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Eléanore C. Valiosky

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Eléanore C. Valiosky
La noirceur s'empare-t-elle peu à peu de mon cœur ?
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MessageSujet: Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour.   Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour. EmptySam 20 Sep - 8:31

    Depuis ce jour, je ne cesse de penser à lui. C'est plutôt positif, j'ai l'air d'aller mieux, je vais mieux et je me le redis sans cesse pour éviter de replonger. Il faut que je retrouve cette assurance que j'avais avant, il faut que je retrouve un certain espoir que j'ai perdu depuis longtemps déjà. Je l'avais déjà perdu lorsque mon fiancé était mort dans mes bras, puis je l'avais un peu retrouvé avec Philippe, avant que tout dégringole complètement, me laissant sans rien. Car oui, j'avais perdu tout le monde en arrivant ici, j'avais même oublié qu'il y avait Emmanuel. Pendant tout ce temps, je n'avais rien vu. Je lâchais un petit rire nerveux alors qu'ensuite, je regardais autour de moi pour observer si une personne ne me lançait pas un regard étrange, me sentant un peu bête sur le coup. Je continuais à marcher sur ce chemin boueux à force de piétinement par les gens du campement. Je revenais avec un panier de vêtement que je portais que de ma main droite, le bloquant sur ma hanche pour éviter de trop forcer sur mon bras gauche. Je n'avais plus mes fils, Manu me les avait retirés hier matin. En repensant à lui, je repensais à ma visite ce midi alors que je lui avais apporté une des rares barres céréales que j'avais en ma possession. Autant partagé, non ? Encore plus lorsqu'il s'agissait de lui. Il m'avait remis dans le droit chemin, même si j'avouais que cela n'était pas facile tous les jours. Je lui avais déjà dit que je voulais y aller doucement, il respectait cela, tout simplement parce qu'il était compréhensif et que je me retenais aussi encore un peu. Je ne pouvais pas pleinement me lâcher, lui parler librement. J'avais toujours peur d'un retour négatif de sa part. Alors il fallait qu'il lise dans mon regard et dans mes gestes et mon attitude pour comprendre que je tenais à lui. Je ne lui avais jamais dit par des mots, j'espérais qu'il ne m'en tiendrait pas rigueur.

    J'arrivais à la porte Est et je me dirigeais vers une tente en particulier. Je rentrais à l'intérieur après m'être présentée avant d'être accueilli par une adolescente. Je lui tendais le panier et elle me remercia infiniment avant que je ne reparte. Je l'aidais alors que sa mère était tombée malade. J'espérais qu'elle n'ait rien de trop grave, mais je faisais mon maximum pour les aider et sa fille avait peur de sortir du camp toute seule, alors je m'étais proposée pour laver leur vêtement. Une fois dehors, je m'arrêtais pour observer la porte qui se fermait quelques mètres plus loin. Ca y est, il était 17 heures et les dernières personnes se pressaient pour rentrer. J'observais les alentours un moment, voyant les gens rentrer dans leur tente déjà alors que moi, je ne cessais de retarder le moment où je rentrerais dans la mienne. Ma tête se levait pour admirer le ciel que je redoutais tant lorsque je le voyais s'assombrir petit à petit. Puis je me tournais vers le bâtiment et pensais à Manu, avant de me raviser d'aller le voir. Je ne sais pas pourquoi j'hésitais, puis je commençais à marcher, fourrant mes mains dans mes poches et emmitouflant mon visage sur mon écharpe en laine. Je croisais quelques personnes et j'en profitais pour leur parler un peu, savoir comment elles allaient avant de continuer ma marche parmi les tentes. J'essayais de m'occuper l'esprit, et bientôt, il serait l'heure du couvre-feu.

    J'avais rejoint ma tente où j'avais grignoté un petit quelque chose, faute d'avoir vraiment faim. Je me sentais étrange. Assise sur ma couche avec la lampe à pétrole qui réchauffait légèrement l'atmosphère en plus de faire de la lumière, j'observais mes mains qui tremblaient. Je me forçais à penser que c'était dû au froid alors que c'était autre chose. Je cachais mes mains aussitôt alors que ma partenaire de tente arrivait. Nous parlions un peu avant d'accrocher un drap pour faire office de cloison et que nous soyons plus à l'aise. Mais je ne restais guère longtemps, je sortis de ma tente alors qu'il faisait sombre. Ce n'était pas encore l'heure du couvre-feu, la nuit tombait très vite sur le camp et je restais à proximité de ma tente avant de m'arrêter. Je ne savais quoi faire, je tournais en rond, je sentais l'angoisse monter puis mon regard se tournait vers une tente en particulier. J'hésitais longuement, puis mes pas se dirigeaient naturellement vers cette tente avant d'arriver devant l'entrée. J'étais soulagée de voir qu'il y avait de la lumière, il était donc présent. Je ne réfléchissais plus, je voulais seulement le voir, sentir sa présence à mes côtés et qu'il me rassure. J'ouvrais le tissu par sa fermeture et refermais derrière moi avant de faire face à Manu et de m'avancer vers lui rapidement pour me blottir contre lui. Il ne devait assurément rien comprendre. Je restais un moment comme ça, je ne saurais dire combien de temps, avant de relever la tête vers lui.

