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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 10 Juil - 13:18



A la guerre, comme à la guerre


Effets de ce tour


Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 Lc211




Vous vous demandez ce qu'il se passe ? Au loin retentissent des coups de feu, alors que dans le ciel, les avions patrouillent toujours et semblent tourner autour de la zone. Que va t'il se passer, alors que Talbert essaie de prendre la température, que les citoyens commencent à se dire qu'ils se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment, et que les renégats s'arment... La situation dégénère lorsque les inconnus braquent leurs armes et que Mathilda tire la première


Moins de chance qu'au premier tour...


Un « 6 » permet à Huygues et Antonin de réussir à se faire entendre, et les Louisvillois commencent à battre en retraite vers la sécurité relative de leur ville.


Avec un « 5 », Mathilda tire et tue le rescapé qui visait un de ses concitoyens. L'homme, atteint en pleine gorge, s'écroule dans d'impressionnantes projections de sang.


Malheureusement, « 1 » est le résultat des rescapés. Ils réagissent d'instincts et tirent sur tout ce qui bouge en hurlant de colère et de surprise. Le carnage s'engage, les balles fusent [vous serez testés au prochain tour, vous pouvez vous cacher, fuir, combattre, ce que vous voulez!]


Avec seulement un « 2 » d'évolution générale, les nuages s'amoncellent au dessus de la tête des Louisvillois... Les militaires anglais et américains réagissent très mal à l'étincelle, hurlent et abattent tout ce qui est à leur portée. De plus, le bruit des réacteurs des avions se fait de nouveau entendre....

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 10 Juil - 13:18



A la guerre, comme à la guerre


Préambule



Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 Lc211

« Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres à Louisville. Alors que le soleil décline et que la soirée débute, le bruit des vagues s’écrasant sur la plage n’est pas ce qu’il est en temps normal. Des gerbes d’eau jaillissent en plein milieu de la mer et des bruits de moteurs d’avions envahissent peu à peu le ciel. Que se passe-t-il sur les côtes de la ville ? On ne sait pas vraiment encore. Tout ce qui est visible pour l’instant, ce sont des avions bombardant deux navires de guerre qui s’approchaient de la côte française, le « USS Covenaugh », et le « HMS Nelson » . Que font-ils là ? Pourquoi se font-ils attaquer et par qui ? Aucune idée. Tout ce que l’on sait pour l’heure, c’est que les rescapés des bâtiments rejoignent peu à peu la côte… Et contre tout attente, dès qu'ils aperçoivent des civils avancer vers eux, ils commencent à farfouiller leur uniforme... Et sortent leurs armes, en visant en direction de cette foule qui pourtant venait leur porter secours... les paroles de Talbert semblent plutôt bien tomber, mais qui sait ce qu'il va se passer?


Le sort décide pour les Louisvillois. Un coup de feu part. Le chaos commence.»

Inscrits à cette mission


Sont attendus et autorisés à poster les personnes suivantes

  1. Mathie (responsable de la mission) 0/1/1
  2. Anna 1/1/0
  3. Valentine 1/1/1
  4. JB 1/1/0
  5. Jenna 1/1/1
  6. Martin 1/0/1
  7. Lyra 0/1/0
  8. Elena 1/1/1
  9. Antonin 1/1/1



Ordre de passage


L'ordre de passage durera une semaine. Vous pouvez poster au maximum deux fois. Dans votre rp, vous devez absolument expliquer comment vous êtes arrivés ici et décrire la situation de votre point de vu. N'oubliez pas de prendre en compte les rps des autres joueurs Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 4124876892 En cas de questions, envoyez un mp au responsable de la mission Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 2249642608

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 11 Juil - 20:01

    Je détestais tellement la situation dans laquelle j'étais, entre agir et fuir, je ne savais que faire et ça ne me plaisait pas du tout. La caissière me fit alors son petit discours comme quoi je ne comprenais rien à la vie mais déjà je ne l'écoutais plus du tout, elle ne me servait à rien. Elle n'avait qu'à faire comme elle voulait après tout. Une fois qu'elle eu fini de ma lâcher sa verve, elle s'en alla comme elle était venue. Est ce qu'elle avait raison ? Au fond, je le pensais mais je n'aimais pas l'admettre, je ne l'admettrais même jamais, pas devant elle en tout cas. Je la regardais se rendre en direction d'un homme qui semblait observer comme moi la scène qu'il avait devant les yeux. Je regardais Talbert aussi. Qu'est ce qu'il faisait ? Je ne sais pas trop, il avait essayé de parler mais visiblement cela n'avait pas tellement d'importance. Les militaires qui arrivaient semblaient être menaçants, bien trop menaçant. Je voulais essayé de leur parler mais est ce qu'il me comprendrait ? Mathilda et l'homme qu'elle avait appelé semblaient être en mesure d'évacuer la plage, grand bien leur en face. Enfin, c'est ce que je pensais parce que la bonne femme sortit un flingue de nul part et tira sur l'un des militaires qui arrivaient dans notre direction le touchant de plein fouet afin que celui-ci ne touche pas Talbert. Je croyais être dans un rêve, c'était terrifiant. Depuis quand avait-elle une arme ? Depuis quand savait-elle tirée ? Je me posais des questions sur son compte. Qu'est ce qu'elle voulait vraiment ? Tous nous faire tuer ou quoi ? Si elle pensait que je n'étais pas réfléchie, elle l'était de toute évidence encore moins que moi. Et justement, les rescapés se sentent directement oppressés et commence à tirer sur tout ce qui bouge, comme s'est étonnant. Si son arme avait pu s'enrailler à celle-ci, nous n'en serions peut être pas là. Déjà que c'était mal embarqué, alors là, c'est encore pire que tout. Ces civils qui veulent joués les héros, surtout elle, ce n'est pas son premier coup d'éclat. Qu'est ce que je devais faire là tout de suite ? La plage se vidait d'un côté, avec les Louisvillois qui partaient en direction de leurs maisons et de l'autre côté les rescapés qui arrivaient et qui commençaient à tirer un peu trop vite sur ce qu'ils avaient devant eux. Ils n'avaient aucune stratégie d'attaque, ça se sentait, ça se voyait, ils réagissaient simplement à l'étincelle se nommant Fontaine ! J'avais une furieuse envie d'aller lui prendre son arme et de la menacer avec mais ça ne rimerait à rien. Je décidais donc de prendre mon courage à deux mains, me rapprochant de Talbert, afin que nous soyons deux de fronts. Peut être que nous aurions un peu de chance et que les militaires comprendraient que nous ne leur voulons aucun mal ... Il aurait fallu que je fasse une petite prière quand je me lançais dans la bataille, mais je n'étais pas croyante, le sort était donc entre mes mains, tant pis si je finissais en passoire.
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 12 Juil - 15:54


La douleur lancinante de mon bras commençait déjà à monter le long de ma nuque. Que devais-je faire ? Je ne pouvais pas demander au maire de me lâcher ici, alors que les tirs avaient repris. Je ne pouvais pas me plaindre alors qu'il m'emportait à sa suite en sureté. Et puis, si je lui arrachai ma main en cet instant, qui pouvait m'assurer qu'il irait lui-même se cacher ? Il était pourtant le maire de cette ville, et qu'importait que d'autres le critiquent ou veuillent sa place : il ne pouvait pas mourir ici. Alors, même si mon bras finirait par se disloquer de mon épaule, il fallait le supporter encore un peu.

Puis des cris résonnèrent à l'intérieur de mon crâne, des cris de surprise, de rage et de douleur. Par dessus les détonations, les cris s'insinuaient dans mon cerveau pour mieux le brouiller. Je n'étais plus capable de comprendre comment mettre un pied devant l'autre et ma main lâcha celle de Martin. La douleur avait atteint ma tête en même temps que les cris. J'avais envie de vomir, de crier, de pleurer, et même de mourir ici, d'une balle comme fut mort mon défunt mari. Mais voilà, je ne faisais plus rien, pas un seul geste, pas un seul mot. Rien. Je m'imaginai de nouveau tomber dans les pommes alors qu'il ne le fallait pas. Comme ce jour, au milieu d'une rue prise par la panique générale.
Mais je ne pouvais pas me le permettre.
Je relevai la tête, comme si je pouvais voir ce qu'il y avait devant moi. Il ne devait plus rester longtemps avant que je ne puisse penser à souffler, alors il fallait reprendre le contrôle. Cette absence me semblait avoir duré une dizaine de minutes, mais en réalité il ne s'était écoulé qu'une ou deux minutes décisives. Je ne pouvais plus hésiter. *Il est temps d'être téméraire, Elie.* Je cherchai rapidement la main du maire, et une fois que je l'eus attrapée, je repris notre fuite vers la sureté. J'espérai qu'il n'ait pas tenté de me parler parce que mon esprit s'était fermé au maximum. Je n'étais pas vraiment capable de penser correctement.

C'est alors que je pris conscience de feu dans ma gorge et mes poumons. Le sable me brûlait à chaque inspiration. Je ne pourrais pas courir éternellement. Mais déjà je pus poser la main sur une première maison et m'arrêter. Ma propre maison me semblait bien trop loin pour le moment. Il fallait abandonner l'idée de pouvoir se recroqueviller dans un coin, jusqu'à ce que les heures passent puis les jours. Il me fallait rester là et calmer tous ces mots qui emplissent mon esprit. Une question me vint alors : la guerre allait-elle arriver jusqu'à la ville ?

~ Laissez-moi là, c'est bon, ça ira. Ne jouez pas les héros et allez vous cacher. C'est le mieux que vous puissiez faire, Monsieur Huygues.


