis loin d’être la petite-amie idéale. Je ne sais pas comment me comporter avec toi et jusqu’où je peux aller sans risquer de te donner… la possibilité de me faire un peu plus de mal… Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en toi Micka… C’est juste que je suis trop attachée à toi pour que cela me laisse indifférente et ne me fasse rien. Comment lui dire autrement sans qu’il ne comprenne de travers mes mots ? Je me pinçais la lèvre, réfléchie un peu, puis continua Tu es le seul qui puisse m’atteindre émotionnellement et me détruire totalement. Et ça me terrifie que cela puisse être le cas. A la moindre chose je ne pas m’empêcher de me sentir attaquer. Je n’arrivais pas à être complètement rassurée et cela était énormément du à nos disputes incessantes. On passait notre temps à nous faire du mal, si bien que j’en étais venue à imaginer le pire à chaque fois, à voir le pire scénario possible et d’essayer de me partir au plus vite, de m’y échapper pour me préserver. Ca venait de moi, j’en avais bien conscience. Je m’avançais vers lui et vins l’enlacer C’est de ma faute, pas de la tienne. Et… je suis désolée pour tout ce que j’ai dit, je n’aurais jamais du prononcer de telle chose. J’ai fait ce que je t’ai reproché de me faire et je n’en avais pas le droit. J’arrive pas à savoir comment me comporter avec toi, savoir ce que tu attends de moi, ce que tu attends de cette relation d’ailleurs… Je suis… Paumée… Et j’ai peur… Ce n’est pas de toi que je doute, ça n’a jamais été le cas. Je te fais confiance Micka. Mais je ne peux pas changer, pas même pour toi. Alors… Je ferais peut-être mieux de partir, avant que tu n’en viennes à me détester pour ça. Car je ne le supporterais pas. Oui c’était la meilleure solution, la solution qui nous permettrait de mon protéger mutuellement et de nous préserver… Un pas en avant, deux en arrière. C’était plus fort que moi. J’avais beau l’aimer, j’avais vraiment l’impression que cela ne suffisait pas et que je ne faisais que lui imposer des choses qu’ils ne désiraient pas. Je lui avais déjà dit, tout serait beaucoup plus simple pour lui s’il s’amourachait d’une autre femme qui pourrait le rendre plus heureux. Moi je ne faisais que lui apporter mon lot de problème. Il fallait qu’il accepter de me laisser partir, de baisser les bras sur tout ça. Sinon il allait vraiment continuer à en voir de toutes les couleurs et être blessé.

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 19 Jan - 17:02

Je pensais avoir saisi notre relation, avoir trouvé comment me comporter mais ça n’était clairement pas le cas. La vérité, c’est que personne ne pouvait me donner des pistes concernant ma relation avec Mathie. C’était à moi de chercher mes propres réponses, chaque situation était unique. Nous tentions de construire quelque chose en plein chaos, ça ne pouvait pas être simple. Et pour la première fois, je comprenais que j’avais aussi peur qu’elle mais surtout que je doutais de moi. Je ne doutais pas de notre relation mais bel et bien de ma façon d’agir et de réagir avec elle. J’avais peur de la rendre malheureuse à cause de mon incapacité à faire face. Je lui avais reproché à demi mot de faire l’autruche, je ne faisais pas mieux. J’étais un véritable crétin, c’était un euphémisme.
J’avais intérêt à vite trouver une solution sinon je la perdrai pour de bon et ça n’était pas ce que je voulais. Je ne voulais pas abandonner notre relation, je ne voulais pas l’abandonner. La vérité, c’était que l’amitié que nous avions en serait irrémédiablement changée et je serai bien incapable de savoir comment agir si on devait en arriver là. Je refusais de la perdre. C’était purement égoïste de ma part mais je ne pouvais pas la laisser s’éloigner, il en était hors de question.
J’avais beau être blessé, j’avais peut-être été trop loin mais elle était aussi perdue que moi dans cette relation. Je n’avais juste tout simplement pas envisagé être exactement au même point qu’elle, par orgueil sans doute. J’avais été sûr de moi, trop sûr, au point de surestimer ma propre capacité à gérer tout ça. Voilà qui était chose réglée, Mathie m’avait remis les pendules à l’heure.

Seulement, je me sentis forcé de la détromper, je devais la détromper. Car je croyais en nous. C’était en moi que je ne croyais pas une seule seconde. Je ne pouvais pourtant pas réagir tout de suite. Je devais la laisser finir. C’était indispensable.
Elle se disait vulnérable avec moi et ça n’était pas beaucoup mieux pour moi. Elle avait l’art et la manière de me toucher, de comprendre et de tirer là où ça faisait mal. Je ne pouvais pas lui en vouloir, jamais vraiment. Savoir que j’avais un si grand impact sur elle m’effrayait car mon but n’était pas de lui faire du mal, de jouer avec elle ou ses sentiments. J’avais été un coureur, j’étais un lâche mais elle était plus précieuse pour moi que quiconque et ce malgré le fait que je ne serai jamais une priorité. Ainsi allait les choses, c’était accepté depuis longtemps. Aussi, quand elle m’enlaça, je fus surpris mais la serrais contre moi, trop heureux que pour refuser cette étreinte. Doucement, je posais ma main sur sa bouche pour la faire taire quand elle eut terminé. C’était mon tour.

« Ce n’est pas de nous que je doute. Je doute de moi Mathie. Tes paroles étaient peut-être dures mais elles étaient justes. J’ai toujours été lâche et ça n’est que contraint et forcé que je fais face. Je ne veux pas te blesser, je ne veux pas te faire du mal. Je me sens tout autant exposé que toi dans cette relation. J’étais juste trop fier ou trop con pour m’en apercevoir avant. J’ai fait l’erreur de surestimer... je ne sais pas comment dire. Je n’arrive pas à gérer mes sentiments aussi bien que je le voudrais. Je veux trop bien faire, je brûle des étapes que je ne devrais pas. Je fais trop souvent l’erreur de me baser sur notre amitié acquise pour réagir en oubliant qu’il n’y a plus que ça mais bien plus. J’irai plus doucement, comme si on ne se connaissait pas aussi bien. » Je caressais sa joue doucement. « Et c’est tout autant de ma faute. Je me suis acharné alors que j’aurais dû renoncer, je n’ai pas d’excuse alors ne m’en trouve pas. C’était vrai. Mon histoire n’est pas la tienne et inversement. Je n’ai jamais été très doué pour exprimer ce que je ressentais après tout. Et j’ai peur moi aussi. On devrait... éviter de regarder où on va, tu ne crois pas ? Apprendre à se connaître comme un couple et pas comme des amis. Je n’ai pas envie de te laisser partir. Je ne peux pas t’abandonner, j’en suis incapable. Laisse-moi te prouver que je suis capable de te rendre heureuse s’il te plait. » Je l’embrassais doucement pour ne pas la brusquer, lui laissant tout le loisir de s’arracher à moi si elle le désirait. Ce que je ne souhaitais évidement pas.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 20 Jan - 16:48

C'est lui qu'a commencé !


Au moins avions-nous eu le mérite d’avoir essayé, même si finalement il semblerait vraiment que nous ne soyons pas vraiment fait l’un pour l’autre. Peut-être avions nous trop attendu. Ou pas assez, allez savoir. On arrivait pas à s’accorder dans une telle relation et si tout semblait facile et allant de soi lorsque nous étions de « simples » amis, tout avait pris une tournure complètement différente à présent que nous avions passé ce cap. Ce n’était pas une bonne chose, il fallait se rendre à l’évidence. Nous n’y arrivions pas et nous ne faisions que blesser l’autre inlassablement. Ca ne pouvait plus continuer ainsi. Je ne supportais plus me prendre encore et encore la tête avec le renégat. D’autant plus que j’étais allée trop loin à mon sens, beaucoup trop loin. Je lui avais balancé des horreurs au visage, juste pour me venger de son attitude. Non, je ne pouvais pas accepter ça sans aucun problème.

Je lui fis part de notre échec et qu’il vaudrait mieux que nous en restions là. Je préférais être son amie plutôt que rien du tout, ou pire plutôt que de ne plus l’avoir à mes côtés. De toute façon, cela avait été couru d’avance comme je lui avais dit plus tôt. Il s’était entêté finalement pour rien vu que lui-même n’y croyait plus. Au moins n’avions-nous pas attendu X temps avant de nous en rendre compte. Cela faisait plus de mal d’ailleurs que je ne l’aurais pensé. Sans m’en rendre compte, je m’étais vraiment réjouie de ce que nous essayons de construire. J’en avais même parlé à ma sœur, lui demandant de faire des efforts envers le renégat. Comme quoi, nous n’étions à l’abri d’aucune surprise, je dirais même, aucune mauvaise surprise. Je déclarais tout ce que j’avais sur le cœur, avant de lui dire qu’il valait mieux que je m’en aille. Oui il n’y avait vraiment que ça à faire, et rien de plus, rien d’autre. En tout cas c’était comme ça je voyais la situation. Défaitiste et pessimiste lorsqu’il s’agit de sentiments ? Je plaindre coupable. Ce n’était pas sa faute, c’était simplement la mienne. J’étais trop compliquée et torturée pour arriver à construire quelque chose de solide.

