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Mathilda Solveig Fontaine

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Mathilda Solveig Fontaine
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Holding on and letting go [Livre I - Terminé] - Page 2 Mathiiie



MessageSujet: Re: Holding on and letting go [Livre I - Terminé]   Holding on and letting go [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 26 Déc - 22:26



Holding on and letting go

La compagnie de Mickaël me faisait un bien fou. J’avais besoin de pouvoir dire tout haut ce qui hantait mon esprit. J’avais besoin de me retrouver avec un ami, le meilleur qui soit d’ailleurs. Je passais mon temps à prendre soin des autres, et quelques fois, comme en cet instant, j’avais besoin que l’on prenne un peu soin de moi. Je ne m’ouvrais pas vraiment en temps normal, pour ne pas dire jamais. Je ne pouvais pas m’accorder vraiment ce luxe avec tout ce qui se passait au dehors. Je ne l’avouerais jamais, mais Lyra représentait certaines fois une charge très lourde à assumer. Je devais avant tout penser à elle, penser à elle à mon détriment. Ma vie sentimentale était au point mort d’ailleurs par ce fait. Je ne pouvais pas me permettre de me disperser, de faire passer quelque chose ou quelqu’un avant elle. C’était quelque part ma « rédemption » pour toutes les erreurs que j’avais commise par le passé. Elle était une seconde chance, et je ne pouvais pas ; non je ne voulais pas gâcher. Tant qu’elle aurait besoin de moi, ma vie tournera autour de la sienne. Et dès lors qu’elle pourra voler de ses propres ailes, alors là, seulement là, je pourrais de nouveau me préoccuper que de moi-même. J’avais conscience qu’en agissant ainsi, je passerais à côté de nombreuses choses, que je pourrais sans doute jamais récupérer. J’avais fait le choix de laisser s’envoler la moindre chance que j’aurais pu avoir avec le garagiste, et bien qu’il m’arrive souvent de vouloir revenir sur cela, j’assumais cette décision. Si je l’avais repoussé en lui disant clairement qu’il ne pourrait jamais rien se passait c’était aussi pour lui. Je ne pouvais pas lui demander d’attendre quelque chose qui, sans doute, n’arriverait pas avant très longtemps, ou jamais. Cela aurait été égoïste. Hors je ne voulais pas être ce genre de personne. Je voulais être la fille dont serait fière ma mère, être la fille digne de son affection. Hors je savais très bien qu’avant sa mort, elle ne me considérait plus ainsi. Sinon, pourquoi aurait-elle rangé au fond d’un placard la moindre photographie sur laquelle j’apparaissais et jetais tous mes jouets, toutes mes affaires? Pourquoi aurait-elle tout légué à Lyra ? Oh non, je ne lui en voulais pas pour ça, comment le pourrais-je ? Je me blâmais moi-même et non elle, sans doute à tord. Toujours est-il que je ne me refusais le droit de penser à moi pour l’instant aussi dur que cela puisse être. Il m’arrivait comme ce soir, de m’écarter un peu du chemin que je m’étais tracée. J’en avais besoin, pour relâcher la pression, et avancer de nouveau. J’avais besoin de pouvoir à mon tour être dorlotée et rassurée comme tout être humain. Seulement là, je lâchais un peu les armes et me permettais de faire des choses dont j’avais envie, vraiment envie.

Etrangement, à chaque fois, il y avait Mickaël dans l’équation.

Ses mots étaient doux et rassurants. Il savait quoi me dire pour me remonter le moral, pour me faire de nouveau croire qu’il y avait un avenir et que toute cette folie avait un sens. Nous allions nous en sortir, oui nous allions nous en sortir. Nous avions tous les atouts pour cela et, il avait raison, j’avais tout fait pour que nous puissions affronter ce qui allait arriver. J’avais trouvé des armes et autres objets qui s’avèreront très utiles si une guerre éclatait. Et surtout… J’avais quelqu’un qui couvrait mes arrières, cette même personne que je protégeais également. Etrangement, en cet instant, j’avais l’impression que, tant que je serais en présence de Mickaël, rien ne pourrait m’arriver. J’étais en sécurité avec lui et ce sentiment me faisait un bien fou. Je ne pus m’empêcher de lui sourire tendrement et lorsqu’il eut finit, je vins caler ma tête contre son torse et prendre de ses mains dans la mienne. J’avais réagi de manière spontanée, sans me poser plus de questions.

Merci Micka

Que pouvais-je ajouter ou dire d’autre ? Rien. Je me sentais fatiguée et lasse de toute cette journée. Bercée par le mouvement régulier de la respiration du renégat, je fermais bien vite les yeux et m’endormais. Cela ne m’était pas arrivé de trouver aussi vite le sommeil depuis bien longtemps déjà. Je savais qu’en cet instant, rien ne pouvait m’arriver, et tout irait bien.

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MessageSujet: Re: Holding on and letting go [Livre I - Terminé]   Holding on and letting go [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 29 Déc - 22:35

Mickaël resta en suspens durant quelques secondes un peu inquiet, le temps d'évaluer la réaction de la jeune femme. Il espérait ne pas s'être trompé sur toute la ligne dans son discours. Avec Mathilda, il se sentait toujours extrêmement maladroit malgré l'apparente assurance qu'il lui présentait. Surtout depuis son anniversaire à vrai dire. Aussi quand il capta son sourire, il ne put qu'élargir le sien satisfait d'avoir ramener un semblant de stabilité dans le cœur de son amie. Il voulait être son point d'appui à défaut de pouvoir être plus. Elle se rapprocha jusqu'à venir se caler contre lui prenant dans la foulée ses mains dans les siennes. Le garagiste la laissa faire bien évidemment appréciant sa proximité plus que de raisons. Alors qu'elle clôturait définitivement cette conversation par un remerciement, il pencha légèrement la tête afin de respirer son odeur.