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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyVen 12 Juil - 20:33

Il était grand temps pour moi de mettre en pratique ce que ma sœur avait pu m’apprendre au cours de toutes ces années (et même ce que j’avais pu faire à ma JAPD 6 mois auparavant.) Quoiqu’il en soit, je ne pensais absolument pas à ça, certes la scène face à moi aurait pu être digne d’une scène de champ de bataille dans un film ou je ne sais pas. Mais tout cela était bien réel, et même si ça ne me plaisait pas beaucoup, j’allais vers les premiers blessés, les tirs avaient volés de partout, j’en entendais encore. Par où commencer ? Qui était le plus urgent très sincèrement, je vis toutes sortes de personnes, des jeunes des vieux, qui courraient partout, je ne savais pas qui prendre en charge en premier, en vérité tous étaient terrifiés, même moi je l’étais, surtout qu’un peu plus loin on avait l’impression que ça continuait d’essayer une quelconque négociation. A quoi bon ? C’est aussi soudain que j’entendis la voix d’Annabelle, jeune fille qui j’avais choisi d’héberger chez nous, les Fontaine, pour lui permettre d’avoir un toit en tant que réfugiés. Elle ne connaissait rien ni personne, et dans ma bonté extrême un peu de compagnie à la maison ne me déranger absolument pas outre mesure, bien au contraire. Pour autant ça n’avait absolument pas plu à ma sœur qui elle avait très mal pris le fait qu’une intruse vienne vivre à la maison… Mais j’avais fini par avoir le dernier mot comme à chaque fois, je me retournais vivement, ne m’y prenant pas par 4 chemins je dis de suite « Il faut aider les blessés, suis moi. » L’idée qu’elle ne sache pas faire les premiers soins ne me traversait même pas l’esprit. En fait, pour moi il était juste indispensable qu’elle le sache sans quoi elle était des plus inutiles sur ce champ de bataille. Je ne pris pas d’autres mesures avant Annabelle l’entrainant juste par la main, vers un groupe de gens un peu reculé, il y avait trop de foule autour en cercle, en plus de la panique, tout le monde n’était pas bien. Des enfants, des personnes âgées, des adultes, tous cherchaient à s’extirper du sable pour aller d’autant plus vite. Ne pas trop s’approcher de la plage, rester à l’écart voilà les consignes de Mathie, c’était la règle numéro 1. La règle numéro 2 se casser le plus rapidement. Je voyais une personne accoudée à une autre cherchant à s’en sortir, sa jambe en sang me laissait imaginer le pire… Pensant, ou tentant de me dire, qu’il ne s’agissait que d’une égratignure, je vins la soutenir de l’autre côté. « Remontez les plus vite possible vers le haut, vous mettre à l’abri » . Mon ton se voulait autoritaire, cherchant à leur faire comprendre qu’il n’était pas le moment de discuter avec moi sans que je prenne des gants. Ce n’était pas le moment. Dans leurs yeux je vis qu’écouter les conseils d’une gamine de mon âge ne semblait pas leur plaire, mais mon regard qui aurait pu tuer quelqu’un à cet instant leur fit rapidement comprendre que ce n’était exactement le temps à la discussion. Une autre personne vint me relayer, je me dirigeais vers un second groupe où quelqu’un semblait un peu plus mal au point, ce n’était pas possible, je n’avais ni eau, ni compresses, ni rien du tout. Juste mon imagination. Les premiers soins ? Quel drôle d’idée ! Sur le sol, je ne comprenais pas comment c’était possible, pourquoi s’était-on fait attaquer de cette manière… POURQUOI ? Le mettant en position latérale premièrement, je cherchais de l’aide de quelqu’un, je ne pouvais pas m’en occuper seule non plus. Annabelle ? Annabelle devait être dans le coin. Il fallait que l’on se mette à l’abri le plus vite possible… Au loin j’entendis comme un ordre de rejoindre nos demeures, j’étais en recul par rapport à la plage, mais ce qui me permettait quand même d’être au milieu de la panique aussi, les gens me voyaient à peine, je m’occupais de la personne qui était allongée sur le sable, elle n’était pas morte, je l’entendais encore respirer. Tombée de fatigue ? De peur de mal ? Je ne savais pas. Un coup de feu, je vis sa jambe parallèlement à cela qui était dans le même état que le précédent, bordel s’était-il tous pris les rochers ou quoi ? Se faire piétiner par les autres ne m’aidait pas nécessairement à réfléchir. Un coup de feu en avaient entraîné une rafale, il était grand temps qu’on dégage. « Ok ! Très bien. On va bouger d’accord, plus lentement. Mais il faut qu’on dégage rapidement de là. Avant que ça ne remonte vers nous. » Je me doutais que ce n’était pas des tirs dans les jambes, mais avec les rochers, je pris mon foulard qui me servait de ceinture, serrant au-dessus de la blessure. Et je l’aidais à se relever. Captant un mot sur deux. « Annabelle ! Faut qu’on remonte. Vite ! » Tout était en train de s’agiter en bas comme jamais, ce n’était pas le bon endroit, le bon moment. C’était la poisse !
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 14 Juil - 18:12

Elena m'avait-elle reconnue ? Comment le savoir ? Je n'osais pas lui parler une nouvelle fois et elle non plus. Pourquoi ne me parlait-elle pas ? Pourquoi se laissait-elle faire ? A bien y réfléchir, j'en conclus qu'elle m'avait reconnue mais qu'elle préférait faire semblant. Pour quelle raison ? Elle voulait survivre et ce n'était pas sur cette plage maudite qu'elle y arriverait. Pour une fois, son raisonnement se rapprochait du mien. Bien ! *On est sur la bonne voie pour se comprendre !* me dis-je ironiquement.

Derrière nous, éclatèrent soudain des coups de feu et des cris. Je me crispai d'un coup tout en broyant de plus belle la main d'Elena. *Je ne me retournerais pas.* C'était égoïste d'essayer de vouloir sauver une seule personne, mais pour le moment, je ne pouvais pas faire marche arrière. Je me promis de revenir une fois Elena en sûreté. Elle lâcha soudain ma main et se mit à tituber. Elle semblait au plus mal, se tenant la tête, murmurant des propos incohérents. Je l'interpellai, très inquiet :

"Elena, que vous arrive t-il ?"
A cet instant, je m'en fichais qu'elle me reconnaisse ; je voulais juste savoir si elle allait bien. Comme je ne récoltais pas de réponse, je m'apprêtais à lui prendre la main pour l'entraîner encore, mais ce fut elle qui agit la première en me tirant vers la sortie. Je ne savais pas comment elle se repérait dans le noir mais nous allions dans la bonne direction. En fait, nous n'étions plus très loin des premières maisons. Nous nous arrêtâmes enfin, à bout de souffle. Je crevais de chaud et ne voyait plus très clair. Enfin, elle prit la parole, me recommandant de m'enfuir et de ne pas jouer les héros. Dans un sens, elle avait du culot de me donner cet ordre. Mais cela me faisait plaisir car cela voulait dire qu'elle tenait à moi.
Sauf que je n'allais pas suivre son conseil. Je ne voulais pas lui mentir non plus, sinon nous n'allions pas repartir sur de bonnes bases.

"De rien Elena, ce fut un plaisir de te sauver." déclarais-je d'abord. Non, ce n'était pas le moment de faire de l'humour mais cela me permettait de l'énerver. J'espérais que son instinct de survie et sa colère envers moi la poussent à se cacher au lieu de revenir sur la plage et surtout lui permettent de survivre. J'étais passé au tutoiement sans faire gaffe, de toute façon, ce n'était pas non plus le moment de prendre des gants.
"Je vais retourner sur la plage pour voir si je peux aider à sauver d'autres personnes. Je me sens l'âme d'un grand héros ! Mais promis, je ferai attention à moi, merci de t'en soucier," ajoutais-je avec malice.

En courant vers la plage, je regrettais de ne pas avoir de bouteille d'eau. J'avais la gorge sèche ! Mais je devais laisser ses considérations personnelles en plan. Une foule en panique remontait vers moi. Je mettais mes mains en porte voix pour les orienter vers une autre direction que celle qu'Elena avait prise. J'avais toujours peur qu'elle se trouve sur la voie de ces fous et se fasse piétiner.
Dans cette foule, je reconnus enfin un visage familier. La petite horticultrice que j'avais prise en pitié et aidé dans ses démarches administratives !

Je m'interposai entre elle et d'autres Louisvillois et lui attrapai le bras pour la tirer du troupeau :
"Valentine ! Vous vous rappelez de moi ? Venez, vous allez vous faire piétiner !"
J'avais en mémoire la dernière foule paniquée que j'avais cotoyée, après que le fermier désespéré ait tiré sur le lieutenant Raulne et touché Mathilda Fontaine. Étais-je traumatisé ? Sûrement.
"Vous n'avez rien ? Savez-vous ce qui se passe là-bas ?"
J'avais tellement été pris dans mon sauvetage que je n'avais pas compris qui avait tiré sur qui. J'espérais qu'elle puisse m'aider avant qu'elle ne décide de me fausser compagnie pour aller sauver sa peau.

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 19:38

    Tel un véritable troupeau de gnous, les citoyens commençaient à rebrousser chemin. Enfin, ils avaient compris que ce n'était pas dans leur intérêt de rester là... En effet, plus le temps passait, plus les rescapés se montraient menaçants. Avec son porte-voix improvisé, Antonin parvenait à faire retraiter la populace. Quel travail affligeant... Il n'avait pas que ça à faire s'occuper des petites gens. Il se devait de rester à l'affût de la situation principale afin de recueillir des informations. Cependant, il y avait une chose qui primait sur cela pour l'instant : la préservation de la couverture. Refuser d'aider à l'évacuation l'aurait compromise. Tout cela c'était à cause de cette énervée de civile qui avait cru bon de demander son aide... Mais bon, maintenant qu'il y était, autant être efficace.

    C'est à ce moment que tout bascula. De la situation précaire peu enviable, mais tolérable, on passa au chaos. Pour cela, il ne suffisait que d'un geste stupide. Un seul mouvement inconsidéré et la balance chavirait. Alors qu'il était dos à l'action, le Moscovite entendit un coup de feu. Dans la seconde, il se retourna pour apercevoir la civile qu'il était venu aider en position de tir.

    "Quelle idiote !" pensa-t-il.