Je comptais m’éloigner du garagiste et lui demandais de me laisser partir, mais il posa sa main sur ma bouche, m’empêchant de continuer mon raisonnement. Il se battait encore. Pourquoi ne pouvait-il pas laisser tomber et admettre la vérité ? Ces mots me touchèrent, oui bien entendu, tout comme la douceur de ses gestes. Je me damnerais pour qu’il me reste, pour le rendre heureux, mais cela était au-dessus de mes moyens. Il reconnut ses torts, amoindrissant les miens. Il m’expliqua que ce n’était pas de nous qu’il doutait, comme je le pensais, mais de lui-même. Il était tout aussi paumé que moi, et d’un côté c’était rassurant de voir que je n’étais pas la seule à me poser trente-six milles questions. Je devais bien le reconnaitre, ses explications eurent raison de ma volonté de partir. Il avait aussi cet effet là sur moi : il arrivait à me faire changer d’avis, même si ce n’était pas chose aisée. Je me laissais embrasser d’abord surprise par son geste, avant de moi-même l’embrasser. Grand dieu, je pourrais aussi me damner pour qu’il ne cesse jamais de me prendre dans ses bras et m’accorder de telles attentions. Comme je lui avais dit plus tôt, il trichait, même si ses paroles avaient suffis à me faire voir les choses sous un nouvel angle. Je me noyais dans ses lèvres, le serrant tout contre moi avec mes bras. Je restais là, complètement grisée sous ces baisers que nous échangions. Mes mains remontèrent le long de son dos, ses épaules, et sa nuque, pour finir leurs courses dans ses cheveux. Je me détachais légèrement de ses lèvres, pour lui dire On fonce droit dans le mur. En as-tu vraiment conscience ? Je déposais un léger baiser sur ses lèvres avant d’ajouter Et… Tu as tort. Je n’aurais jamais du te parler ainsi. S’il te plait, acceptes mes excuses comme j’accepte les tiennes je le regardais droit dans les yeux, tout en caressant légèrement la joue. Je suis désolée… Et je te promets d’essayer d’être un peu plus patiente et compréhensible… Tout ce que tu veux du moment que l’on arrête de se crier dessus et de se faire du mal. Non je ne voulais plus qu’on continue comme ça, à se chercher des poux et à essayer de s’infliger des blessures sans arrêt. Nous n’étions pas que doués que ça. La preuve, nous pouvions nous montrer on ne peut plus tendre l’un envers l’autre. Je devais d’apprendre à lui faire un peu plus confiance, à ne pas voir le mal partout, et d’essayer d’y croire un peu plus. De belles résolutions si difficiles à mener à termes. Tout était si compliqué entre nous. Est-ce que cela valait le coup de s’acharner ? Pour les beaux yeux de Mickaël, je voulais que la réponse soit oui, même si j’avais toujours du mal à penser dans ses termes. Il avait raison, nous restions trop dans la vision que nous avions de notre amitié, au détriment d’une relation de couple. Je restais finalement encore trop avec lui dans la retenue et j’en attendais de même avec lui. Si je ne pouvais pas lui en parler ce soir, je me rendais compte qu’un jour, il faudrait que je le laisse en savoir plus sur mes blessures et mes peurs, et d’en savoir plus aussi sur les siennes. Passons un accord… Laisse-moi juste un peu de temps d’accord ? D’être prête à t’en parler, même si cela doit prendre cent-sept ans. Ne me force pas la même, laisse-moi venir vers toi… Et je te laisserais aussi venir à moi quand tu voudras en parler.

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 20 Jan - 18:17

Je ne savais pas vraiment si nous parviendrions à avancer mais je refusais de renoncer. Quand ça n’était pas moi, c’était elle mais cela me prouvait aussi une chose. Si nous avions autant d’impact l’un sur l’autre, c’était bien parce que nous comptions aux yeux de l’autre. J’étais vraiment persuadé par ça. Je me faisais peut-être des illusions mais j’avais besoin d’y croire... J’en avais vraiment besoin.
Comme je venais de le lui dire, nous avions besoin d’apprendre à nous connaître à un autre niveau. Des amis peuvent se taper sur les nerfs, plaisanter de certaines choses mais ça n’était plus possible puisque manifestement, agir en ami ne nous allait pas, pas plus qu’agir comme un vieux couple. Nous n’en étions nul part et il fallait qu’on rampe avant de marcher, c’était clair et net. Ça n’était pas moi avec mes expériences désastreuses qui allaient pouvoir gérer correctement. Je l’avais bien compris cette fois. Je ne ferais plus cette erreur.
Je savais... j’étais presque sûr qu’elle était sans doute déjà en train de renoncer mais pas moi. J’avais dit que je me battrais pour deux, que je lui courrais après et je le ferai. Elle avait besoin d’entendre mes peurs, mes pensées, mes doutes et mes hésitations. Il fallait qu’elle sente qu’elle n’était pas la seule à galérer. Nous étions deux à être paumé...

Et à nouveau je trichais, comme elle le disait si bien. Mais je ne trichais pas pour la distraire, je trichais pour nous. Pour elle. Pour moi. J’avais besoin de ce contact pour me rassurer, m’assurer qu’elle ne partirait pas. Egoïste que j’étais parfois... trop souvent. Cette femme me rendait complètement fou. Je souris d’ailleurs pour le prouver. « Je le casserai avant qu’on rentre dedans. Rien ne m’empêchera de foncer tout droit. » C’aurait presque pu être niais si je n’avais pas dit ça sur un ton légèrement moins lourd. Je l’embrassais après qu’elle se soit excusée. « Excuses acceptées... Comme toujours. » J’avais déjà le cœur plus léger maintenant qu’elle nous laissait quand même notre chance. Je hochais la tête. « Je serai patient aussi. Fini l’insistance. Mais je serai toujours jaloux. » Autant être franc même si je n’avais pas du tout dit ça méchamment. Je ne pourrais jamais m’empêcher d’être jaloux que nous tenions la route ou que nous allions réellement droit dans le mur. Je l’aimais, point final.

Je la serrais finalement contre moi avant de la soulever pour l’embrasser et la reposer. Heureux comme un môme. J’écoutais ensuite les termes de son accord. « Plus de précipitations. On ne court plus, on laisse venir et on laisse tomber quand l’autre dit stop. Un jour peut-être, on saura tout, ou peut-être pas mais peu importe. Il est impossible de tout savoir. » J’étais clairement plus tranquille à présent. Je me sentais mieux aussi d’avoir enfin exprimé mes craintes. « Tu pourras compter sur moi quand tu auras besoin de moi. Je serais là. » Je la relâchais pour aller me rasseoir sur le canapé, l’invitant à me rejoindre.

Cette soirée ne serait peut-être pas si mauvaise après tout ? Et puis j’avais compris plusieurs choses. Personne ne pouvait me conseiller sur comment agir. C’était à moi et moi seul de trouver, sans quoi, ça ne marcherait pas... et je voulais que ça marche.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 24 Jan - 18:22

C'est lui qu'a commencé !


Il fallait que nous arrivions à avancer Micka et moi. Je lui avais proposé de faire marche arrière mais… Franchement, plus rien ne pourrait être comme avant. Parce que nous étions trop attachés l’un à l’autre pour cela. Ni lui ni moi ne pourrions faire comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était jamais rien passé entre nous. Pour autant cela n’était pas simple, loin de là. C’était indéniable, je ne savais pas comment faire avec Mickaël, comment me comporter, ce qu’il attendait vraiment de moi. En fait je ne savais pas vraiment comment être en couple avec quelqu’un. Avouons-le, je n’avais pas eu de relation « stable » depuis que j’avais 17ans. Des hommes, j’en avais connu oui, mais je n’étais jamais resté avec eux plus d’une nuit. C’était quelque chose dont j’avais renoncé depuis très longtemps. Du coup, c’était très dur pour moi et je me rendais compte qu’il faudrait bien, à un moment donné ou à un autre de lui faire part e ça, même si j’avais peur justement de ce qu’il pourrait penser de ça. Mais bon, nous n’allions pas avancer si je refusais toujours de tout lui dire, et cela sur tous les sujets. Il ne s’imaginait sans doute pas dans quoi il s’était embarqué, comme je lui en faisais la réflexion d’ailleurs. Je ne pus m’empêcher de sourire à sa réponse. T’as réponse à tout toi… Je ne disais pas du tout ça méchamment mais au contraire affectueusement. J’adorais cette confiance qu’il avait dans cette relation, même si elle le faisait douter de lui-même. C’était… Compliqué, mais j’avais besoin qu’il y croit assez pour nous deux. Parce que lorsque ce ne serait plus le cas, je m’envolerais. Je me connaissais assez bien pour en avoir conscience et lui aussi d’ailleurs. C’était comme ça. J’avais besoin constamment qu’il me rassure, je n’y pouvais rien et il me faudrait du temps avant que ce ne soit plus le cas. Je n’étais même pas certaine qu’il y arrive un jour totalement pour être complètement sincère. Il ne pouvait pas remédier à tout, tout comme je ne pourrais pas remédier à tout pour lui…

