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Eléanore C. Valiosky

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Eléanore C. Valiosky
La noirceur s'empare-t-elle peu à peu de mon cœur ?
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Qui aime bien, châtie bien. - Page 2 667426tumblrm4t5ecG3xn1qbjqxuo2250



MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien.   Qui aime bien, châtie bien. - Page 2 EmptyDim 14 Sep - 13:51

    J'allais de mieux en mieux, j'étais bien en sa présence. Je me laissais aller alors que je m'étais jurée ne plus jamais le refaire. Emmanuel avait su me parler, choisir les bons mots, mais aussi, il avait été persévérant. Il se battait pour que je ne me renferme pas, il se battait pour moi. Combien d'hommes l'avaient fait avant cela ? Aucun autre. Aucun autre à part Mickaël, mon fiancé décédé. J'étais forcément nostalgique en repensant à lui, aux souvenirs qui restaient gravés en ma mémoire. Notre vie commune ensemble, la première fois que je l'avais rencontré et tout ce qui a suivi. J'aimerais aussi que tout soit facile avec Manu, que ça avance doucement, mais vers un chemin qui allait être apaisant, serein. La guerre nous entourait, le malheur également, surtout autour de moi à dire vrai, alors s'il y avait juste une petite place pour une ébauche de bonheur, pourquoi ne pas tenter sa chance ? Il était vrai que j'allais avoir du mal, mais j'avais l'impression que tout était facile. Manu me déliait petit à petit les cordes qui m'oppressaient et, s'il continuait, mon cœur pourrait cicatriser. J'essayais de lui faire part, par trois mots que je venais de prononcer, que je n'essayerais plus de le fuir. Je ne savais pas s'il me croirait, il était vrai que j'étais passé du tout au tout en quelques minutes, mais j'étais sincère. J'avais bien dit que j'essayerais, et si je n'y parvenais pas, j'espérais qu'il soit encore là pour me montrer le bon chemin, la bonne voie. J'espérais aussi qu'il soit aussi sincère concernant ses sentiments, qu'il ne cesse jamais de verbaliser, je le ferais quand je serais prête pour ma part. Ne précipitons pas les choses, Manu en avait conscience.

    Il me remercia et je sus que ce n'était pas forcément pour ce que je lui avais dit. Je lisais dans ses yeux comme il pouvait lire dans les miens. J'aimais le fait qu'il soit aussi transparent, il ne me cacherait rien, non ? Il ne me montrerait pas un côté sombre de sa personne, un côté égoïste, méchant et hypocrite. Je ne voyais rien de tout cela, mais comme j'avais perdu confiance en ma capacité à bien juger et discerner les gens, j'avais du mal à me faire confiance ; combien même j'en étais presque persuadée. Je l'étais également pour Philippe...
    Les rôles s'inversaient, je m'occupais de lui avant de me figer pour qu'il efface mes doutes et que je ne pense qu'au goût de ses lèvres sur les miennes. Un bref instant, mais j'étais certaine qu'il comprendrait. J'avais l'impression d'être une feuille morte que l'on pouvait briser en un rien de temps, tout comme j'avais l'impression d'avoir de légers tremblements qui parcouraient toutes les parcelles de mon corps. Je ne savais pas si Manu les ressentait, mais elles augmentaient légèrement alors que je m'étais décalée pour pouvoir lui parler. Il avait déjà compris me concernant, je ne faisais que lui avouer directement les choses, même si je ne l'avouais pas encore ouvertement. J'entendis ses paroles et j'eus les larmes aux yeux. S'il savait comment j'aurais voulu ne pas avoir eu ce traumatisme, ou être morte juste après pour m'éviter tout ce que j'avais enduré. Je me l'étais répété sans cesse, et je me demandais pourquoi le sort s'acharnait sur ma personne. Avais-je fait quelque chose de mal ? Et si je laissais une chance, me laissais une chance avec Manu, est-ce la mort ne me le prendrait-elle pas ? Je laissais de côté ses peurs alors que sa voix me ramena sur terre. J'entendis le surnom qu'i me donnait et il résonnait plusieurs fois dans ma tête. Il m'appelait comme ça aussi Philippe... Cela ne me dérangeait pas, bien au contraire, je n'assimilerais plus ce surnom à un passé révolu, qui m'avait totalement brisé. Ses mots me réchauffèrent le cœur, accentuant les larmes dans mes yeux avant que je ne goûte de nouveau à ses lèvres d'une saveur nouvelle. Ses bras m'entouraient, et si au début, je me crispais ayant peur d'un toucher brutal, je me détendais quelques secondes après. Je sentis sa main droite remonter jusqu'à ma nuque alors que je profitais de ce nouveau baiser, de ses lèvres que je n'avais envie de quitter. Tout était différent, comme si je redécouvrais tout. Et puis je sentis sa langue, effleurant mes lèvres, m'attirant plus encore à lui alors que ma propre langue cherchait la sienne.

    Je ne saurais dire combien de temps, mais lorsque je me décalais enfin et ouvris les yeux, je constatais que j'avais versé des larmes. Aussitôt, je les essuyais un peu brusquement du revers de ma manche, comme si c'était impardonnable.