    À quoi pensait-elle ? Comment était-il possible de croire que c'était la chose à faire en pareille situation ? C'est pour cela qu'on ne donne pas d'armes aux civils... À cause de gestes inconsidérés qui mettent la vie des autres en danger. Un tel acte allait à l'encontre de tout ce qu'on avait apprit à Antonin lors de sa formation. Le désavantage numérique était l'une des pires choses qui puisse arriver en situation de guerre. Et elle, la bonne-femme, elle tirait dans le tas. Bravo vraiment... N'avait-elle pas pensé au militaire qui était à leur merci en ayant essayé de parlementer ? Son cas ne se discutait même plus. Il était soit mort, soit mort...

    Abandonnant sa pancarte et sa poubelle de tôle, Antonin eut le reflex de se coucher et au sol en une fraction de seconde. L'épaisseur du sable le camouflait assez pour qu'il ne fasse pas une cible évidente d'autant plus qu'il était assez loin du rivage. Il vit que le tir de la civile avait atteint mortellement un rescapé. Mauvais signe... En effet, ceux-ci se mirent à répliquer au centuple. Ayant les nerfs complètement à vif (probablement à cause de ce qu'ils venaient d'affronter), ils se mirent à faire feu d'une façon complètement désordonnée qui convenait mieux à l'armée de Somalie qu'à celles américano-britanniques coalisés. Un spectacle vraiment affligeant.

    Cela dit, Antonin n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage. Sa priorité était de survivre au feu ennemi. Jamais il ne pensa à dégainer son arme et à riposter. Cette idée était bien trop saugrenue... Il entreprit alors de ramper rapidement vers son talus. Là, il serait en sécurité. Toujours en utilisant l'épaisseur du sable comme couverture, il fit son chemin le plus vite possible jusqu'à sa cachette. La main sur son poignard, il était prêt répondre à une attaque au corps à corps. Le Moscovite espérait que personne ne l'avait vu ramper dans un tel chaos. Ainsi, il passerait peut-être inaperçu. Sa respiration et ses battements cardiaques filaient maintenant à une vitesse inouïe. Il ne ressentait pas de la peur, mais bien de l'excitation. Peut-être était-ce l'adrénaline du combat. Certes, Antonin c'était déjà retrouvé dans des situations pour le moins stressantes, mais jamais en temps de guerre. Puisse-t-il être à la hauteur.
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 21:09



A la guerre comme à la guerre

Il fallait vraiment qu’un jour, j’arrête de penser aux autres et que je ne pense qu’à moi. Etre égoïste n’était pas mon genre, mais cela m’éviterait bien des soucis. J’avais encore pris le parti de défendre un militaire, l’empêchant de se faire descendre. Car, cela ne faisait aucun doute que ses pourparlers n’avaient aboutis à rien. Le rescapé en face de lui ne s’était qu’encore plus montrant menaçant, en enlevant le cran de sécurité de son arme. Mon réflexe fut donc de tirer et de le sauver d’un mauvais pas. Sans doute serais-je prise pour la responsable ? Pour une folle furieuse qui foutait la merde ? En attendant je venais de sauver les miches à un militaire, et ça personne ne pourrait le nier. Je me doutais bien qu’ils tireraient aussi en retour, mais cela n’avait été qu’une question de temps, et cela avait permis de sauver la vie d’un des hommes de Raulne. Ce n’était plus une dette qu’il allait avoir envers moi, mais un paquet. Ces hommes étaient vraiment des incapables. L’autre bonne femme ne servait franchement à rien. Elle faisait la belle avec son arme, mais ne faisait que ça, rien de plus. Pas étonnant que le lieutenant soit aussi à fleur de peau. Avec l’entourage qu’on lui avait donné… Je suis contente de voir que mes leçons de tirs avaient payé, et que mon bras retrouvait toutes ses fonctions. Je fis mouche, et l’abattais au premier coup. Cela va vous paraitre horrible, mais je ne ressentais rien, si ce n’était de la satisfaction. En même temps, ce n’était pas le premier que je voyais mourir. Pour avoir travaillé dans un hôpital en tant qu’interne, des morts on en voit passer à la pelle, des gens que nous n’avons pas su ni pu sauver. Mes premiers cadavres m’avaient affecté… Celui-là non. Parce que je savais que j’avais fait le bon choix, que j’avais prise la bonne décision. Foutez vous à couvert et rejoignez la ballade ! Et dites à votre collègue de se bouger un peu le cul si vous ne voulez pas pourrir ici ! Bon sang, vous êtes des soldats entrainés ou des femmelettes !? . Même moi je faisais beaucoup plus qu’eux. J’attendais que les tirs fusent un peu moins dans ma direction pour sortir la tête de ce qui me servait de couvert, et de retirer quelques balles. Je visais surtout des bras et des jambes, pour les ralentir dans leurs cadences. Ensuite j’avançais rapidement accroupie, me galérant dans le sable, vers un endroit plus proche de la ballade, mais qui m’offrirait un bon couvert. Ce n’était pas facile, mais je n’avais pas le choix. Je finis par me retrouver nez à nez avec le russe nouvellement arrivé. Et face à l’ironie de la situation, je ne pu m’empêcher de lui dire Bienvenue à Louisville au fait ! Vous n’êtes sans doute pas prêt à oublier votre séjour chez nous.

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 23:15



A la guerre, comme à la guerre


Effets de ce tour


Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 Lc211




Vous vous demandez ce qu'il se passe ? C'est le chaos ! Les survivants des naufrages allaient tirer quand Mathilda a ouvert le feu, abattant un soldat ennemi. Le bruit des réacteurs d'avions de combat se fait à nouveau entendre...


Je n'ai jamais vu une chance pareille ! Talbert est tout proche des soldats ennemis quand ceux ci ouvrent le feu à tout azimut... Ils ne le touchent pas, ce qui lui laisse le temps de rejoindre d'instinct un couvert ou de se carapater ! Une balle lui frole le bras droit mais ne laisse qu'une mince entaille, son « 5 » a presque fait un miracle !


L'inconsciente Jenna fait exactement le même « 5 » et sa folle témérité lui permet de ne pas être touché ! Sait elle seulement ce qu'elle fait ou s'entraîne t'elle juste au jogging ? Elle semble courir sous les balles sans but précis autre que celui de se faire tuer, mais pour l'instant elle a un répit, les balles ne faisant que la frôler !


Avec un « 5 » également et vue la distance, Elena n'a rien, elle n'entend que des coups de feu plus loin, ce qui va sans doute l'inciter à rentrer chez elle ! Espérons qu'elle ne se fasse pas toucher par une balle perdue... Quelle mouche a piqué Martin d'abandonner une aveugle à son sort ?


Lyra obtient un « 6 », ce qui la rend elle aussi totalement intacte, no problem, rien du tout, quedal ! Les militaires ne semblent tout simplement pas s'intéresser à elle et la laissent s'enfuir.


Un « 6 » aussi pour Martin, bande de mouleux ! Il n'a rien, n'est pas inquiété ! Les tirs des américains et des anglais se perdent partout, frappent le sable et éclabousse la progression ou la fuite des français... Mais sans les toucher pour l'instant, un vrai miracle !


Valentine a moins de chance. Un « 2 » lui vaut qu'une balle perdue lui érafle le cuir chevelu côté droit, faisant immédiatement couler beaucoup de sang sur son visage et dans son cou. La blessure esst superficielle, mais comment va réagir la jeune femme à pareille effusion de sang ?


Antonin obtient lui aussi un « 2 ». Heureusement, il est bien planqué et à plat ventre. Pour autant, l'ennemi l'a repéré et le vise. Eclaboussé de sable par la saturation des tirs sur sa position, Antonin est mal barré !


Moins douée que précédemment, le « 1 » de Mathilda ne fait que toucher... Le vide. Ce n'est même pas suffisant pour faire baisser la tête aux adversaires du groupe, qui la prennent d'ailleurs pour cible ! Heureusement, elle a le temps de rejoindre Antonin avec un « 4 » avant d'être elle même sous l'effet de suppresion des tirs ennemis, qui la plaquent au sol.


Vous avez encore du pot... La situation générale semble s'améliorer, des jets français survolent la zone dans un rugissement assourdissant ! Ils font demi tour et piquent sur la plage... Leurs canons crachent leurs projectiles de mort, qui saturent la place de projectiles de gros calibres des plus mortels. Les naufragés sont fauchés et pulvérisés, éclaboussant le grève de chair et d'hémoglobine. Manque de pot, Antonin, Mathilda, Martin, Valentine, Talbert et Jenna sont aussi dans la zone de tir et seront testés au prochain tir ! Les autres peuvent quitter la mission dès leur prochain post en rejoignant Louisville...



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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 17 Juil - 23:15



A la guerre, comme à la guerre


Préambule



Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 Lc211

« Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres à Louisville. Alors que le soleil décline et que la soirée débute, le bruit des vagues s’écrasant sur la plage n’est pas ce qu’il est en temps normal. Des gerbes d’eau jaillissent en plein milieu de la mer et des bruits de moteurs d’avions envahissent peu à peu le ciel. Que se passe-t-il sur les côtes de la ville ? On ne sait pas vraiment encore. Tout ce qui est visible pour l’instant, ce sont des avions bombardant deux navires de guerre qui s’approchaient de la côte française, le « USS Covenaugh », et le «  HMS Nelson » . Que font-ils là ? Pourquoi se font-ils attaquer et par qui ? Aucune idée. Tout ce que l’on sait pour l’heure, c’est que les rescapés des bâtiments rejoignent peu à peu la côte… Et contre tout attente, dès qu'ils aperçoivent des civils avancer vers eux, ils commencent à farfouiller leur uniforme... Et sortent leurs armes, en visant en direction de cette foule qui pourtant venait leur porter secours...  les paroles de Talbert semblent plutôt bien tomber, mais qui sait ce qu'il va se passer?


Le sort décide pour les Louisvillois. Un coup de feu part. Le chaos commence... Les balles fusent de partout, mais ne font aucune victime supplémentaire par miracle ! Mais un raid aérien d'avions français permet de massacrer l'assaillant... Tout en manquant de toucher ceux restés à proximité !»