Je lâchais un rire quand il me dit qu’il serait patient mais toujours jaloux. C’est sur, ce n’était pas le côté le plus reluisant chez lui, ou cela que j’appréciais le plus. Mais franchement si je ne devais lui concéder que ça, je n’avais pas à me plaindre. Du moment qu’il ne l’était pas envers l’attention que je portais à Lyra, cela ne me posait pas vraiment de problème. Je ne comptais pas fréquenter d’autres hommes. Rassures-toi, je ne suis pas du genre polygame. Au moins il était fixé sur ce point-là. De la même manière, je savais que ce n’était pas non plus son genre et cela me rassurait énormément. Il était tellement… Lui si bien beaucoup de jeunes femmes lui avaient courus après et lui courraient encore après d’ailleurs. Oh bien sur, personne ne savait pour nous deux en dehors de Lyra, et c’était pour l’instant mieux ainsi. Je ne voulais pas brusquer trop les choses et puis, j’estimais que cela ne concernait que nous. Lorsque vous affichez au grand jour une relation, vous avez toujours plus de pression, les gens étant constamment en attente vis-à-vis de cette première. Et franchement nous avions déjà assez de problème pour ne pas en rajouter d’autre. Un pas après l’autre. Pour l’instant, je profitais de son étreinte, et m’y perdit, oubliant qu’il y avait un peu moins de dix minutes, je n’avais rêvé que d’une chose : partir loin de lui. A croire que j’étais un vrai boomerang. Je me laissais porter dans ses bras, et répondit à son baiser on ne peut plus affectueux. Grand dieu, j’aimais tellement qu’il pose ses lèvres sur les miennes et se montre aussi doux et tactile avec moi. Justement, parce qu’il ne l’avait jamais vraiment été avec toutes les autres. En tout cas, je ne l’avais jamais vu très attentionné. Après peut-être était-ce le cas ? Je n’avais jamais été dans sa « vie privée » donc je ne pouvais pas en être certaine, même si je pensais ne pas vraiment me tromper sur ce point-là. En tout cas, à coup sur, il n’avait dit à aucune d’entre elle qu’il serait là pour elle si elle en avait besoin. C’était un de mes privilèges, rien qu’à moi et à moi seule. Et la réciproque était vraie.

Il reprit place sur le canapé, et je le rejoignais, sans qu’il ait vraiment besoin de me l’indiquer. Quand il était là, j’avais vraiment du mal à me tenir loin de lui. Je me glissais à côté de lui, ety cala de nouveau ma tête contre son torse Je ne suis pas vraiment forte pour ce genre de choses… Je ne m’y connais pas grand-chose, alors n’hésites pas à me recadrer doucement lorsqu’il le faut. J’ai… Je. Enfin ce que je veux te dire c’est que contrairement à toi, je n’ai pas eu un millier de relations dans ma vie. Des flirts oui bien entendu. Je ne suis pas une vierge effarouchée après tout mais. Avec Lyra, avec tout ça, je ne me suis jamais imaginée vraiment avec un homme tu sais. Je veux dire, pour plus d’un soir quoi… Enfin bref. J’y connais rien et il va falloir que tu me guides et que tu m’aides un peu à y voir clair. Parce que là, je marche vraiment dans le noir. C’était dit un peu hésitant et maladroitement, mais au moins c’était dit. Si cela pouvait lui permettre de comprendre un peu mieux tant mieux… Après est-ce qu’il n’était pas déjà au courant c’était autre chose. Il ne m’avait jamais vu avec un homme après tout. Ou alors si, dans des soirées, mais justement juste en soirée, sans jamais rien de plus le lendemain. Enfin bref, tout ça pour dire que maintenant il était au courant. Et pour contenir un peu la gène que je pouvais avoir vis à vis de cela, je rajoutais non sans malice Par contre, je sais comment faire ça Je posais une main sur sa joue, puis derrière sa nuque, faisant approcher son visage du mien avant de l’embrasser passionnément. Au moins étais-je douée pour un truc, alors autant en faire usage non ? Et puis moi aussi je pouvais tricher, de la même manière qu’il le faisait. Je laissais courir ma main libre dans son dos, effleurant sa peau tantôt avec ma paume, tantôt avec mes doigts. Et ça aussi ajoutais après avoir reculé légèrement la tête. Je posais mes lèvres sur son cou, les faisant courir sur sa peau, tantôt doucement, tantôt le mordillant. Je passais mes mains plus avidement sous son tee-shirt et caressait son dos, ses flancs et son torse. Remontant jusqu’à son oreille je finis par ajouter. Moi aussi je sais tricher tu sais…

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 24 Jan - 19:51

J’allais suer, clairement. Notre relation ne serait pas facile et elle coulait encore moins de source mais j’étais du genre têtu comme une mule. C’était le bon moment pour le prouver et ainsi lui démontrer à quel point je voulais que ça marche, qu’on essaie même si elle et moi flippions comme des ados. Si je pensais avoir passé l’âge ? Visiblement pas, c’était un fait. En amour, j’étais comme un gamin avec des attentes d’adultes, un foutu mélange bien pourri qui allait peut-être bien me péter à la tronche. Mais pour elle, pourquoi pas ? J’étais prêt à tout pour la garder ou presque en tout cas puisqu’il était très clair pour moi que jamais je ne me mettrai en travers de sa relation avec sa sœur.
D’ailleurs, quand je lui dis sous couvert d’une petite remarque que j’étais justement prêt à tout, elle me répondit non sans amusement que j’avais réponse à tout. Elle n’avait pas tort, c’était du moins une sale habitude dont je n’arrivais pas à me débarrasser. Il fallait que j’ai le dernier mot, aussi souvent que possible. Un restant de mon enfance à toujours écouter papa et maman. Chaque chose à un impact plus ou moins grand dans une vie. Mathie avait un impact monumental. Quoi qu’il en soit, je ne la laisserai pas me fuir, je croyais en nous même si la mise en place de ce nous ne serait pas de tout repos mais j’étais endurant.
Qu’elle m’affirme sur le ton de la plaisanterie qu’elle n’était pas polygame m’amusa fortement, surtout que je n’en doutais pas un instant. J’étais jaloux, c’est vrai mais elle n’était pas en reste. Je ne donnais pas cher de la peau de la femme qui tenterait de m’approcher de trop près. Quoi que je me demandais dans quelle mesure Mathie ne penserait pas que c’était de ma faute. Je n’allais pas essayer, la réponse à cette question pouvait rester en suspend jusqu’à ma mort ! Vraiment pas besoin de ça au milieu de ce foutoir et de nos vies compliquées.

Pour l’heure, j’avais réussi à la dissuader de partir, la dissuader de me quitter. Nous étions repartis sur nos bases fragiles et ça m’allait très bien. Notre étreinte, nos baisers, j’en avais besoin, c’était mon carburant, faut de pouvoir bouffer à ma faim.
Ma façon d’agir avec elle était très loin de mon attitude habituelle avec les femmes. Mais c’était Mathie, elle était bien plus qu’une histoire de passage. Elle méritait cette affection que j’avais pour elle, la tendresse dont je faisais preuve. Elle était la seule à jamais avoir profité de ça et elle serait la seule. Il était hors de question que je sois ainsi avec une autre. Et même si Emy avait pu profiter de quelques instants en ma compagnie, ma façon d’agir avait été totalement différente.
De nouveau assis confortablement dans le canapé, je l’écoutais, hésitante, elle tentait de m’expliquer que je pouvais lui faire comprendre en douceur quand ça dérivait. « Je ne suis pas vraiment plus doué, mes relations n’ont jamais vraiment duré. Elles... elles ne comptaient pas réellement à mes yeux. » Cette phrase sonnait connard de première mais au moins étais-je réaliste et juste. Je reconnaissais que je n’avais été qu’un immonde salopard. Mais dans le même temps, à elles, je n’avais jamais rien promis. Jamais. La seule avec qui j’avais vraiment été une pourriture de première, c’était Emy. « Ne t’en fais pas, on ira doucement et on avisera, sans se prendre la tête. Et si ça ne va pas, on en parlera. Même si on a un peu de mal avec le concept de discussion, il faut l’avouer. » Je plaisantais, à moitié, parce que ça n’était pas faux mais après tout...

En attendant, s’il y avait une chose qu’elle savait parfaitement faire, c’était me rendre marteau. Sa main sur ma joue, elle rapprocha mon visage du sien, m’offrant un baiser qui me laissait sérieusement un goût d’inachevé. Pas de doute, elle savait faire ça oui... Me rendre dingue, pour commencer. Elle me fit ensuite le coup des mains baladeuses, m’attaquant en parfait traître pour balader ses lèvres le long de mon cou. Je ne tentais même pas de réprimer le frisson qui parcourut mon corps quand elle m’annonça pouvoir tout aussi bien tricher que moi.
Je souris de ce sourire de canaille qu’elle connaissait si bien avant de lui répondre par le même biais, un murmure au creux de l’oreille. « Pourquoi jouer selon les règles après tout ? » Je n’entendais pas m’arrêter en si bon chemin mais au lieu de venir m’accaparer de nouveau ses lèvres, je pris doucement le lobe de son oreille entre mes lèvres, le mordillant très légèrement avant de l’embrasser. Joueur, je l’empêchais de profiter longuement du baiser, échappant à ses lèvres de peu pour finalement briser l’écart et en profiter pleinement. Je la rapprochais de moi dans un geste possessif, l’une de mes mains glissant de son dos, vers ses côtes puis son ventre, lentement.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 24 Jan - 21:56

C'est lui qu'a commencé !