    « Désolée, je... tu vas me croire tellement idiote... pleurer pour un rien. Je suis juste... » Je m'arrête dans toute cette précipitation et me pose de nouveau face à lui, observant ses yeux bleus qui m'apaisent naturellement. « ... fatiguée et... » heureuse, oui c'était cela, ou au moins commençais-je un peu à l'être, mais je ne parvenais pas à sortir le mot de ma bouche, alors j'essayais de trouver autre chose, qui était bien moins évoquant. « ... soulagée. » terminais-je alors que je lui fis un léger sourire avant de me blottir contre lui, l'enlaçant d'un seul de mes bras, puisque je ne souhaitais pas faire de bêtise avec mon bras gauche qui était endormi et que je ne ressentais pas totalement.
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Emmanuel C. Reh

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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien.   Qui aime bien, châtie bien. - Page 2 EmptyVen 19 Sep - 14:48



Qui aime bien, châtie bien.





J'avais eu raison de persévérer, de ne pas baisser les bras concernant Eléanore ! J'aurais pu le faire à de maintes reprises puisqu'elle m'avait ignoré mais aussi rejeté. Il n'aurait donc pas été étonnant que je me détourne de la jeune femme. Du moins cela l'aurait été si je n'avais pas été complètement fou d'elle et donc incapable de ne pas penser à elle, de ne pas m'inquiéter pour elle. Pourtant Eléanore n'avait rien fait pour me rendre accro mais elle avait été elle-même dès nos premières discussions. Je me souvenais parfaitement de ses sourires lorsque nous nous croisions à Louisville comme je me souvenais parfaitement du fait que je m'étais promis de les faire revenir sur son si beau visage lorsque je l'avais recroisé beaucoup plus tard. Elle semblait avoir perdu espoir et je m'étais alors rendu compte que je serais prêt à faire n'importe quoi pour elle, pour qu'elle croit de nouveau en son avenir.
Je savais que j'étais capable de le faire et notre rencontre d'aujourd'hui me le prouvait ! Il fallait que je sois patient et je le serais. C'était ce qui allait payer car Eléanore avait besoin de temps comme de tendresse. Tout ça je pouvais lui offrir et le simple fait qu'elle ne me repousse pas comme elle l'avait fait à l'extérieur m'encourageait. En sa présence j'étais plus calme et même la ''disparition'' inexpliquée de mon frère me semblait moins angoissante. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour lui... Cela devait se voir dans mon regard et c'était pourquoi je m'étais concentré sur le bandage que je faisais alors qu'Eléanore me fixait. Je m'étais excusé pour mon frère et elle n'avait pas pu saisir le pourquoi ! Mais de mon point de vue c'était normal après ce qu'il lui avait fait.

Après avoir soigné la jolie blonde nos rôles avaient été inversés et j'étais devenu le patient. Je n'avais pas pour habitude que l'on me prodigue des soins car je ne voulais pas embêter les gens et je faisais ça tout seul. Cependant je devais reconnaître qu'avoir une infirmière comme Eléanore était plaisant et cela me fit sourire légèrement. Mais mon sourire n’apparut que brièvement car Eléanore m'avoua à sa façon qu'elle avait été violée. Je le savais déjà car je l'avais deviné mais comme je le lui disais, j'aurais donné cher pour m'être trompé. Pour ce qui suivi, chaque mot était sincère et réel tout comme le désir que j'avais de l'embrasser de nouveau. Je refrénais pourtant cette pulsion mais sans pouvoir la faire taire. Ses yeux, ses lèvres... Tout chez elle m'attirait !
C'est pourquoi j’offrais un nouveau baiser à Eléanore en espérant qu'elle y réponde, en espérant que mon étreinte lui prouverait que je ne lui voulais aucun mal, bien au contraire. Ce fut donc de soulagement, de plaisir que je fermais les yeux alors que le baiser tendre se prolongeait durant un temps que je ne saurais définir. J'étais aux anges et ce ne fut que lorsque le baiser cessa que je ressentis une légère angoisse en voyant des larmes coulées sur les joues de la blonde. Je n'eus pas le temps de lui poser la moindre question qu'elle les sécha brusquement. Je fis un signe de tête négatif lorsqu'elle déclara que je devais la trouver idiote ! J'étais surtout soulagé que ce ne sois pas des larmes de tristesse et c'est avec un sourire que je l'accueillais lorsqu'elle vint se blottir contre moi. J'aimais ce contact et je le laissais durer quelques temps avant de me souvenir qu'elle venait de dire qu'elle était fatiguée. Je me détachais alors d'elle à contrecœur.



- Je vais te raccompagner jusqu'à ta tente et tu vas me faire le plaisir de te reposer.


Si ma voix avait été douce elle ne laissait aucune place à une quelconque négociation. Puis comme je venais de le dire et étant donné que j'avais fini ma journée, je raccompagnais la blonde à sa tente en la laissant ouvrir la marche car je ne savais pas où elle dormait. J'eus du mal à la laisser mais j'étais tout de même rassurer par la promesse qu'elle m'avait fait à la clinique.




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