Inscrits à cette mission


Sont attendus et autorisés à poster les personnes suivantes

  1. Mathie (responsable de la mission) 0/1/1/1
  2. Anna 1/1/0/0
  3. Valentine 1/1/1/0
  4. JB 1/1/0/0
  5. Jenna 1/1/1/1
  6. Martin 1/0/1/1
  7. Lyra 0/1/0/1
  8. Elena 1/1/1/1
  9. Antonin 1/1/1/1



Ordre de passage


L'ordre de passage durera une semaine. Vous pouvez poster au maximum deux fois. Dans votre rp, vous devez absolument expliquer comment vous êtes arrivés ici et décrire la situation de votre point de vu. N'oubliez pas de prendre en compte les rps des autres joueurs    Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 4124876892  En cas de questions, envoyez un mp au responsable de la mission  Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 2249642608

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 18:36

Juste après posé la question fatidique à Valentine - c'est-à-dire un résumé rapide de l'évolution de la situation dont j'ignorais les tenants et les aboutissants, ayant été loin de l'action un certain temps, dans un élan héroïque et égoïste pour sauver Elena - je me rendis compte que la réponse se trouvait sous mes yeux. Et que ce n'était pas le moment de discuter et d'échanger des banalités sur le temps, la plage, la mer, et accessoirement sur les tirs qui claquaient dans le vent autour de nous. Je comprenais bien tout seul qu'il y avait deux camps en présence : des militaires étrangers très énervés, et des civils en panique. Rectification: tous ne paniquaient pas. Les soeurs Fontaine, par exemple. L'une tentait tant bien que mal de soigner quelques blessés - geste héroïque ! - et l'autre... L'autre ? Mathilda vociférait des insanités à une militaire dont le visage me disait quelque chose. Des bribes me parvinrent sans que je fusse étonné du contenu.

Délaissant cette scène pour me reporter sur Valentine, je réalisai que je n'avais même pas fait attention à sa réponse, si réponse il y avait eu.
"Il faut pas rester là, il faut..."
Mon conseil - avisé ou évident - se perdit dans une détonation très proche. Trop proche. Je me jetais au sol et me recroquevillais - le réflexe du hérisson. Levant les yeux sur Valentine, je crus halluciner en la voyant toujours debout.
"Couchez-vous !" m'exclamais-je. "Nous allons ramper vers un abri."
Je ne croyais pas trop que nous réussirions à passer entre les balles. Mais je préférais agir plutôt que de rester immobile - réflexe du ... de l'humain ?
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 21:06

Tous semblaient m'ignorer royalement ce qui m'arrangerait plutôt pour être honnête, je voyais bien les gens qui se précipitaient vers la balade pour sauver sa peau. Moi ? Je soutenais ma victime du mieux que je pouvais avançant le plus rapidement possible, bien que j'étais ralentie il fallait bien être conscient de la chose. Enfin j'étais aussi plus ou moins à l'abri ne prenant pas la route la plus empruntée par les avions qui continuaient à bombarder, je ne comprenais plus ce qui se passait. Je ne voulais pas comprendre. Je n'étais pas loin d'atteindre la balade pour pouvoir me mettre à l'abri au moins, comme l'avait préconisé ma soeur. Oui c'était assez rare que je l'écoute ainsi mais on était aussi dans une totale optique. On était en temps de guerre, c'était maintenant ou jamais qu'il allait falloir que je l'écoute sinon j'aurai été dans une situation plus que compliquée. Une crise d'adolescence maintenant n'était très certainement pas la bienvenue en ce moment. Ou alors c'était le meilleur moyen pour énerver ma soeur en moins de deux minutes chrono à main - et encore je suis sure qu'elle pouvait battre un record de 30 secondes. Mais qu'est ce que je commençais à penser à cela, ce n'était pas du tout le moment, j'étais au bord de la balade, poussant la personne blessée de l'autre côté, allant la mettre à l'abri 30 mètres plus loin, elle pouvait continuer seule désormais. Je me retournais vers la plage pour voir où ma soeur en était, je ne la voyais pas, mais je voyais encore des tirs se propageaient, des avions qui crachaient leurs projectiles comme jamais, je redescendais un petit peu, restant à l'abri du mieux que je pouvais me mettant accroupi. Je ne repartirai pas seule c'était sur et certain cela. C'était plus fort que moi, je ne pouvais pas rester là sans agir, aider encore des blessés à quoi bon ? Vu les tirs je craignais d'autant plus me prendre un tir dans la poitrine, je restais à couvert, cherchant ma soeur des yeux. Une fois trouvée je la vie avec une autre femme, que je ne connaissais absolument pas, d'un autre oeil je vis le maire qui remontait vers la balade. Je ne pouvais pas me précipiter vers ma soeur sans y risquer pour moi même, je restais à couvert, et dès lors qu'elle me verrait j'attendrai ses instructions
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMar 23 Juil - 13:04

J'étais là, paralysée, ne sachant pas quoi faire. Les même pensées tournaient en bouclent dans ma tête, ce qui fait que je n'avançais pas beaucoup. Je n'avançais pas du tout. Ce qui était, bien entendu, la pire des choses, mais je n'arrivais absolument pas à me gérer ni à rationaliser la chose. Une angoisse monta en moi, gangrenant chacun de mes muscles, les empêchant de m'emmener loin d'ici. Je fus sortie de ma torpeur par une voix familière. Je tournais la tête machinalement, voyant le maire, Martin, qui me demanda alors si je le reconnaissais, je hochais la tête, essayant tant bien que mal de reprendre une activité cérébrale normale, alors que j'avais l'impression d'être un légume. Il m'avait attrapé le bras, m'obligeant à le suivre et à bouger, je suivais, autant que quelqu'un me mette à l'abri, parce que je n'en serais jamais capable toute seule. Il me demandait alors ce qu'il se passait, si j'avais quelque chose. Je levais les yeux, fronçant les sourcils pour chercher mes mots. Ce que j'avais vu ? La guerre sur la plage, des militaires venus dont ne savais pas bien ou, commencer à lever leurs armes devant nous, pour tirer sur des gens venus les aider.

« Il y a des .. hum.. soldats.. ou je sais pas... des gens, échoués sur la plage... qui tirent sur les ... civils, et je sais pas... je suis partie.. Pas assez loin.. je..»

Je crois que j'avais résumé le situation du mieux que je pouvais. Je trottais derrière lui, comme une enfant qu'on aurait perdue et qu'on ramène à la maison. Je continuais à marcher, quand j'entendis une détonation proche, très proche, proche. Je tournais la tête une fraction de seconde voyant Martin se baisser, et moi je me remis de face, vers la détonation et je sentais alors une balle vriller contre ma tête, frottant contre mon cuir chevelu, un contact brûlant, rapide. A quelques secondes près, je l'avais en pleine tête, à quelques centimètres, je perdais la vie, je levais la main vers l'endroit ou la balle était passé, sentant alors du sang, beaucoup pourquoi ? Je baissais la main, regardant mes doigts, je sentais que ça coulait sur ma tempe, dans mon cou, tâchant mon tee short, ça coulait. Couchez vous ! entendais-je, mais pourquoi ? Pour faire quoi j'avais déjà été touchée ? Je sentais mon propre sang, déjà couler partout, j'étais encore moins capable de bouger. De réagir, j'avais envie de pleurer, non j'allais pleurer, clairement, je ne savais pourquoi. Et puis de toute façon, je ne semblais pas capable de me gérer, pas capable de me calmer, j'avais du mal à respirer, me calmer. Alexandre ? Ou était Alexandre, que devais-je faire. Je continuais à entendre Martin, qui me disait qu'il fallait se mettre à l'abri. Je tournais la tête vers lui les larmes au yeux, le visage en sang. Je me sentais fébrile, tremblante, bredouillante. Je clignais des yeux, connaissant parfaitement les conséquences, je sentis mes larmes couler sur mes joues, se mêlant au sang. J'étais terrifiée, j'avais effroyablement peur. J'étais tremblante, que voulez vous, comment vouliez vous que je réagisse.

« Je.. qu.. Je saigne.. je .. Est.. C'est grave ? .. Je ..Je.. »

Je n'arrivais pas à me reprendre en main. Je n'arrivais pas à me calmer, à arrêter de pleurer de sangloter. Je réussis enfin m'accroupir, je passais mes mains sur ma joue, pleine de sang, je regardais mes paumes, que... que s'était il passé, on m'avait tirée dessus ? A cet instant, je me sentais incapable, profondément perdue, et terrifiée.
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMar 23 Juil - 19:06

Le hérisson qui avait pris le dessus le temps de la détonation finit par se rendormir dans sa tanière. Quant à l'humain dominé par des instincts que les animaux considèrent comme stupides, l'homme animé par une volonté plus forte que sa peur, moi, un maire dépassé par la guerre, je décidais de quitter ma posture craintive pour une attitude plus ... combative ?

Il y avait une intonation particulière dans la voix de Valentine qui m'alarma. Me relevant tout à fait, oubliant toute prudence, mes yeux s'écarquillèrent en comprenant que la détonation trop proche avait touché la jeune femme. Horrifié, je la regardais, ne trouvant pas mes mots. *Est-elle... Va t-elle ... ?* Je n'arrivais pas à conceptualiser l'idée. Et si ? Elle s'effondrait devant moi ?

Elle se mit à pleurer : cela monta petit à petit, comme une évidence étalée sur son visage encore très jeune et pur. Elle était terrorisée et moi je ne devais pas oublier mes bases de secourisme ! Mon bon sens et mes réflexes me conseillèrent de la faire s'agenouiller et de la rassurer pour que je puisse examiner la blessure. Si c'était trop grave, nous ne pourrions pas bouger et tenter de nous échapper.

"Valentine, ça va aller, venez, allongez-vous, je vais regarder ça." dis-je d'une voix que je voulus douce mais qui fut au final pressante et autoritaire. Je n'avais pas le temps pour la diplomatie et je ne pouvais pas ménager sa sensibilité.