Micka avait beau dire qu’il n’était pas doué pour les relations, il l’était tout de même beaucoup plus que moi. Au moins lui avait eu des femmes pendant plusieurs jours, voir semaines. Ma plus longue relation, en tant qu’adulte, je précide, c’était… Allez, on va dire huit heures. Non non je n’exagère pas du tout, j’étais vraiment sincère. Donc de nous deux, il était l’expert, même s’il ne le qualifierait pas comme moi. L’avantage d’être aussi paumé l’un que l’autre, c’est qu’au moins, on ne serait pas spécialement exigeant l’un avec l’autre. Enfin si on arrivait déjà à arriver à solidifier ce que nous essayons de mener, ce qui n’était pas encore fait. Entre nous, c’est Je t’aime, je te fuis. C’était fatiguant pour lui comme pour moi et comme nous venions de nous le dire, il fallait qu’on apprenne à changer cette donne là. On devait apprendre à se parler et se comprendre mutuellement, en y allant petit à petit. Même si j’aurais voulu qu’il ne faille pas encore nous prendre la tête pour avancer un peu, j’étais contente de voir qu’on pouvait y arriver. Tant bien que mal. Plus mal que bien, mais on arrivait. Chacun devait juste plus apprendre à écouter l’autre et à faire attention. Et ça, on devrait y arriver.

Il me lança une boutade d’ailleurs, à laquelle je répondis sur le même ton On s’achètera un dictionnaire. Peut-être qu’on arrivera avec à piger ce que cela signifie On sait jamais peut-être que cela pourrait nous aider hein ? mais en attendant, je détournais son attention sur quelque chose que je pouvais maitriser, dans lequel j’étais douée. Et j’affirmais cela sans aucune prétention. Disons que je le savais par expérience. Ce n’était pas parce que je n’avais jamais été en couple avec un homme que je n’avais pas m’y prendre avec. Je me suis refusée à sortir avec quelqu’un, et non pas à une vie sexuelle épanouie, même si je ne remettais jamais le couvert deux fois avec le même homme. C’était un de mes mots d’ordre pour être sûre que ni l’un ni l’autre ne s’attache, et principe qu’il acceptait sans aucun problème pour la plupart. Après je ne couchais pas avec n’importe qui. Pas d’homme marié, pas d’homme que je connaissais, pas d’homme qui n’était pas un attirant physiquement. Car il n’était question que de ça, et non pas sympathiser avec le gentil mec du coin, qui n’avait pas eu la chance d’être musclé et sexy. Aussi horrible que cela soit, je ne donnais pas dans le social. Je l’avoue sans honte, ce qui m’avait d’abord attiré chez lui, c’était son corps, et sa musculature. Après il n’y avait pas que ça bien entendu. J’avais d’abord été son ami avant d’imaginer autre chose. J’adorais la personne qu’il était à l’intérieur de lui-même. Pour autant, s’il avait été moche comme un poux, et bien je ne peux pas vous garantir que j’aurais pu être avec lui comme je l’étais en cet instant, à tricher honteusement tout en profitant pas mal au passage.

Je l’avais attiré vers moi pour l’embrasser passionnément. Puis je déviais vers son cou et finir par le taquiner au creux de son oreille. Je lui déclarais d’ailleurs que moi aussi je pouvais tricher avec lui, ce qui ne semblait pas du tout lui déplaire soit dit en passant. Je rigolais à sa phrase, m’attendant au pire… Enfin au meilleur si on en croyait ce sourire qu’il abordait et qui avait fait craquer tant de femmes… Dont moi je l’avoue. Je n’avais pas le temps de protester en lui disant que c’était moi qui trichait, que c’était mon tour. Il était venu au même endroit que moi avec lui, et me rendit un peu folle à jouer avec ses lèvres, ses dents et mon lobe d’oreille… Je ne connaissais pas ça, mais j’adorais ça, clairement. J’avais légèrement refermé ma main sur sa chair, et laissais échapper un soupir de satisfaction. Mais c’était trop court à mon goût. Déjà il changeait de direction, ce qui me frustrait... Cependant pas très longtemps. Il me rapprocha de lui un peu brusquement, e manière très possessif, faisant dessiner un putain de sourire à mes lèvres. J’aimais ça, qu’il soit ainsi avec moi, qu’il me montre que c’était moi qui voulait et personne d’autre. C’était très flatteur, surtout venant d’un homme qui avait eu tant et tant de femmes, surtout venant de lui en fait. A moi. Je me mouvais un peu, pour venir glisser sur ses genoux, sans qu’il ait besoin de me lâcher. Je décollais mes mains de sa peau, pour saisir le col de son tee-shirt et le coller tout contre moi, mais surtout sa bouche contre la mienne. Je l’embrassais de nouveau passionnément, plus longtemps que précédemment. Je m’éloignais de sa bouche, pour lui retirer son tee-shirt, avant de regagner ses lèvres. Je m’y attardais encore un peu, avant de venir de nouveau dans son cou. Je lui déposais un baiser, avant de m’attarder plus longtemps… Pour lui faire un magnifique suçon dans le cou, bien violacé. J’avais dû lui faire un peu mal, mais tant pis. J’étais trop fière de moi. D’une parce que je l’avais marqué à un endroit qui serait bien visible, et qu’il ne pourrait cacher qu’avec une écharpe. De deux, parce qu’il l’aurait au moins pour quatre jours. Et de trois, parce qu’il ne s’y serait pas du tout attendu. Un zéro pour moi… .


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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 24 Jan - 23:08

Pour l’instant, on avait fait la paix. Pour un mec qui était pas censé foutre la merde, j’avais quand même bien déconné. Heureusement, ça s’arrangeait et ça prenait une drôle de tournure. On en arrivait à plaisanter sur notre incapacité à communiquer, on avait fait un pas de géant. Au moins, on avait mis le doigt sur le problème et on savait quoi faire. On faisait des progrès, d’autant qu’on avait tous les deux accepter ce problème. Le coup du dico en revanche, j’l’avais pas vu venir. « Tu cherches une excuse pour me frapper avec un objet lourd qui ne laisse pas de trace. Je vote pour un petit dico et un scrabble. Il paraît que ça meuble les soirées d’hiver. » Et moi j’étais curé...

En parlant de curé, Mathie partait sur une pente pas très catholique et je n’allais pas faire demi-tour... C’était moi qui avais commencé après tout. Elle attaquait merveilleusement mieux que moi, il fallait bien que je le reconnaisse. Oui, j’étais faible et alors ? Je n’étais ni eunuque ni ordonné alors merde, je n’allais pas me priver d’un petit jeu comme celui-là. C’était bon pour les nerfs, c’était même bon contre la dépression à ce qu’on disait. Non pas que j’me sentais déprimé. Quoi que... j’aurais peut-être bien joué les malades mais là, j’commençais à partir sur une drôle de route, plutôt graveleuse, fallait pas déconner. Hum... notez, Mathie, rien qu’avec la blouse, j’me laisserai peut-être bien soigner.

Retour au présent ! Maintenant.

Elle avait rouvert les hostilités, fallait bien que je me défende. L’ennui, c’était qu’il fallait que ce soit équitable et elle s’arracha à mes lèvres. C’était une déception pour une action sacrément plus intéressante puisqu’elle se rapprocha de moi et me rapprocha d’elle. Je me laissais gentiment faire. J’étais bon joueur, jusqu’à ce que je triche à nouveau. Je n’eus aucun mal à la laisser me séparer de mon t-shirt ni même à lui offrir mon cou, chose que je ne regrettais pas même si elle jugea bon d me faire une marque de la taille de Paris ce qui m’arracha une moitié de grognement amusé. J’ai bien cru qu’elle allait m’arracher la peau. Elle m’avait eu, c’était le moins que l’on puisse dire. « Et si j’égalisais ? » À ces mots, je lui volais de nouveau ses lèvres pour ensuite déposer des baisers le long de sa mâchoire, le tout en faisant sauter très innocemment, bien entendu, le fermoir de son soutien gorge. Tragique accident. Même un gros pull ne m’aurait pas empêché de parvenir à le détacher. C’était inutile sur un CV, mais j’avais expérimenté par mal de type de soutien gorge même si je ne m’en venterai pas devant elle.
Je fis donc comme si de rien n’était, continuant à embrasser son cou cette fois puis sa clavicule, y promenant la langue doucement, écartant un peu le col de mon maudit t-shirt qu’elle portait toujours. Qui a dit que les hommes aimaient voir leur moitié dans leur t-shirt ? Certainement pas moi.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 25 Jan - 0:22

C'est lui qu'a commencé !


