Les tentes de commandement sont au nombre de trois. L'une d'elle est consacrée à des cours de survie, prodigués par des volontaires expérimentés du camp. Tout le monde a/a eu l'obligation d'en suivre au moins trois de bases. Pour ceux qui le désirent et qui sont aptes, ces cours peuvent se multiplier et résulter sur des cours pratiques en territoire « hostile ». La seconde tente est réservée à l'aspect civil et organisation du camp. La troisième est, elle, réservée à accueillir les stratégies militaires ou l'organisation des sorties et des raids.
A l'Est de la boutique, juste avant les tentes réservées aux couples ou aux personnes seules, se trouve l'espace dédié à la distribution du ravitaillement. Sous de grandes toiles les protégeant des intempéries et du vent, ont été érigés de longues tables sur des tréteaux. C'est ici que, trois fois par jour, les réfugiés viennent récupérer des vivres, des ustensiles, ou des permissions, échanger ou troquer leurs affaires, ou encore se rencontrer quotidiennement et discuter. Au vu de tous ses traits de caractère, cet endroit est surveillé par des hommes armés qui ne laisseront aucun débordement se produire.
Autour du camp se trouvent de multiples postes de surveillance. Surélevé, permettant une vue sur les alentours, ils ont été mis en place dans une optique de protection de ce vaste lieu de vie. Ils ont pour but de garantir la sécurité de tous et de permettre de repérer au plus tôt l'arrivée d'un danger. Les personnes occupant ses postes sont toujours au nombre de quatre, sont tous armées et munis d'un carnet à messages.
Il existe trois endroits où les réfugiés peuvent entrer ou sortir du camp. La porte Nord est la porte principale de la station-service. Faites à partir de bric et de broc, elle est installée sur des pivots qui permettent son ouverture et sa fermeture faciles. N’allez pas pour autant croire qu’elle est fragile, loin de là. Tout a été fait pour garantir la sécurité de tous. Ici, il n’y a pas vraiment de libre passage. Seules les personnes allant ou rentrant de raids passent par là. Il s’agit de leur permettre une rentrée plus rapide, moins « embouteillée ». Il n’est pas rare que des familles attendent non loin de cette dernière le retour de leurs proches.
Il existe trois endroits où les réfugiés peuvent entrer ou sortir du camp. La porte Sud est en fait constituée de simples barrières de bois entourées de barbelés, permettant leur pose et leur enlèvement rapide. Trop peu large, la porte ne peut pas laisser entrer les véhicules. Tout a été fait pour garantir la sécurité de tous. Ici, il y a un véritable libre passage en journée. Les réfugiés peuvent sortir quand ils veulent tant qu'ils respectent les horaires de sécurité, entre 09h et 12h, puis 14h et 17h pour se rendre dans les alentours du camp. C'est également par cette porte-ci que les nouveaux réfugiés entrent dans la station-service. Un accueil les attend toujours afin de les soigner, les nourrir et les débrieffer.
Il existe trois endroits où les réfugiés peuvent entrer ou sortir du camp. La porte Est est la porte secondaire du campement, avec des barrières de barbelés et trois chicanes pouvant empêcher les éventuels véhicules contournant la porte principale de rentrer dans le camp si le besoin s'en fait sentir. Les réfugiés peuvent sortir une fois par jour, entre 09h et 12h, puis 14h et 17h pour se rendre à la rivière, afin de se laver, laver leur vêtement ou récupérer de l’eau. La porte est constamment surveillée, car un ennemi malin pourrait s'infiltrer dans les couverts à proximité.
Délimitant le camp, les barrières ou murs de fortune ont été fabriqués à partir de tout ce que les raideurs ont pu trouver. Elles sont régulièrement inspectées et renforcées à mesure du temps, et le patchwork de matériaux utilisés implique des faiblesses structurelles difficiles à contrebalancer. Tout début de brèche est rapidement colmaté, afin de prévenir les failles qui permettraient une intrusion. Toute personne trouvée à nuire à leur solidité sera bannie du lieu, ou pire, tuée. Qu'on se le dise, on ne rigole pas avec la sécurité du camp.