Elle allongée et moi accroupi, nous pouvions ... allez .. diminuer un peu les risques de se prendre une autre balle, cette fois mortelle ! Car la balle avait effleuré le cuir chevelu de Valentine. Il n'y avait apparemment pas de débris dans sa plaie ; je pouvais sans risquer sortir un bandage ... euh ... mouchoir ... euh un morceau de chemise ? Allez, je retirais ma chemise le plus vite possible, j'étais en marcel en dessous et je fis de mon mieux pour comprimer la plaie et stopper le saignement.

"Valentine, vous m'entendez ? Il faut rester avec moi !" Je ne savais pas si elle allait tomber dans les pommes ou non mais il fallait qu'elle reste éveillée et m'aide à attacher la chemise. Puis nous devions nous relever et... Cela faisait trop d'actions. Je refusais de penser au futur proche morbide qui se profilait près de nous. Je comprimais du plus fort que je pouvais et je la regardais, et je lui parlais, pour qu'elle ne sombre pas.
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 9:47

À la guerre comme à la guerre.

Lorsque Lyra se retourna pour l’apostropher, Annabelle se mit à courir encore plus vite, afin de la suivre. Elle ne connaissait personne d’autre, il fallait bien qu’elle se joigne à quelqu’un. Et puis, si Lyra allait effectivement aider les blessés, elle pourrait apporter son aide, si minime soit-elle. Elles couraient toutes deux et s’approchèrent d’un homme couché à terre, la jambe en sang. La plus jeune s’accroupit pour l’aider à se relever avant que quelqu’un d’autre ne vienne prendre le relais. Puis, elle se dirigea vers un autre groupe, un peu plus loin et Annabelle la rejoignit seulement après avoir aidé un homme à se mettre un garrot de fortune autour de la cuisse, sa jambe ayant subi de lourds dommages. Enfin, elle courut vers Lyra qui avait mis un homme sur le côté et qui tentait de l’aider mais elle était seule et ne faisait pas le poids. Alors qu’elle franchissait les derniers mètres pour être à ses côtés, la jeune fille l’interpella en lui disant qu’ils devaient remonter.

« Je suis là ! Je vais t’aider à le porter ! »

Elle se mit sur la gauche du blessé, passant son bras autour de sa taille et mettant celui de l’homme autour de sa nuque. Il pesait lourd et elle avait du mal à avancer correctement avec ce poids supplémentaire. Pendant ce temps-là, Annabelle entendit vaguement un homme déclarer avec une voix forte aux citoyens de dégager de la plage. Sans blague, comme si on n’avait pas compris que c’était dangereux ! Elle n’y fit pas attention, trop préoccupée à soutenir le blessé. Ils progressaient difficilement dans le sable mais elle réussit à faire des pas en avant sans tituber pendant que Lyra le tenait de l’autre côté. Elles le menèrent jusqu’à la Ballade, le posant là. Il pouvait rester seul à présent, il ne craignait plus grand-chose. Elle se retourna vers la plage, pour observer le spectacle macabre.

Les balles fusaient de partout, les rescapés ayant ouvert le feu suite à une balle tirée du côté opposé. Qui avait tiré exactement ? Annabelle ne savait pas trop, pensant à juste titre qu’il devait s’agir des militaires. Mais plusieurs civils avaient des armes en main. Comment cela se faisait-il ? Délaissant ses interrogations internes, elle s’avança à nouveau vers la plage, repérant une femme couchée sur le sable, se tenant la hanche en grimaçant. Elle la rejoignit en quelques pas.

« Attendez, je vais vous aider ! »

Elle la prit doucement par l’autre hanche, l’aidant à se relever pour qu’elle puisse marcher plus facilement. Elles étaient presque au sommet de la plage quand quelques balles vinrent résonner autour d’elles. Merde ! Elle se coucha d’un bond, entraînant avec elle la femme qui poussa un cri en s’aplatissant sur le sable.

« Désolée mais si on reste debout, on va morfler ! »

Alors, elle continua d’avancer en rampant, tentant vainement d’aider la femme qui n’arrivait presque pas à avancer dans cette position. Elle parvint tout de même à approcher la Ballade et Annabelle la laissa se reposer un peu là, avant de rejeter à nouveau un regard sur la plage. C’était le bordel. Les gens couraient de partout, des coups de feu étaient tirés dans tous les sens et les blessés devaient se compter déjà par dizaines. Comment tout cela avait-il pu arriver en si peu de temps ?

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 13:56

    Je ne sais pas pourquoi j'avais agit de la sorte, sans doute que je voulais épauler Talbert, mais c'était du suicide. Je lui disais à l'oreille de partir d'ici que nos deux carcasses pouvaient encore servir, même si la ville allait être envahie de toute évidence par ces étrangers/réfugiés à Louisville. Sans doute qu'ils allaient joués aux tyrans avec nous et peut être même nous exécuté sur la place public. Ils étaient menaçants, c'est bien vrai, mais de là, à leur tirer dessus comme la stupide caissière l'avait fait. Tout le monde ne peut pas être un militaire, il faut qu'elle le comprenne, tout le monde ne peut pas jouer au héros, il faut qu'elle le comprenne aussi. Mais non, elle semblait être la meilleure, omnisciente, surpuissante pour se permettre de juger une situation qui la dépassait, encore plus. Elle me dépassait aussi, pourtant, j'étais bien plus habituée qu'elle à ce genre de chose mais non, elle avait plus d'expérience que moi à ce niveau, du moins c'est ce qu'elle pensait mais elle n'avait qu'empirer les choses. Il fallait conserver un maximum de munitions, sinon, je crois que je lui en aurais mis une entre les deux yeux et tout cela serait régler. Je tirais donc Talbert avec moi, je ne sais pas s'il était touché mais nous devions partir au plus vite, en direction de la ville, même si nous n'y serions pas en sécurité pour autant. La caissière vint trouver le moyen de m'énerver encore plus avec ces propos moralisateur. Des femmelettes ? Vraiment ? Je ne disais rien pour le moment, mais j'avais des comptes à régler avec elle, c'était une certitude, ces propos ne resteraient pas impunis, ça non, croyez le moi ! Nous n'avions pas été touché avec Talbert, du moins, j'en avais l'impression. Il avait son vêtement déchiré à un endroit au niveau du bras droit, mais rien de sérieux.

    " Putain Talbert, allons nous mettre à couvert, ça vaudra mieux, avant qu'on ne soit sérieusement toucher. S'ils pouvaient en mettre une dans le crâne de Fontaine, ça m'arrangerait bien. "

    Je le disais à J-B, mais elle n'était pas si loin que ça. Si elle m'avait entendu cela ne faisait aucune différence. Nous ne pouvions pas faire grand choses contre tous ces étrangers, tous ces soldats, tous ces réfugiés. Je ne sais même pas quel statut ils auraient, mais vu leur nombre, la ville allait être prise d'assaut sans que nous ne puissions rien faire. Aucune moyen d'avoir Raulne en plus de cela, c'était mauvais signe. Puis, c'est alors que les avions qui tiraient sur les navires semblent arrivés en direction de la plage, provoquant un sale carnage alors que J-B et moi même venons tout juste de nous mettre à couvert. L'adrénaline est si forte que je ne remarque même pas si je suis blessée ou pas, peut être que j'ai eu de la chance, je n'en sais rien.
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 19:40

    Repéré ! Merde, merde et merde. Antonin était là, bien planqué derrière son talus de sable. Il avait essayé de s'y retrouver sans attirer l'attention, mais il avait échoué. Il était vrai que peu de personnes se trouvaient encore sur les plages. Ceux qui restaient étaient les cibles les plus évidentes. Ainsi, le Moscovite était dans la mire des assaillants déchaînés. Tenant de se faire le plus compact possible, il recevait beaucoup de sable du fait des balles qui frappaient le monticule qui lui servait de protection. Au moins, il avait la certitude d'être à l'abri pour l'instant. Sa préoccupation était qu'avec l'avancée des rescapés, ceux-ci pourraient rapidement le surprendre par-dessus et le descendre tel un veau à l'abattoir. Antonin se dit qu'il devait bouger. Oui... Attendre que le feu diminue du fait des recharges et foncer vers une cachette dont il aurait le contrôle vers la ville. Certes, le sable ralentirait sa course, mais c'était sa seule option.

    Prenant conscience de lui-même, le Moscovite s’aperçut qu'il suait à grosses gouttes. Sa respiration et son rythme cardiaque étaient hors de contrôle. Et pourtant, il ne ressentait pas de peur. Le stress de la bataille, oui, mais pas la peur. Qu'il vive où qu'il meure lui important peu. C'était plutôt la curiosité et le désir d'accomplir sa mission qui le poussait à survivre. Jamais il n'avait ressenti de telles choses. Certes, il s'était déjà retrouvé dans des situations périlleuses, mais il s'en était toujours sortit avec flegme et contenance et avec dans l'idée de sauver sa vie. Voilà donc du jamais vu, non ?

    Alors qu'il se préparait pour sa course mortelle, Antonin fut stoppé dans son élan. La jeune femme qui avait tiré le premier coup le rejoignit dans sa cachette. Sans le laisser paraître, Antonin fut plutôt mécontent de la voir arriver. Il n'avait pas besoin d'une Mr Blonde prête à faire un carnage sans penser aux conséquences. De plus, elle semblait soit mépriser, soit ignorer la règle de base selon laquelle se regrouper afin de concentrer les tirs ennemis sur une position précaire et ainsi mettre des vies en danger était une très mauvaise idée. Mais bon, maintenant qu'elle était là...

    "Merci, mademoiselle. En effet, je n'oublierais pas ça de si tôt. Vous avez une autre arme ?"