Je rigolais aux mots de Micka, le regardant avec un sourire qui en disait très long sur ma façon de penser. Mais quelle merveilleuse idée qu’il venait de me donner. Un moyen pour le frapper sans laisser de marque, et l’optique d’un jeu que je pourrais tourner à mon avantage. Avait-il oublié que j’étais du genre très coriace, et que je gagnais quasiment tout le temps ? Même lui, à un moment donné avait déclaré ne plus vouloir faire une partie lorsque j’étais son adversaire, vu qu’il n’avait aucune chance de l’emporter. Je notais donc soigneusement cette « promesse », à côté de l’autre qu’il m’avait fait plus tôt. Oui, tout était bon pour l’emporter. Il avait commencé après tout et je comptais bien finir en beauté et qu’il s’avoue vaincue. Les challenges, j’adorais ça et c’était le genre de chose qui me stimulait énormément. Alors même si nous n’étions plus vraiment dans le domaine du jeu pur et dur, je comptais les points, et avait bien envie de l’emporter sur le terrain de la triche. Je pouvais aussi être forte de ce côté-là, chose dont je lui en fis la démonstration. Je l’avais distrait en glissant sur ses genoux, et en commençant à le déshabiller. Je m’étais emparée de ses lèvres de manière passionnée, pour qu’il ne voie pas le reste arriver. Bon d’accord, je l’avais fait aussi parce que j’adorais ça et que j’en profitais bien aussi. J’adorais pouvoir le toucher, et l’étreindre. Pour sur, ni lui ni moi n’avions froid en cet instant. La chaleur était monté de plusieurs crans ais-je envie de vous dire

Notre jeu était devenu complètement charnelle, et je pense que vu la tournure de la soirée, ni lui ni moi ne nous étions douté de ça. Oh moins, on ne pouvait vraiment pas dire qu’entre nous c’était monotone ou prévisible. Ca ne faisait aucun doute que ce n’était pas le cas. Je m’appliquais donc à le distraire et tricher autant que je le pouvais. Puis je m’étais glissée dans son cou, non pas dans un but juste sensuel et langoureux, mais pour venir lui laisser une belle trace de mon passage. Je lui avais fait mal, oui, mais je m’en fichais complètement. J’avais d’ailleurs bien noté que son grognement de protestation n’en était pas vraiment un. Il ne saurait que trop fier plus tard d’abhorrais ma marque, même s’il se garderait bien de le crier sur tous les toits qu’elle était de moi. Pour autant il serait comme un paon dans une bassecour. Je le connaissais assez pour m’en douter. Je le regardais plein de malice, non peu fière de mon action en lui déclarant que je venais de marquer un point. Et bien entendu, il voulut égaliser. Cela aurait été trop simple sinon et franchement pas intéressant. Je lui avais bien répondu qu’il ne gagnerait pas, mais il vint me voler un baiser, qui n’avait d’ailleurs rien de voler. Je passais mes bras autour de sa tête pour le savourait pleinement. Et il en profita pour détacher mon soutien-gorge. En effet, je ne l’avais pas vu venir celui-là non plus. Vu le peu de difficulté qu’il avait eu à le faire, j’imaginais sans mal que lui aussi se servait de son expérience personnelle pour essayer de l’emporter. J’aurais pu être jalouse, ou mal à l’aise. Mais non, c’était attelé à tout autre chose et je trouvais ça justement marrant et intéressant. J’adorais qu’il ne fasse comme s’il venait de ne rien faire d’autre que de m’embrasser. Je le laissais déposer sa bouche sur ma mâchoire, mon cou, et mon épaule alors que je lui répondais Un partout. Mais pas pour longtemps . Je n’avais pas dit mon dernier mot, loin de là.

Je me devançais alors, faisant quelque chose à quoi il ne s’était sans doute pas encore attendu. J’avais descendu mes mains le long de son dos, les passa sur son torse, avant de saisir le bas du tee-shirt qu’il m’avait prêté, et l’enlever. Je le laissai choir sur le canapé, puis fis glisser doucement, très doucement les bretelles de mon soutien-gorge le long de mes bras. J’avais pleinement son attention ça, ça ne faisait aucun doute. J’adorais le regard qu’il avait en ce moment et qu’il posait sur moi. J’avais gagné. Encore Deux pour moi, un pour toi… lui fis-je remarquer. Je le repoussais un peu brusquement pour que son dos se retrouve contre le matelas du canapé, ne lui donnant aucun répit, ni le temps de reprendre la main. Je détachais mes cheveux, puis me pencha sur lui, m’arrêtant à quelques millimètres de sa bouche, ne le quittant pas des yeux. Et de trois… Je dessinais le contour de ses muscles avec mes doigts, effleurant en même temps sa peau avec ma poitrine. Tu es en train de perdre Micka… Trois, et bientôt quatre… Echec au roi… . Parce qu’il était totalement à ma merci. Je fondais sur ses lèvres, l’embrassant de tout mon saoul, puis m’y arrachais sans crier gare pour descendre dans son cou, et le mordiller tout en me collant complètement contre lui… Et de quatre… Tant qu’il ne déclarait pas forfait, je comptais bien continuer à tricher honteusement et le torturer... Enfin une torture plutôt agréable si vous voulez mon avis…


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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 25 Jan - 11:25

Quand il s’agissait de donner de mauvaises idées à quelqu’un, je n’étais pas en reste. Pourquoi avait-il fallu cependant que j’en donne de mauvaise à Mathie ? Allez savoir. Pourtant, je savais que je m’en mordrai gentiment les doigts. Je laissais tomber quasiment tout le temps n’importe quelle partie de n’importe quel jeu quand je jouais avec elle. J’étais mauvais perdant et avec elle, je perdais souvent, presque toujours en fait. Mais bon... le jeu auquel nous jouions pour l’instant, j’étais, il fallait l’avouer, tout disposé à le perdre. Pour le coup, je serai très bon joueur. En fait, me laisser volontairement perdre commençait à tout doucement me tenter.
La manière dont elle trichait m’allait très bien. Ce genre de coup bas, j’en voulais bien tous les jours. Et même si elle avait réussi à m’avoir et me faire une marque, je n’allais pas m’en plaindre. Je devais même reconnaître que ça ne me gênait absolument pas. Ma fierté de mâle mal placée sans doute. Je devais bien avouer que si quelqu’un osait frapper à ma porte maintenant, je lui refaisais le portrait gratuitement. Je passais le meilleur moment de toute ma journée même si on était très mal parti à la base.
Torse nu, dans mon canapé, j’étais... bien. Surtout avec Mathie sur les genoux. Je pense que nous n’avions pas froid, nu l’un ni l’autre.

Bien entendu, je ne pouvais pas la laisser gagner tout de suite, il avait fallu que je riposte et puis... je voulais en profiter un peu aussi. J’aimais parcourir sa peau, je n’allais tout de même pas m’en priver. Adieu fermeture de soutien gorge. Le seul intérêt de ce vêtement à mes yeux, c’était le plaisir que j’en retirais à lui ôter. En réalité, c’était le seul intérêt que je trouvais aux vêtements sur le moment. Le plaisir de les voir diminuer à vue d’œil. J’aimais cette partie, découvrir, éplucher, admirer et je ne pouvais pas cacher que ça me... stimulait grandement. Un partout oui... mais pas pour longtemps d’après Mathie. J’étais bien curieux de voir la suite. Et... j’avais l’imagination très fertile de ce côté-là.

Là, tout de suite, j’étais très, très attentif. C’était fou ce qu’un t-shirt pouvait faire comme effet sur le dos de la bonne personne. Avide, j’observais sa peau se révéler avant de fixer mon regard sur les bretelles du soutien gorge. Ces choses avaient un pouvoir hypnotique sensationnel. Elle m’empêcha cependant de pouvoir égaliser à nouveau en me repoussant sur le canapé, tout comme elle m’empêcha d’à nouveau prendre possession de ses lèvres. En cet instant, mon regard se promenait lentement sur les formes de Mathie. Je la dévorais littéralement du regard et je ne faisais rien pour le dissimuler. Pas la peine.
Je remontais mes mains le long de son dos, caressant ses côtes, glissant les doigts doucement, dangereusement près de ses seins avant de redescendre flatter ses hanches. Je perdais oui mais pas sans combattre tout à fait. « Je ne rendrai pas les armes tout de suite. » Et elle m’embrassa avant de me délaisser à nouveau pour torturer mon pauvre cou. Avec lenteur, l’une de mes mains reprit son ballet vers sa poitrine alors que l’autre partait vers un terrain toujours couvert. En toute discrétion et lentement, j’ouvrais son pantalon avant de reprendre mes caresses. J’attaquais toujours en traître. Je repris finalement également mon petit jeu sur son cou et le lobe de son oreille.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 25 Jan - 13:27

C'est lui qu'a commencé !


Mickaël était en train de perdre à vue d’œil. J’étais assez bonne en jeu en règle générale, et là, en tricherie, je me débrouillais aussi très bien. Je ne m’en plaignais pas, et lui non plus d’ailleurs. S’il n’aimait plus vraiment se lancer dans des jeux avec moi étant et mauvais perdant – avouons-le – et pas très agréable de le faire vu que je gagnais tout le temps, là, la nature spécifique de notre jeu le rendait beaucoup plus intéressant. Compétitrice, je ne comptais malgré tout pas le laisser gagner. J’allais une nouvelle fois le battre, et là, à son propre jeu. Je retirais une certaine satisfaction de marquer autant de points à la suite les uns des autres. Tout comme lui d’ailleurs. Cela ne faisait aucun doute vu le sourire qu’il affichait et le regard qu’il avait. J’adorais ça, arriver à le mettre dans un état pareil, et qu’il me désire moi, moi et moi seule. Je connaissais ses gouts en matière de femme, et qu’il était, tout comme moi, assez regardant physiquement. Il n’était jamais sorti avec un laideron. C’était du coup très flatteur pour mon égo, surtout que j’avais conscience de ne pas être LA bondasse de ouf hyper canon et hyper sexy. Sans être moche non plus j’étais pas non plus la plus belle femme du monde… Sauf quand il me regardait comme il était en train de le faire en cet instant. Sauf quand il me touchait comme il était en train de me toucher. Je me sentais on ne peut plus désirable et ce n’était pas déplaisant, bien au contraire. J’adorais ça. Mais en même temps qui n’aimerait pas ça ? En tout cas lui-même semblait aimait ça tout autant que moi. Je fondais sur ses lèvres, l’embrassant avec toute la passion qui m’animait et que je pouvais ressentir pour lui. Et lui en faisait de même avec moi. Je parcourais sa chair, me délectant de pouvoir le faire le plus librement possible, de redécouvrir son corps chaud, la courbe de ses muscles entre mes doigts, les emplacements de sa pilosité on ne plus masculine… J’adorais tout.