« De rien. Je suis aussi là pour ça, pour toi.»

Il n'y avait plus rien à ajouter et ils devraient bien finir par dormir un peu. La brunette ne sembla pas éprouver la moindre difficulté à enlacer Morphée, il la sentit se détendre et au bruit de sa respiration, il comprit qu'elle avait fini par tomber dans les limbes. Veinarde. Lui savait déjà qu'il ne fermerait pas beaucoup les yeux de la nuit. Ils s'étaient donnés matière à réfléchir ce soir et même si les questions les plus importantes trouvèrent plus facilement le chemin dans son esprit comme cette histoire de possible poursuite, la guerre, les risques, d'autres plus perturbantes vinrent également le titiller. Il n'était pas évident pour lui de tirer un trait sur les révélations du jour. Surtout quand l'intéressée s'était logée contre lui pour la nuit. Il apparaissait clairement qu'être avec elle semblait naturel et c'était tellement facile pour lui de se sentir attiré, attaché à elle. Si les choses avaient été différentes, il aurait eu l'occasion de partager ce genre de moment régulièrement, de l'avoir près de lui chaque nuit. Devenait-il sentimental ? Il ne s'en serait jamais cru capable avant. Du moins pas comme ça. Il ne mesurait pas vraiment l'étendue de son importance mais il savait à quel point elle lui était précieuse. Malgré une énormité de si, il devait pourtant se confronter à la réalité. Elle ne jouerait pas le rôle qu'il souhaiterait dans sa vie et il devait passer à autre chose. Dis comme ça, ça semblait pourtant facile, logique. Mais en réalité, ça n'avait rien de facile et encore moins de logique. Elle voulait être avec lui mais elle faisait de Lyra un obstacle. Pourquoi ne pouvait-elle pas et veiller sur elle et être avec lui ? Pourquoi ne les croyait-elle pas capable de gérer les choses de cette façon ? Il était compréhensif et il comprenait complètement la situation. Elle pouvait fixer les limites qu'elle voulait, les conditions et il accepterait sans broncher. Tout pourvu qu'ils soient ensembles. Ils pourraient gérer cette relation en accord avec le reste, il n'en doutait pas une seconde. Mais elle ne croyait pas suffisamment en ça, elle n'avait jamais cru en eux et il ne pouvait pas la forcer dans quelque chose qu'elle ne désirait pas maintenant. Bien sûr ces pensées, il se les refusait réellement. Car elles remettaient en cause toute la cohérence qu'il cherchait effrontément derrière le rejet de la caissière. Le mécanicien ne voulait pas rendre tout ça plus compliqué et il préférait laisser les événements se déroulaient comme ils le devaient. Bien que... Il souhaitait tellement plus. Enfin, il s'égarait actuellement entre sa fatigue, la journée éprouvante et la présence de la chef du groupe armé. Il finit par réussir à s'assoupir une heure ou deux pas plus et se réveilla avant que le Soleil ne pointe le bout de son nez. Il avait une bonne horloge interne, il arrivait toujours à ouvrir les yeux au bon moment, toujours avant son réveil.

Quand il émergea de son rêve, il mit quelques secondes avant de percuter où il se trouvait. Ensuite, il réalisa que Mathilda avait élu domicile dans ses bras toute la nuit. Il avait fini par poser une main sur sa nuque et l'autre sur son dos. Autant dire que si il n'avait pas dû travailler de bonne heure, il aurait bien profité de cet instant. Malheureusement, avec le trajet, il ne devait pas s'éterniser là. Il s'autorisa quelques minutes supplémentaires contre elle avant de glisser lentement et prudemment sur le côté sans la réveiller ou du moins sans trop la bousculer. Il embarqua ses vêtements à la suite et se changea dans la salle de bains en vitesse. Il plaça les fringues empruntées dans un coin de la pièce et revint dans la chambre. Il s'assit quelques instants sur le bord du matelas et ignorant si elle l'entendrait ou sentirait, il glissa ses doigts dans les cheveux de la jeune femme tout en murmurant.

« Je dois y aller Mathie. Merci pour tout. »

Il se leva et toujours aussi prudemment, emprunta à l'aveuglette le chemin menant à la porte d'entrée. Il l'ouvrit sans faire de bruits et s'extirpa de la demeure des Fontaine. Il accéléra le pas une fois dehors. Pourquoi il n'avait pas pris sa voiture pour venir jusqu'ici ? Simple et pragmatique comme réponse, il savait en connaissance de cause qu'il valait mieux économiser les réserves d'essence ainsi que la possible usure de sa voiture. Il la gardait dans son garage au cas où... Si jamais, ils devaient fuir, il voulait être sûr d'en avoir le moyen. Mickaël arriva un peu en avance sur son lieu de travail et il en profita pour boire plusieurs tasses de café. Des réminiscences de la veille le laissèrent quelque peu amer. D'autres en revanche le firent sourire. Au final, comme toujours, il ne savait plus comment se positionner et son petit doigt lui disait qu'il n'avait pas fini de se prendre la tête pour cette fille. Mais elle le méritait. Largement.


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