    En effet, Antonin se refusait toujours à sortir son arme à feu. Son entraînement lui avait apprit à garder sa couverture même dans les pires situations. Cela dit, il se serait senti bien mieux s'il avait pu en dégommer quelques-uns. Mais avant que la jeune femme ne puisse répondre, un bruit assourdissant déchira le ciel. Ce n'était pas le même que plus tôt. Levant la tête, Antonin put apercevoir des chasseurs qu'il identifia comme des Dassault Rafales français. La cavalerie ! En fait, le Moscovite n'avait même pas pensé qu'ils auraient pu avoir de l'aide extérieur. Pensant que les citoyens devrait vaincre les rescapés par leurs propres moyens, il se réjouit de l'arrivée de la chasse. Mais une idée lui vint en tête. Tout de suite, il braqua son regard sur les deux militaires qu'il avait vus plus tôt. Pas de marquage ? Tir à vue donc... Voilà qui mettait tout le monde dans de beaux draps. Les pilotes savaient-ils seulement qu'il y avait des citoyens et militaires français en bas. Et puis, même s'ils le savait, ça allait brasser. Attendant la salve, Antonin s'autorisa un rapide coup d'oeil aux rescapés. Ceux-ci toujours dans la panique, semblaient désorienté par le récent passage des appareils.

    Puis, l'enfer s'abattit. Sans trop réfléchir, le Moscovite couvrit la jeune femme qui se trouvait à côté de lui de son corps. Pur réflexe... Enfouissant sa tête dans le creux de son coude, Antonin se préparait au pire. Devant eux, des obus martelaient le sol. De grandes lames de sable s’élevaient un peu partout. Et le bruit... Le son assourdissant des bombes. Les cris...

    Le tout sembla durer une heure alors qu'en fait, ce ne fut que quelques minutes. Une fois la dernière explosion terminée, Antonin releva la tête et se dégagea de la civile. Prudemment, il effectua un balayage de reconnaissance du regard au-delà de son talus. Un vrai paysage lunaire s'offrait à lui. La beauté destructrice de cette vision le fascinait. Cela dit, il n'eut pas le temps de s'y consacrer. Il vit, devant lui, un homme au sol. Il semblait très mal en point. C'était un rescapé. Antonin ne put s'empêcher de penser qu'une seconde de plus et ce porc l'aurait prit à revers. Et il était là, gémissant de douleur. Lorsqu'il vit le jeune Russe sur son talus, il rampa jusqu'à son arme. Sans réfléchir, le Moscovite, dévala le monticule tout en dégainant son long couteau. Bien plus rapide que son opposant blessé, il arriva à lui avant même qu'il n'ait pu atteindre son pistolet. D'un geste, Antonin mit fin à ses jours. Il n'y avait même pas réfléchi. C'était naturel pour lui. La lame avait pénétré la chaire au niveau de la carotide et l'homme était mort sans souffrance.

    Toujours dans l’excitation du moment, Antonin attrapa le pistolet de l'homme. Il ne restait que deux balles dans le chargeur. Fouillant dans l'uniforme du cadavre, il en trouva cinq neufs. Il se rendit alors compte qu'il était à découvert. Chargeant l'arme, il entreprit d'utiliser le corps comme barricade. Ce n'était pas la meilleure protection, mais c'était mieux que rien. Pistolet au poing, Antonin était prêt pour la suite.
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 21:48



A la guerre comme à la guerre

Ce n’était peut-être pas le bon pour plaisanter, mais cela m’avait légèrement détendue. Des tirs fusaient de partout, et ce n’était pas pour me rassurer. J’avais peur pour Lyra, même si, au fond de moi, je savais qu’elle s’en sortirait. Je n’étais pas des plus rassurée pour ma personne, mais je m’en sortirais aussi. Comme d’habitude. Je n’avais pas le choix de toute façon. Trop de gens comptaient sur moi. Et puis j’avais des choses à régler avant de partir, des papiers qui devenaient finalement de plus en plus importants. Je n’eus pas vraiment le temps de répondre au nouvel arrivé qu’un grand « boom » se fit entendre dans le ciel. C’est comme si tout se mit à exploser de partout. Des avions de chasses ou je ne sais pas, se mirent à bombarder les plages. Réflexe stupide, je fermais les yeux en priant mentalement pour ne pas être touchée. Et quelques secondes plus tard, celui dont je ne connaissais même pas le prénom me protégea. Avant même que je ne réalise que c’était fini, le russe se relevait déjà et courait se saisir d’une arme. Je n’étais pas sure que cela soit une bonne idée. Oui, il m’avait sauvé la vie, mais peut-être avais-je un psychopathe devant moi. Ou encore une personne qui ne savait pas se servir d’une arme et qui allait causer plus de dégâts qu’autre chose. Je crois que j’étais au-dessous de toute réalité. Car l’homme venait de tuer un homme souffrant, à l’aide d’une lame qu’il avait dans sa poche. Son geste était précis, et prouvait qu’il s’y connaissait bien et que ce n’était pas la première fois qu’il le faisait. Je ne savais pas quoi penser, si ce n’était qu’il semblait tout aussi dangereux que moi, voir plus. Et ne le connaissant pas je ne pouvais que me méfier un peu plus de son comportement. Je fis la seule chose qui me paraissait alors bien de faire : soit prendre mes jambes à mon cou, et en faisant attention à ce qui se passait autour de moi, essayer de rejoindre la ballade

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 22:14



A la guerre, comme à la guerre


Effets de ce tour


Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 Lc211




Vous vous demandez ce qu'il se passe ? C'est le chaos ! Les survivants des naufrages allaient tirer quand Mathilda a ouvert le feu, abattant un soldat ennemi. Le bruit des réacteurs d'avions de combat se fait à nouveau entendre...


Martin n'a pas beaucoup de pot ! Lorsque les avions font un nouveau passage sur la plage et tire au canon sur la foule en provoquant un bruit de tonnerre et en faisant voler le sable en grands volutes, un de ces obus touche le sol tout près de Martin, et s'il n'est pas touché avec son « 2 » et sa distance, il n'entend plus rien de l'oreille gauche, rien d'autre qu'un sifflement. Son ouïe lui reviendra dans quelques heures, mais cela rend aussi son équilibre plus précaire...


Lyra quant à elle n'a aucun souci. Elle est loin, à couvert dans les rochers, et son « 6 » de mouleuse la préserve de tout effet négatif ; elle entend le bordel mais n'est pas touchée !


Valentine a la même chance, qui lui évite d'être touchée une seconde fois ! Son « 6 » lui vaut de rester en relative bonne santé, même si elle se sent affaiblie par toutes ses pertes de sang. D'ailleurs, Martin parvient à comprimer la blessure, mais son « 1 » rend les choses plus compliquées... Il n'arrête tout simplement pas à arriver seul, au milieu de ce cauchemar, à calmer l'hémorragie.


Annabelle avec un « 1 » n'est sauvée que parce qu'elle est plus loin de l'aire d'effet du mitraillage aérien. Sa couverture la fait survivre, pourtant un obus perdu tombe non loin d'elle. Un éclat esseulé éraflera son dos, la coupant douloureusement mais sans gravité...


Jenna, avec un « 2 » et sur la plage, est moins chanceuse malgré son couvert. Un obus la sonne, et quand elle reprendra pleinement conscience de son environnement, elle pourra voir qu'il y a un trou dans sa chaussure gauche ; un éclat l'a blessée en pénétrant dans sa rangers après plusieurs rebonds La blessure est atroce à voir si elle enlève sa chaussure, et horriblement douloureuse. Pourtant, elle a eu de la chance ; elle en est quitte pour plusieurs semaines de récupération, et peut être, d'une canne pour ce temps là...


Antonin avec un « 4 » et son expertise du combat rapproché, tue l'adversaire sans problème, de manière propre et nette. Par miracle, il n 'est pas touché même s'il ressent au plus profond de son corps l'effet de suppression du tir.

Mathilda a la même chance avec un « 3 », qui la fera pourtant blessée puisqu'elle finit par s'enfuir à découvert ! Elle n'en a pas de suite conscience, mais elle souffle de plusieurs contusions sur la cuisse gauche. Rien de grave, mais ça va la gêner pas mal de temps, et pour le moment, ça saigne pas mal.


Vous avez un pot incroyable ! Avec un « 6 », l'ensemble des rescapés des naufrages sont abattus ou agonisants après le bombardement et le mitraillage. C'est simple, les chasseurs ont été si efficaces qu'il ne reste plus que des corps et des morceaux épars au milieu d'une véritable boucherie sanglante... Le « 2 » fait que les avions ont été un peu trop efficaces et ont poursuivi leur mission d'attaque au sol un peu plus loin, touchant dans leur enthousiasme (ou à dessein, aussi sombre soit il...) le port de plaisance, coulant plusieurs navires, crevant leur coque à coups de canons ou d'éclats de leurs bombes ! Les quais sont également branlant. Pourquoi ont ils fait ça ? Erreur sur l'instant, enthousiasme des pilotes, ou ont ils bombardés le petit port à dessein ? Les Louisvillois viennent de perdre une de leurs seules portes de sortie, et presque tout moyen de pécher....


La mission se termine le tour prochain, dans les râles d'agonie des naufragés et dans le hurlement lointain des turbines. A l'opposé, les bruits de combats cessent peu à peu.


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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 22:14



A la guerre, comme à la guerre


Préambule



Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 Lc211

« Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres à Louisville. Alors que le soleil décline et que la soirée débute, le bruit des vagues s’écrasant sur la plage n’est pas ce qu’il est en temps normal. Des gerbes d’eau jaillissent en plein milieu de la mer et des bruits de moteurs d’avions envahissent peu à peu le ciel. Que se passe-t-il sur les côtes de la ville ? On ne sait pas vraiment encore. Tout ce qui est visible pour l’instant, ce sont des avions bombardant deux navires de guerre qui s’approchaient de la côte française, le « USS Covenaugh », et le « HMS Nelson » . Que font-ils là ? Pourquoi se font-ils attaquer et par qui ? Aucune idée. Tout ce que l’on sait pour l’heure, c’est que les rescapés des bâtiments rejoignent peu à peu la côte… Et contre tout attente, dès qu'ils aperçoivent des civils avancer vers eux, ils commencent à farfouiller leur uniforme... Et sortent leurs armes, en visant en direction de cette foule qui pourtant venait leur porter secours... les paroles de Talbert semblent plutôt bien tomber, mais qui sait ce qu'il va se passer?