Je l’avais repoussé contre le canapé, et allais enlever, doucement trèèèès doucement le tee-shirt que je portais, ainsi que le soutien-gorge qu’il avait ouvert. J’étais plutôt fière des points que je marquais, et de la manière dont il posait ses yeux sur moi. Je le regardais un sourire joueur aux lèvres, comptant encore et encore les points. Je ne lui laissais pas la possibilité de se reprendre, continuant à prendre un peu plus d’avance. Je voulais qu’il me le dise, qu’il me déclare qu’encore une fois, j’avais gagné et qu’il acceptait son échec. Et bien entendu j’attendrais ma récompense. Je la réclamerais même. Après tout, si je ne le faisais pas, il n’y avait franchement aucun intérêt de jouer… Enfin de gagner. Parce que l’intérêt de jouer était assez flagrant. Pas besoin d’être un géni pour le comprendre. Je lâchais un rire quand il me déclara, tout en me caressant, qu’il ne comptait pas rendre les armes tout de suite. Ah oui ? Cela voulait dire que je devais enclencher la vitesse supérieure alors si je voulais obtenir ma victoire. Oh après je n’étais pas non plus des plus pressée de gagner. Je veux dire ce n’était pas du tout désagréable de le laisser lutter encore en peu et restais en jeu. Je pourrais sans doute le laisser gagner d’ailleurs mais… Non, je comptais me battre jusqu’au bout. Je l’embrassais furieusement une nouvelle fois, avant de descendre dans son cou, et venir le mordiller. Je sentais bien aux mouvements infimes de son corps, qui réagissait à mes petites attentions, qu’il adorait ça. Et de mon côté, j’adorais également qu’il se montre aussi sensuel et doux. J’aimais qu’il pose ses mains sur moi, et parte ainsi à l’exploration de mon corps. Je me laissais bien volontiers faire, il n’y avait aucun doute là-dessus, frissonnant légèrement à mesure qu’il s’attachait à découvrir mes formes. Je finis par revenir à ses lèvres, ne me rendant pas compte qu’il défaisait le bouton de mon pantalon. Je le laissais quitter mes lèvres pour venir de nouveau jouer avec mon oreille, et se relever légèrement pour le faire. Je passais mes mains dans son dos, appuyant mes doigts contre sa chair, juste assez pour qu’il le sente bien mais sans pour autant lui laisser des marques de griffures. Ma respiration était plus saccadée, et je sentais le jeu revenir vers sa faveur. Je le repoussais fortement, éloignant sa bouche de moi et déclarais, le souffle un peu court. Je le regardais, souriante et lui dit Ok, deux à quatre. Deux et pas trois, parce que je n’avais pas remarqué qu’il avait entrepris de continuer à me déshabiller. Mais je ne compte pas perdre, sois en certain… Je me penchais de nouveau vers lui, mais pas pour venir capturer ses lèvres non. Je déposais ma bouche, sur le bas de son cou, et descendis sur le long de son torse, m’arrêtant quelque fois pour le mordiller légèrement, et caressant son flanc de mes mains. Je me mouvais sur lui, afin de me permettre de continuer mon chemin sur son ventre. Je défis d’ailleurs son bouton, et ouvris légèrement son pantalon, laissant apparaitre le sous-vêtement qu’il portait. Je m’arrêtais juste au niveau de l’élastique, et tout en continuant à mordiller sa chair, je relevais les yeux, de manière on peut plus malicieuse vers lui. Cinq à deux… Si tu déclares forfait, je continue… Sinon… Tant pis pour toi… Oui c’était un grand coup bas et alors ? Ni l’un ni l’autre n’était flair play après tout…


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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 25 Jan - 15:14

Je n’avais pas oublié le mauvais moment que nous avions traversé mais je n’avais aucune envie de rester là-dessus et ce qui était en train de se passer m’y aidait. Non pas que je n’avais pas prévu ça, loin de là et je ne m’y étais pas du tout attendu. Mathie m’avait pris par surprise et je m’étais laissé prendre au jeu. Dire que je n’avais pas envie de ce qui arrivait était un énorme mensonge évidement. Je n’allais pas m’en plaindre. J’aimais Mathie et elle était très loin de me laisser indifférente. Elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait d’elle et je savais parfaitement ce qu’elle pensait de son physique mais je n’en voulais pas une autre. Jaloux et possessif, parfaitement. De sales travers mais que je ne chercherai même pas un instant à gommer. Elle savait, au moins pour ça, dans quoi elle s’embarquait avec moi. Pour le reste et bien, comme nous l’avions dit, nous verrions bien. Advienne que pourra.
Je ne voulais pas vraiment me préoccuper des dernières minutes mais bien sur ce qui se passait maintenant. Je sentais, je voyais dans son regard qu’elle appréciait grandement ma façon de la regarder, de la détailler. Je ne considérais jamais une femme comme un morceau de viande. J’avais été un connard mais jamais elles ne s’étaient résumées à ça. Mes histoires d’un soir ou de quelques jours étaient, parfois, devenues de bonnes connaissances et j’avais beaucoup de respect pour pas mal d’entre elles. Et Mathie... je ne pouvais que la dévorer des yeux et découvrir, redécouvrir son corps et sa peau. J’y prenais un plaisir infini. D’autant plus peut-être à cause de ce qu’il s’était justement passé.
Notre petit jeu en valait largement la chandelle. Je la laisserai gagné mais je ne pouvais pas capituler immédiatement, aussi séduisante que soi sa poitrine nue contre ma peau. J’avais tout de même mon honneur à défendre, au moins assez pour rester encore un peu dans la compétition. Pour se faire, je m’étais d’ailleurs chargé de la fermeture de son jeans bien qu’elle ne semblait pas s’en être rendu compte. Bien, ce serait chose faite un peu plus tard. Marquer des points en traître était d’une grande satisfaction pour moi bien que mon corps à lui seul soit un traître complet concernant mon attirance et mon désir pour elle.

Il était inutile de dire que sentir sa peau fuir sous mes doigts et la sentir frissonner était un tas de petites victoires que j’étais plus que ravi de m’octroyer. Je souris quand elle compta de travers, manquant le point que je venais de marquer. « Qui a dit que je voulais gagner ? » À nouveau ce sourire de canaille finie sur les lèvres, sourire qui se transforma en soupir alors qu’elle en profiter pour embrayer sur son avance considérable. Je laissais mes mains parcourir les parties de son corps auxquels j’avais encore accès malgré la distance qui nous séparait. Le haut de son dos, ses épaules, son cou, sa nuque, ses cheveux. La frustration s’empara pourtant de moi quand elle s’arrêta à la frontière qu’était mon sous-vêtement pour me demander de déclarer forfait. Je me sentis donc obligé de rectifié le score avant de m’exécuter. Je me relevais légèrement, l’enlaçant pour l’empêcher de chuter et abaisser légèrement son pantalon qui termina tout seul sa chute sur ses pieds. « Je suis un immonde tricheur, il te faudra donc compter cinq à trois mais je déclare forfait. » Je l’embrassais à nouveau, l’empêchant provisoirement de réagir à ce point marquer dans la plus grande traîtrise. Le tout, en laissant bien entendu mes mains se délecter de passage impromptu sous le tissu du sous-vêtement désormais bien plus accessible sans ce maudit jeans.
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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 25 Jan - 23:54

C'est lui qu'a commencé !


J’étais à dix mille lieux de penser que plus tôt, nous étions en train de nous prendre encore une fois le bec. Je ne pensais même plus à mon mal de tête qui s’était comme envolé à partir du moment où nous avions commencé sérieusement à se prendre au jeu. Je ne pensais en fait qu’à nous deux et qu’à gagner, avouons-le. Je voulais le faire craquer avant moi, le faire céder et remporter cette nouvelle partie. Oh bien sûr c’était plus qu’un simple jeu, bien plus, et le fait de le partager avec Micka le rendait encore plus important et intéressant. Sans parler de sa nature charnelle. Oui vraiment, je ne me serais pas du tout imaginé en allant au travail que j’allais finir ma journée d’une telle manière et passer ma soirée et ma nuit avec le renégat. Et je vous avoue que si vous me l’aviez dit, j’aurais rigolé, en affirmant que c’était là bien mal me connaitre. Comme quoi… C’était vrai que depuis que nous avions décidé de sortir ensemble, je ne l’avais pas vraiment revu, peut-être un peu par appréhension, et pour ne pas le déranger. Je m’apercevais de mon erreur, que je ne renouvellerais pas. Si nous passions notre temps ensembles à nous câliner, et jouer ainsi, je signais tout de suite….

Quoi que tout de suite j’étais occupée à tout autre chose, chose que je ne comptais pas arrêter en si bon chemin. Je voulais qu’il s’avoue vaincu, et je faisais tout pour cela. Je comptais les doigts entre nous, essayant d’en marquer un maximum. Il avait commencé à tricher, et je l’avais suivi volontiers sur ce chemin-là. Pour l’instant, nous étions à quatre – deux en ma faveur bien entendu. Je pouffais quand il me demanda s’il avait une seule fois dis qu’il voulait gagner. En effet, il ne l’avait pas affirmé, mais il faisait tout pour quand même. Et je ne m’en plaignais absolument pas, bien au contraire. Si je prenais une longueur d’avance, c’est pour aussi le laisser essayer de me rattraper et de continuer à me faire frissonner comme il le faisait, continuer à me regarder comme il le faisait, à me toucher comme il le faisait. Je ne dirais pas que je voudrais arrêter le temps en cet instant vu que cela voudrait dire qu’il soit statique, mais le faire durer par contre, que les secondes soient des minutes et des minutes des heures. Tout était bon pour prolonger ce « jeu » si intéressant. D’ailleurs, même si je gagnais, mon petit doigt me disait qu’il voudrait quand même recommencer une nouvelle fois, et de nombreuses autres fois, même si le schéma du gagnant et du perdant se répèterait.

J’avais quitté ses lèvres et ses petites attentions pour glisser le long de son torse, le mordillant et l’embrassant sur mon passage. Ses mains avaient glissé d’abord sur le haut de mon dos puis dans mes cheveux que j’avais détachés plus tôt, à mesure que je descendais ma bouche. Je le sentais se tendre légèrement sous moi, appréciant grandement ce que j’étais en train d’entreprendre. Il adorait ça, et c’était le but recherchait. Je m’arrêtais en bas de son ventre, pour le faire languir. Je le regardais, alors que la frustration le gagnait, et lui fit un horrible chantage auquel il ne pouvait que me céder. Sinon ce serait lui qui en pâtirait, et non moi. C’était d’ailleurs pour cela que je l’avais formulé. Et puis bon, il s’était battu : deux à cinq. Il pouvait déjà être fier de lui. Il se releva légèrement, et je cru un instant qu’il allait refuser de se laisser berner par mon chantage. Mais apparemment pas finalement. Il voulait juste me montrer qu’il n’avait eu sans que je m’en rende compte et avait entrepris de me déshabiller avant que je ne le fasse avec lui. Je lâchais un rire sincère à ses paroles, et laissa ses lèvres venir cueillir les miennes. Je passais mes bras autour de son cou pour le maintenir dans cette position et l’embrasser de tout mon saoul, frissonnant à ses caresses. Quand ses mains s’égarèrent un peu plus bas, je me décollais de lui et lui rappela Hm hm. Tu as déclaré forfait je te le rappelle… Je le regardais un grand sourire aux lèvres puis le repoussa de nouveau contre le canapé. Mais pas question de ne pas le faire languir encore un peu. Je refis alors le même parcours que précédemment, prenant tout mon temps, mais vraiment tout mon temps. Si je voulais le frustrer une nouvelle fois ? Complètement. Surtout qu’il savait très bien ce que je comptais faire. Oui, oui, je marquais encore des points et alors ? On en a jamais trop, et puis il m’avait rattrapé sans que je m’en rende compte. Cela méritait bien une petite punition non ? Lorsque j’atteignis de nouveau le bas de son ventre, je fis glisser doucement, tout doucement son pantalon le long de ses jambes, le frôlant de mon corps contre le sien. Mais ce n’était pas pour autant je ne comptais tout de suite le satisfaire. Ce ne serait pas drôle et ce serait trop simple. Je remontais ensuite le long de ses jambes, en l’embrassant, toujours doucement, très doucement. J’imaginais sans mal quel serait son calvaire en cet instant, et je ne pus m’empêcher de sourire malicieusement à cela. Je remontais mes mains sur ses jambes, alors que ma bouche atteignait son genou, pour finir par faire glisser le dernier vêtement qu’il lui restait à ses pieds, me décollant juste assez pour ne pas gêner sa chute. Je m’arrêtais sur sa cuisse pour venir le mordiller, faisant mine de ne pas du tout m’intéressait à ce qui se trouvait juste à côté. Je laissais sa frustration devenir encore plus important, avant de me décider à finalement lui donner ce qu’il voulait


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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 26 Jan - 12:44

Je devais bien le reconnaître, j’avais la tête ailleurs. Je n’avais plus les idées très claires et je n’avais pas envie de les avoir. Ce qui était en train de se passer, j’aurai pu en avoir rêvé si je n’avais pas été préoccupé par un tas d’autres choses. Le jeu qui au départ s’était juste voulu taquin tournait au charnel et je n’allais pas m’en plaindre un seul instant. De plus, si j’avais lancé les hostilités, Mathie avait pris le relais et je devais avouer que ça me faisait plaisir. Je dois bien avouer que je n’aurai pas réellement insisté tout à l’heure de peur de la faire fuir mais là, c’était bel et bien elle qui attaquait. Bref, j’étais heureux, bêtement heureux parce qu’avec elle, rien ne coulait de source, il fallait toujours que je fasse attention. Je ne voulais plus la brusquer ou la froisser.
Je comptais bien savourer ce moment aussi longtemps que possible parce que je devais bien reconnaître que je craignais de ne pas pouvoir en profiter à nouveau de si tôt. Même si les choses étaient de nouveau claires entre nous, je gardais cette tension, cette peur de la perdre ou de la voir fuir pour de bon. La voir ainsi avec moi me rassurait, elle ne pouvait pas se douter à quel point ce simple jeu pouvait calmer mon angoisse, même s’il n’allait pas plus loin, c’était déjà beaucoup. Heureusement, j’étais persuadé que nous ne nous arrêterions pas en si bon chemin. Tout ça avait déjà été trop loin pour que l’on arrête.

Elle voulait me voir capituler, me voir lui abandonner la partie mais il était hors de question que je lâche l’affaire tout de suite. Mon orgueil, mon cœur de joueur s’y refusait. Du moins jusqu’à ce qu’elle me menace de tout arrêté. Pour être franc, il ne m’était pas venu une seule seconde à l’idée de ne pas rendre les armes. Mon orgueil s’arrêtait visiblement là où mon plaisir se situait. Mathie le savait ou du moins s’en doutait très fortement. Elle me connaissait un peu trop bien pour certaines choses. Non pas que j’allais m’en plaindre, très loin de là !
Les caresses que nous échangions faisaient à chaque fois un peu plus monter la chaleur d’un cran même si je prenais mon temps. Je savourais ce moment. C’était important. Car sous couvert de ce jeu, tout ça était important. Je connaissais vaguement Mathie en la matière et je me doutais largement qu’elle reprenait rarement voire jamais le même partenaire. J’étais... rassuré, oui, c’était le mot. Et puis... j’avais marqué des points, dans tous les sens du terme. Cette dispute nous avait été grandement bénéfique au final même si très douloureuse pour l’un comme pour l’autre.
Quoi qu’il en soit, le point que j’avais marqué en cachette fut dévoilé par moi-même et mes mains s’égarèrent plus bas, flattant ses formes, ce qu’elle m’empêcha de continuer parce qu’elle avait gagné. Je râlais à moitié, amusé mais bon joueur pour une fois. « Bien bien. Je serai sage. » On y croyait à mort, c’était pas à moi qu’on filerait le bon dieu sans confession. Elle décida qu’il était donc temps de me torturer et elle faisait ça bien, très bien, trop bien. Je finis par enfouis une main dans ses cheveux tout en caressant sa peau de l’autre. Mathie allait me rendre dingue, encore plus s’entend. Je pouvais être patient mais j’avais quand même du mal à retenir un léger grognement de frustration alors qu’elle prenait un temps affreusement considérable pour se débarrasser de mon pantalon. Elle prit tout autant son temps pour m’enlever mon sous-vêtement, j’inspirais un grand coup. J’allais finir par me mettre à compter les lattes du plafond si elle continuait à me torturer de la sorte.

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 26 Jan - 14:15

C'est lui qu'a commencé !