Le sort décide pour les Louisvillois. Un coup de feu part. Le chaos commence... Les balles fusent de partout, mais ne font aucune victime supplémentaire par miracle ! Mais un raid aérien d'avions français permet de massacrer l'assaillant... Tout en manquant de toucher ceux restés à proximité ! Le raid est précis et efficace et décime les naufragés en épargnant les civils dans une large mesure. Pourtant, tout n'est pas si rose. Il y a plusieurs blessés, et en sus, Antonin en liquidant un ennemi au corps à corps, a montré une parcelle de sa véritable nature à Mathilda, qui apeurée, s'est enfuie...

Les avions s'éloignent, leur vacarme infernal avec eux. La plage redevient silencieuse, les agonisants lachant les uns après les autres. La plage n'est plus qu'une boucherie... Au loin, les bruits de combat s'arrêtent également.


La mission se termine cet ordre de passage.»

Inscrits à cette mission


Sont attendus et autorisés à poster les personnes suivantes

  1. Mathie (responsable de la mission) 0/1/1/1/1
  2. Anna 1/1/0/0/1
  3. Valentine 1/1/1/0/1
  4. JB 1/1/0/0/0
  5. Jenna 1/1/1/1/1
  6. Martin 1/0/1/1/2
  7. Lyra 0/1/0/1/1
  8. Elena 1/1/1/1/0
  9. Antonin 1/1/1/1/1



Ordre de passage


L'ordre de passage durera une semaine. Vous pouvez poster au maximum deux fois. Dans votre rp, vous devez absolument expliquer comment vous êtes arrivés ici et décrire la situation de votre point de vu. N'oubliez pas de prendre en compte les rps des autres joueurs Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 4124876892 En cas de questions, envoyez un mp au responsable de la mission Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 2249642608

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptySam 27 Juil - 8:38

À la guerre comme à la guerre.

Alors que son regard se promenait toujours sur la plage, sans qu’elle ne puisse savoir quoi faire pour aider, à part porter d’autres victimes à l’abri sur la Ballade, soudain, une explosion retentit juste derrière elle. Mue par un réflexe abrupt – et aussi par le souffle de la détonation qui s’abattit sur elle sans qu’elle ne puisse l’esquiver – elle se coucha, percutant le sable en grimaçant. Il lui érafla les coudes et les mains, laissant une brûlure vive sur la peau touchée par les grains. Derrière elle, d’autres cris s’étaient élevés, certains de douleur, d’autres d’affolement. Elle ne les entendit qu’à peine. Sa tête résonnait encore du choc de l’explosion. Qu’est-ce que c’était ?

Avant qu’elle ne puisse s’interroger plus profondément, elle voulut se tourner légèrement mais le mouvement la fit grogner de douleur. Son dos était terriblement douloureux et la lançait de manière atroce. En plongeant sur le sable quelques secondes plus tôt, elle n’avait pensé qu’à éviter le pire en se mettant à l’abri comme elle le pouvait. Mais là, maintenant qu’elle était couchée sur cette surface inamicale pour ses plaies, elle put sentir la souffrance dans son dos. Merde ! Ça faisait super mal ! Elle peinait à garder les yeux ouverts tellement c’était pénible à supporter.  Qu’est-ce qui l’avait touchée ?

Elle resta couchée sur le ventre, attendant peut-être que la douleur reflue mais, même après de longues minutes sans bouger, c’était toujours aussi horrible. Elle serra les dents et tenta de s’appuyer sur les coudes pour se relever mais, au premier mouvement qu’elle fit, un tressaillement la prit et elle se rallongea vite fait. Les gens continuaient de s’affoler autour d’elle, jusqu’à ce que soudainement, le bruit se calme quelque peu. Elle osa jeter un regard vers le bas de la plage. Des corps s’y étendaient, sûrement morts pour la plupart, mais aussi probablement de nombreux blessés. Qui allaient affluer à l’hôpital dans les heures à suivre. Ça allait être le bordel. Et elle aussi allait être obligée de s’y rendre, avec sa blessure qui refusait toujours de la laisser faire le moindre mouvement sans diffuser une vague de douleur dans tout son corps. Des cris d’agonie résonnaient dans l’air, ainsi que les turbines des avions qui s’éloignaient. De plus en plus de cris de désespoir s’élevaient dans l’atmosphère et elle grimaça encore une fois.

Annabelle réussit finalement à prendre appui sur ses bras pour se redresser quelque peu, supportant la douleur en pestant et en serrant la mâchoire aussi fortement qu’elle pouvait. Elle se remit debout, au prix de plusieurs tentatives hésitantes et avança d’un pas titubant vers la Ballade, qui n’était qu’à deux-trois mètres, tout au plus. Pourquoi avait-elle eu besoin de s’avancer à nouveau vers la plage ? Bordel ! Une fois à l’abri, elle s’appuya contre un pan de mur, ayant la présence d’esprit de se dire que si elle se recouchait, elle n’aurait plus la force de se relever. Elle reprit sa respiration, et attendit quelques minutes, en quête d’une aide quelconque. Elle ferma les yeux, laissant sa tête basculer en arrière pour se heurter contre le mur et sentit un flou brumeux envahir son esprit.

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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 29 Juil - 11:23

    Cette guerre devient de plus en plus incompréhensible pour ma part. Que se passe-t-il ? Je l'ignore au plus haut point et cela me déplaît très fortement. Il est certains que c'est la 3ème guerre mondiale, cette guerre mondiale nucléaire que nous redoutions tant est là. Mais qui sont nos ennemis ? Les anglais et les américains le seraient-ils ? Je commençais à la croire, mais je n'en savais rien à vrai dire. Je savais simplement que je ne pouvais plus rien faire pour Louisville, rien en tout cas à ma hauteur, c'était une certitude. Je ne suis pas Wonder Woman, même si en cette occasion cela aurait été bien, je ne suis qu'une pauvre humaine qui essaye de lutter pour sa survie et celle de sa patrie, autrement dit une poussière sur la balance de cette guerre, un poids infime qui jamais ne pourrait faire pencher la balance de mon côté. Enfin, est ce que j'avais déjà un côté ? Oui, est ce que je travaillais pour l'ennemis ? Peut être je n'en savais rien et cela m'usait inlassablement depuis le début du conflit il y a quelques semaines à présent. Les avions qui semblaient être français étaient donc revenus sur la plage. Je me mettais à couvert espérant m'en sortir indemne comme cela avait été le cas jusqu'à présent, mais un obus ne tomba pas loin de moi. Je voyais pour ainsi dire des étoiles autour de ma tête. Je ne le sentais pas encore mais mon pied avait été salement touché. Je n'en ai pas encore conscience, le choc m'a pratiquement fait perdre connaissance, je n'entends plus rien autour de moi, je me demande presque où je suis. Mais la battante en moi essaye de reprendre le dessus, et la douleur dans mon pied se ressent pleinement, très violemment. Je pousse un râle de douleur, un long râle qui pourrait me faire découvrir aux yeux des ennemis, mais je les vois tous au sol, les cadavres semblent jonchés le sol comme rarement j'avais été en position de voir ça, un véritable carnage avait eu lieu, et j'étais simplement blessée au pied. La douleur était grande, me faisant pleurer de petites larmes, mais je m'efforçais de ne pas trop crier. Je devais me montrer forte. J'enlevais doucement mais sûrement le morceau d'obus qui avait transpercé ma chaussure. Je savais que ce ne serait pas beau à voir, mais je n'avais pas perdu mon pied qui aurait pu être sectionné au niveau de la cheville. Pourtant, je savais que j'en aurais pour plusieurs semaines et cette idée là me répugnait véritablement. Je ne pourrais pas être là pour aider mes concitoyens à Louisville. Qu'en était-il pour Talbert ? Pour les autres militaires ? Est ce que l'attaque de la plage avait été la seule ? Bertin n'avait-il pas capté un message montrant les ennemis venir de l'autre côté de la ville ? Je ne sais pas, je n'arrive à avoir personne. J'essaye de me relever. Je mets mon couteau entre mes dents, pas pour faire ma guerrière mais pour mordre dedans tellement la douleur est vive. Il me faut des soins. Nous nous occuperons des cadavres de la plage plus tard. En me relevant, je passe à côté de l'un deux qui a été soufflé et qui a perdu ces deux jambes et salement touché à la tête. Je prendre mon couteau et le lui plante dans le coeur pour abréger ces souffrances. Je déteste faire ça, mais dans la circonstance c'est mieux pour lui. Puis péniblement, sur une jambe ou presque, me servant de mon arme comme d'une canne, j'avance en direction de la ville pour essayer de connaître la situation qui ne cesse d'empirer ...
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 29 Juil - 21:28

Si on m'avait dit qu'un jour, que je serais protagoniste d'une guerre, j'aurais ris, et je serais passée à autre chose. Parce qui aurait pensé qu'une guerre nucléaire ... Je défaillais un petit peu, le sang se mêlait aux larmes. Je regardais autour de moi, paniquée, qu'est ce que... Est ce que j'allais mourir ? Il me semblait que non, mais tout se bousculait dans ma tête, à une vitesse bien trop grande. J'avais mal à la tête, et je me sentais... fatiguée, je levais ma main vers ma tête. Je me sentais mal, je me sentais tellement mal. Je regardais ma main, je comprenais pas vraiment, un état de choc. Ma tête bouillonnait. J'entendis alors cette voix familière, celle de Martin, à laquelle je décidais de m'accrocher. Il fallait que je m’assois, j'écoutais, je me mettais à genoux, complètement incapable de me gérer seule. Je regardais Martin, les yeux embués de larmes, les mains pleines de mon propre sang, à quelques centimètres, quelques secondes, j'aurais été annihilée, je me serais effondrée sur le sol, morte. Cette pensée me fit avoir un sanglot plus gros.