J’avais voulu rendre dingue Mickaël et c’était chose faite. Je n’en étais pas peu fière, bien au contraire. Ce n’était pas non plus quelque chose que l’on pouvait faire facilement. Oh bien sûr, exciter un homme est sans doute plus simple qu’exciter une femme –et encore – pour autant là je ne m’étais pas contenté que de faire ça. Je l’avais on ne peut plus frustrer, le rendant avide de ce que je pouvais lui faire. J’avais complètement gagné la partie, cela ne faisait plus aucun doute à présent et il allait l’air plutôt satisfait de ça si vous voulez mon avis. Cela ne semblait pas du tout, mais alors pas du tout le déranger qu’il est perdu aussi « facilement », même si, je le reconnaissais sans mal, il s’était admirablement bien battu. Et puis bon, je ne lui avais pas vraiment laissé de répit et je m’étais acharnée sur lui. Ma victoire, je ne l’avais pas volé. Et la récompense que je comptais lui donner allait sans doute le pousser à perdre encore et encore. Car oui, je ne contenterais pas juste de cette fois-là et de celle d’avant. Pour l’instant c’était le plus gros avantage que je voyais à ce que nous ne soyons plus de simples amis. L’avoir lui et juste lui en partenaire n’était pas du tout quelque chose qui me dérangeait, bien au contraire. Parce que franchement, de tous les hommes il était celui qui m’attirait le plus et qui pouvait déclencher en moi autant de passion. Un jour sans doute je lui dirais, oui… Un jour. Quelque part, qu’il ne me considère pas comme déjà totalement acquise et à sa merci était une bonne chose. Disons que tant qu’il continuerait à me désirait autant, se demander s’il pouvait de nouveau obtenir mes faveurs, j’avais là ma meilleure arme face à lui. Ce doute qu’il pouvait avoir était un atout pour moi, même si je comptais un jour le rassurer sur ce point. Pour l’instant, j’avais besoin qu’il existe. Et c’était un peu dans le même autre d’idée que je me refusais de lui dire que je l’aimais. – même si je lui avais lâché plus tôt sans m’en rendre compte –. Peur irrationnelle, je sais, mais c’est comme ça… Et puis, il le savait tout ça, même s’il n’en avait pas encore la certitude. Je veux dire, ça se voyait bien que j’étais amoureuse de lui, et qu’il n’y avait que lui que je désirais. Depuis qu’il m’avait embrassé, je n’avais pas été capable de côtoyer un autre homme, parce que je n’avais que lui en tête. Et le concernant mon imagination était fertile et mes envies très nombreuses je dois bien l’avouer.



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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 26 Jan - 16:29

Je m’étais laissé piéger de bonne grâce, Mathie savait parfaitement comment jouer avec moi. Elle me connaissait et même si nous avions partagé un moment intime, j’étais étonné, agréablement étonné de la façon dont elle arrivait à me cerner. Je n’étais pas homme à rougir de désirer une femme, surtout pas elle. Il était hors de question que je me prive de la regarder, elle était belle, elle était désirable, elle était à moi. Une étrange prise de conscience mais c’était pourtant bien le cas, elle était ici, avec moi, cherchant à me rendre fou et y arrivant parfaitement. Chacun de ses gestes me faisait en désirer un autre. Je la désirais toujours un peu plus. La voir ainsi déployer des trésors de fourberies pour m’avoir flattait agréablement mon ego et... me rassurait. La première fois, nous n’avions pas pris tout ce temps, nous n’avions pas joué ainsi et même si nous avions pris notre temps, cette fois-ci avait quelque chose de différent, de plus réel, authentique. J’avais une envie presque irrépressible de découvrir chaque parcelle de sa peau de ma langue et de mes lèvres, d’incendier chaque cellule. C’était plus qu’une histoire d’ego, de performance, je l’aimais et je voulais que son corps se souviennent de mes plus infimes caresser pour que ce souvenir puisse revenir la hanter au moment les plus inattendus. J’étais affreusement présomptueux mais tel était mon but.

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 27 Jan - 13:26

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 27 Jan - 16:03

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 27 Jan - 17:12

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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 27 Jan - 19:30

C'est lui qu'a commencé !


Je m’étais laissée complètement retombée sur Micka, la tête posée sur son torse, alors que ma mère caressait légèrement sa peau. J’écoutais pulser contre mon oreille son cœur qui battait encore à la chamade, même si nous étions ainsi depuis une bonne dizaine de minutes. Mais cela ne m’étonnait pas vu que le mien en faisait de même. Je reprenais peu à peu mon souffle et une respiration normale, callais dans ses bras. J’avais besoin d’une bonne douche, c’était indéniable. Et lui aussi. Nous étions en train de salir un peu plus ses draps, même si pour l’instant je me refusais d’esquisser le moindre mouvement. Je voulais juste pour l’heure restait encore un peu contre lui, sous sa couverture, à ne penser à rien d’autre qu’à ce qui venait de se passait entre nous. D’ailleurs je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, niaisement ok je l’avoue, même si heureusement il ne pouvait pas le voir, mais juste le deviner, vu que ma tête était callée juste en dessous son menton. En fait, je crois que j’étais trop sur un petit nuage pour me formaliser qu’il voit l’air radieux que j’avais. Je m’en fichais totalement, car ce n’était pas important. A cette pensée, je relevais légèrement la tête pour déposer un léger baiser dans son cou, avant de reprendre cette position. Je me sentais vidée de toute force, mais étonnamment bien. Enfin pas si étonnamment que ça finalement.
Je n’attendais pas de réponse tu sais. Aucune obligation Comme nous nous l’étions toujours dit. Entre nous cela ne pouvait fonctionner que si nous n’essayons pas de nous contraindre ou nous obliger à faire des choses que nous ne voulions pas. Je lâchais un éclat de rire, avant de rajouter. Quoi que si… Tu étais obligé. Car c’est connu un homme est obligé de dire à une femme qu’il l’aime après qu’elle lui ait fait une pipe Je rigolais de plus belle. C’était un crédo que je l’avais déjà entendu prononcer à un de ses copains qui ne comprenait pas pourquoi sa copine n’avait pas été contente quand il n’avait rien dit après une vague histoire de placard à balais. Aux paroles du renégat, j’en avais recraché mon verre que j’étais en train de siroter, et avais eu le fou-rire de ma vie. Ceux à quoi il avait ajouté d’un ton las qu’il fallait pas faire attention à moi, parce que je n’étais pas comme toutes les autres et que ça comptait pas du tout. Et il avait entièrement raison même si je lui avais fait une grimace. Cela remontait à très longtemps maintenant, trois ou quatre ans quelque chose de ce genre-là. Pour autant j’avais retenu sa remarque à mon sujet. Je n’étais pas du tout comme toutes les autres et je n’en étais pas peu fière. J’étais unique et c’était ce qui comptait le plus à mes yeux. Parce que c’était moi qu’il voulait et à qui il venait de faire l’amour comme un Dieu descendu du ciel. A moi, et à personne d’autre.


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MessageSujet: Re: C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé]   C'est lui qu'a commencé ! [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 27 Jan - 20:16

La journée se terminait d’une façon bien étrange. Enfin non... pas étrange. Inattendue. Mathie reposait désormais à côté de moi, dans mes bras. J’étais complètement mort et je supposais qu’elle aussi. L’un comme l’autre, nous avions quelques difficultés à reprendre notre souffle correctement, ce qui n’avait rien de tellement étonnant. Ce genre d’exercices, quoi qu’agréable valait toutes les séances de sports et je n’avais pas lésiné sur la dépense d’énergie. Elle méritait infiniment tout ça et plus encore. Sa peau nue contre la mienne, ses caresses sur ma peau, c’était une belle conclusion.
J’avais resserré mes bras autour d’elle, je n’avais franchement aucune envie de bouger ne fut-ce qu’un orteil. Je ne pouvais apercevoir le sourire qui ornait le visage de Mathie mais je n’étais pas loin d’avoir le même sourire béat. Avec la meilleure volonté du monde, j’aurais été incapable de le décrocher de mon visage, j’étais connement heureux. Ça n’avait pas été du sexe pour du sexe ni une partie de jambe en l’air. Il y avait eu plus derrière, tellement plus que je n’avais osé l’espérer. Je décidais, après le léger baiser qu’elle venait de poser sur mon cou, que non, je ne bougerai pas mes fesses, pas même de quelque millimètre. Nous nous étions donné l’un à l’autre, sans retenue aucune. Tout du moins, je bougeais pour une seule raison, me saisir du reste des couvertures. Maintenant... je ne bougerai plus. Même mon estomac n’avait que faire de se remplir, j’étais trop crevé pour ne fut-ce que faire l’effort de mastiquer.

Quand elle me dit qu’elle n’avait eu besoin d’aucune réponse de ma part, je souris. Plus encore quand elle ressortit cette vieille histoire du fond des tiroirs. Je me mis à rire. « Oh... tu n’es pas comme les autres, ça ne compte pas. » Je me souvenais parfaitement de ce que j’avais dit, cette histoire avait fait le tour de mon cercle d’ami à la vitesse de la lumière. Ils avaient tous grillé quinze plombe avant moi que j’étais amoureux mais ils n’avaient jamais rien dit, pour je ne savais quelle raison. « Sans déconner... Mathie. » Je relevais son menton en souriant, pour la regarder dans les yeux. « Je le pense vraiment sinon je ne l’aurais pas dit. Je t’aime. » J’embrassais son front puis ses lèvres. « Et puis de toute façon, c’est marqué sur mon front. Rien de nouveau à Louisville. » Ce qui était on ne peut plus vrai. Je l’aimais et ça n’était pas nouveau. La seule différence, c’était qu’elle le savait et que j’étais totalement à sa merci. Cette vieille histoire qui était vite devenue une blague en était la preuve, j’étais juste trop aveugle et idiot pour ne pas m’en rendre compte à l’époque.
Alors que je la détaille, éclairée faiblement par la bougie, mon regard se pose sur sa bosse. Finalement... je devrais remercier ce type même son envie de le frapper ne s’était pas apaisée. Il nous avait permis de nous voir et d’avoir une discussion plus que salutaire pour notre couple. J’étais vraiment un connard de première de me dire que ce type qui avait perdu sa mère, m’avait rendu service. Je me haïssais rien que pour ça. J’enfouis mon visage dans ses cheveux. Le faisait ressortir de moi le meilleur comme le pire, j’allais devoir m’y faire.
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