Valentine, vous m'entendez ? Il faut rester avec moi ! Mes yeux bougeaient vers lui, sans l'ombre d'un doute, mais ça commençait à être flou, à cause des larmes, et puis peut être... peut être parce que j'avais l'impression de me vider de mon sang. Je le regardais, sans vraiment le voir. Il me parlait, mais j'avais de plus en plus de mal à me concentrer, j'essayais de m'accrocher, mais j'étais convaincue que je perdais bien trop de sang pour rester consciente encore très longtemps. C'était peut être plus grave que prévu, je n'en savais rien, ce n'est pas comme si j'avais pu voir ce qui m'avait touché, ou à quoi ça pouvait ressembler. Je n'arrivais pas à arrêter de pleurer, même si à un moment, il allait bien falloir que je m'arrête, parce qu'en plus d'avoir mal à la tête, à ce train là j'allais me déshydrater. Je me sentais confuse, pas dans mon assiette. Rester ? Rester où ? Rester éveillée ? Ça allait se montrer un tout petit plus dur à faire. Parce que là, je luttais, beaucoup. Longtemps.

« Je.. Hum.. Ça risque d'être un peu.. compliqué... Martin. »

Si je commençais à divaguer, autant que je tombe tout de suite dans les pommes. J'avais du mal à respirer, c'était comme chercher son souffle dans un endroit où il n'y avait plus d'oxygène. Est ce que c'était le moment où il fallait dire : Laissez moi les gars, continuez sans moi ? Parce que j'étais pas prête de le dire. Les tentatives de Martin semblait bien infructueuse, la douleur commençait à se faire sentir, l'adrénaline, certainement qui ne faisait plus effet. A chaud, les blessures ne faisaient pas aussi mal qu'à froid. Je sentais déjà mon esprit s'éteindre. Je pensais alors à Jules, où était il ? Pourquoi n'avait il pas pu me suivre ? Alexandre, est ce que j'allais revoir Alexandre ? Avait il lui aussi été blessé ? J'avais peur de fermer les yeux, j'étais terrifiée à l'idée de ne plus pouvoir les rouvrir, je clignais des yeux, tentant de lutter, mais le combat était perdu d'avance, j'allais sombrer. Qu'avions nous fait pour tout que l'on nous envoie tout ceci ? N'avions nous pas appris des histoires du passé ? De l'Histoire ? Non, il semble que non. C'était d'une tristesse, pleurais-je pour ma blessure ? Pour toutes ces erreurs ? Pour le fait que peut être je payais le prix de ma naïveté, parce que j'avais mal, parce que je perdais du sang ? Parce que j'avais peur de tomber, j'avais peur de ne plus pouvoir danser, j'avais peur de ne plus me réveiller, j'avais peur d'être seule, j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver dans un hôpital encore une fois, j'avais peur de la suite, j'avais peur que lorsque j'allais me réveiller, la situation n'allait pas s'arranger. Ou sont ils ? Ou est il ? Eh... Dans ta tête ça va trop vite, ralentis. Calme toi.

« Martin.. Je dois vous appelé Monsieur le Maire ou pas ?... Je vais pas pouvoir rester, je suis un peu fatiguée là... Et .. Merci, enfin... »

Je fermais les yeux, non, je n'avais pas de sourire sur mon visage, je n'étais que larmes et peur. Comme une enfant qui avait vu le monstre sous son lit, mais cette fois ci, le monstre c'était cette guerre, et cette guerre m'avait blessée, je m'évanouissais, lâchant les armes, perdant conscience. But I have promises to keep, and miles to go before I sleep
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 18:57

Je comprimais de toutes mes forces mais ça ne marchait pas comme il fallait. Qu'est ce que ... ? Faisais-je quelque chose de mal ? Qu'est ce qui ratait ? Le sang continuait de couler ; j'en avais plein les doigts à travers ma chemise. Je déglutis et tremblai légèrement. C'était ... Je n'avais pas peur du sang, mais je n'avais pas l'habitude non plus de soigner des gens, sur une plage bombardée ! Valentine marmonna que cela n'allait pas être possible : elle avait fichtrement raison ! Malgré mon échec, elle ne devait pas perdre connaissance. Je devais la rassurer, lui dire que ce n'était pas grave, qu'elle allait s'en sortir. Je continuais à lui sortir des phrases bateau, à lui parler de la pluie et du beau temps, sans faire attention au contenu de mes paroles :

"Vous allez voir, ce n'est qu'une égratignure. Vous passerez même pas deux jours à l'hôpital et vous pourrez rentrer chez vous ! Après repos bien mérité, un café, un bon livre... Valentine ?"

« Martin.. Je dois vous appelé Monsieur le Maire ou pas ?... Je vais pas pouvoir rester, je suis un peu fatiguée là... Et .. Merci, enfin... »

Et je la perdis. Elle ferma les yeux et sa respiration se fit plus ample.

"Merde." lâchais-je sans me retenir. Enfin, qu'importe ? Qui m'entendrait et viendrait le rapporter aux autres ? Je relevais la tête, et regardais autour de moi. J'avais été dans une sorte de bulle pour aider Valentine et je n'avais pas fait attention aux événements autour de moi. Ca pétait toujours en tous sens. Je réalisais soudain que je pouvais me faire toucher à tout moment ainsi que Valentine. Devais-je attendre la fin ou bouger et la déplacer ?

Je n'eus pas à choisir. Une explosion retentit assez loin de nous, pensé-je pour que je ne sois pas touché. Mais c'était sans compter la vague sonore qui nous submergea. Un sifflement atroce vint me torturer l'oreille gauche. Etais-je en train de gémir, de crier, de hurler ? J'ouvrais la bouche et j'utilisais mes cordes vocales car je souffrais, ça, je pouvais en être sûr, mais je ne m'entendais plus. Si je criais assez fort à cause de ma surdité soudaine, je pouvais sûrement réveiller un mort, et pourquoi pas Valentine !

Je restais recroquevillé, ma main plaquée sur mon oreille, comme si je pouvais arrêter l'hémorragie de souffrance qui l'irradiait, mais ça ne fonctionnait pas comme une blessure malheureusement ! Peu à peu, ça allait mieux ; ça disparaissait vite en fait, ce n'était qu'un sifflement et une sensation étrange. Au bout d'un temps infini - un quart d'heure, moins ? - je pus lâcher mon oreille et regarder autour de moi. Les tirs avaient cessé. *Sont-ils partis ? C'est fini ?* J'avais peine à le croire. Je me relevais doucement et manquais me casser la figure tout de suite après. Qu'est ce que ? Je ne tenais plus sur mes jambes. Comment allais-je faire pour aider Valentine ? *Je suis pas un super héros, moi.* Je tombai sur les genoux et restai près d'elle. J'espérais que quelqu'un sur la plage vienne m'aider.

FIN
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MessageSujet: Re: Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé]   Mission Intrigue : "A la guerre comme à la guerre" [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyMer 31 Juil - 0:27

    Accroupit dans le sable chaud, Antonin avait la respiration profonde. Il mit un genou à terre afin d'être plus stable avant de lever l'arme qu'il avait dorénavant au poing. Dur comme le roc, il balaya la plage du regard. Apparemment, plus d'ennemis. Ils avaient tous été annihilés par le tir de suppression. Quelques-uns étaient encore agonisants, mais rien de plus. Le jeune homme aurait bien aimé aller les achever, mais sa plus récente action, menée avec peu de discrétion, semblait avoir été vue par la dénommée Mathilda. Il se contenta donc de rester en joue, prêt à faire feu. Alors qu'il observait, au loin, les deux navires qui coulaient, il senti une drôle de sensation monter en lui. Cela commença dans sa gorge, comme une sorte de nausée. Puis, le mal remonta. Il se divisa avant de se disperser partout dans la tête avec une préférence pour les tympans. Une douleur aiguë, infernale. Un cillement perpétuel dans les oreilles. C'était les effets du bombardement qui se faisaient ressentir. Accaparé par la douleur, Antonin laissa tomber son arme avant de s'écrouler sur le côté dans un grognement. Plaquant ses mains sur ses oreilles, il serrait les dents de toutes ses forces.

    Il n'aurait pas dû bouger aussi vite. La pression créée dans le canal auditif lors du tir n'avait pas eu le temps d'évacuer correctement. Antonin avait simplement bondit hors de sa cachette dès le dernier obus explosé. Il en payait le prix. Couché dans le sable, il parvint à ouvrir ses yeux qui s'étaient fermés brusquement sans demander leur reste. Devant lui, à quelques mètres, gisait un obus non-explosé qu'il n'avait pas aperçu auparavant. Cette vision d'horreur dissipa la douleur et permit au Moscovite de se reprendre. Sans réfléchir, il ramassa le pistolet qu'il avait laissé tomber et se releva sans quitter la bombe des yeux.

    Précipitamment, il se mit à courir en direction de la ville. Il trébucha dans le sable épais, mais se redressa aussitôt. Si cet obus venait à exploser, il devait se trouver hors de portée le plus vite possible. Sans y réfléchir, il cria à Mathilda :

    "Mettez-vous à l'abri ! Il reste un obus intact !"

    Sans s'assurer qu'elle avait compris, Antonin continua sa course vers les bâtiments. Une fois hors de danger, il s'arrêta net. À bout de souffle, le jeune espion se retourna afin d'admirer une dernière fois le carnage. Au loin, il vit qu'un petit port avait été détruit. À quoi bon... Alors qu'il cherchait sa respiration, Antonin fut à nouveau éprit de la beauté terrible de la scène qui s'offrait à lui. Des cadavres, des crevasses, les cris des rescapés agonisants... Encore une fois, son esprit se détacha du monde et demeura en contemplation. Nul ne sait combien de temps il resta immobile ainsi, mais c'est une pensée de la plus haute importance qu'il y arracha. Natalya... Il ne l'avait pas vu sur la plage. Mais que pouvait bien faire cette idiote à un moment pareil ? Surement la cuisine ou un truc de femme comme laver les toilettes... Eh merde... En tout cas, un briefing s'imposait. Le Moscovite se mit en route vers l'appartement, espérant y trouver son équipière.
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