    « Je suis désolée, je te dérange peut-être mais... Je sens que... ça revient. » En vérité, ça revenait chaque nuit. Chaque nuit, j'étais terrorisée et je n'arrivais pas à dormir. J'observais son visage avant de légèrement froncer les sourcils, il y avait quelque chose dans ses traits qui avaient changé. Ma main se posa sur sa joue en douceur. « Il y a quelque chose qui ne va pas ? » J'avais presque oublié mes propres tourments, mes tremblements de mains à la lecture de son visage et de son regard. J'espérais me tromper, ou que ce n'était que de la fatigue, rien de plus.
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Emmanuel C. Reh

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MessageSujet: Re: Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour.   Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour. EmptyDim 21 Sep - 21:51



Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour.





Ma petite existence de survivant avait pris un nouveau tournant lorsque j’avais enfin eu le courage de me lancer à l’eau. Après avoir longtemps essayé de lui faire comprendre j’avais décidé d’être franc et plus ou moins direct avec Eléanore. Je lui avais avoué que je tenais à elle, qu’elle me manquait quand je ne la voyais pas et qu’elle ne cessait de hanter mes pensées… Peu m’importait si elle me rejetait, ou m’évitait ; j’étais incapable de ne pas m’inquiéter pour la belle blonde. Heureusement pour moi, mes aveux ne l’avais pas fuir ! Eléanore m’avait juste demandé de faire preuve de patience et de lui donner ma parole, promesse que je tiendrais sans problème. Jamais je ne la laisserais tomber car je l’aimais ! Oui, ce sentiment que j’avais voulu m’interdire m’était tombé dessus sans que je ne m’y attende vraiment. Était-ce un drame ? Non… Non, car j’étais heureux. Malgré ce que nous vivions j’arrivais à être heureux. Et ce changement dans ma vie n’aidait pas que moi !
Ma bonne humeur arrivait à redonner le sourire à mes patients et ce n’était pas rien car le froid m’amenait de plus en plus de malades. Certains avaient des infections pulmonaires assez graves et inquiétantes. Je les trouvais d’autant plus risquées lorsque la blonde de mon cœur venait me voir et dans ce genre de cas je faisais vite pour éclipser avec elle. Comme ça avait été le cas ce midi lorsqu’elle était venue m’amener une barre céréalière. La pensée de sa venue me fit sourire mais le cœur n’y était pas. Pourquoi ? Car Eléanore avait été mon rayon de soleil avant l’orage. Car en effet, peu après son départ j’avais reçu la visite de Comet qui m’avait annoncé une nouvelle que je ne pouvais pas accepter…

Je remarquais que je venais d’arriver devant la tente de ravitaillement mais je constatais que je n’avais pas faim… Non ! Un nœud douloureux me nouait l’estomac sans que je ne puisse le faire disparaitre. J’avais un instant hésité à rejoindre Eléanore mais j’y renonçais car je n’étais même pas certain de tenir le coup car je m’en voulais. Je m’en voulais de ne pas avoir remarqué qu’Alexandre allait faire une telle connerie. A cette pensée ce fut ma gorge qui se noua et je faisais demi-tour pour regagner la zone Est du district. Il était hors de question que je craque ! Et puis peut-être que Comet s’était trompé… Mon frangin aimait son boulot ! Il était fait pour être militaire. Jamais il n’aurait pu… Non ! Je n’arrivais même pas à le penser alors le dire ! Voilà pourquoi je ne pouvais pas aller voir celle que j’aimais. Si elle voyait que je n’allais pas bien, elle allait me poser des questions. Je ne voulais pas lui mentir mais je ne voulais pas l’inquiéter. Bref, j’étais paumé et je me réfugiais donc dans ma tente.
Je m’allongeais sur ma couchette après avoir allumé la petite lampe à pétrole et je remerciais le ciel de ne pas partagé mon logement de fortune. Je fixais donc durant un temps indéterminé la toile de tente avant de me redresser et de m’asseoir sur le bord de ma couchette. Je ne pouvais pas rester là… C’était impossible que je reste sans rien faire ! Je devais le retrouver. Alexandre ne pouvait pas avoir tout laissé tomber… Non ! Il ne pouvait pas m’avoir fait ça alors que j’avais eu tant de mal à le retrouver puis à le garder en vie. Je me passais les mains sur le visage avant de me relever pour jeter un coup d’œil à l’extérieur. Le couvre-feu allait commencer et moi je ne savais plus quoi faire, quoi penser ! J’étais autant en colère que désespéré par la nouvelle qui m’était tombée dessus.

Incapable de sortir du camp alors que la nuit tombait je me rasseyais sur ma couchette. Je me rendais compte que j’aurais tout donné pour qu’il débarque en me balançant ses habituelles vacheries ! Mes yeux me brûlèrent légèrement et je les fermais au moment même où le bruit de la fermeture éclair de ma tente se faisait entendre. De manière complètement illogique je pensais à Alexandre mais ce n’était pas lui… Non ! Mon ange venait de se blottir contre moi. Ce fut une chance car j’eus le reflexe de me mordre la lèvre pour ne pas craquer mais cela ne changea en rien le rythme effréné de mon cœur. Je passais mon bras autour de ses épaules et je la regardais dans les yeux lorsqu’elle tourna enfin son visage vers le mien. Je faisais mon possible pour ne rien laisser transparaître à la tourmente qui m’avait envahi.
Je crus que cela avait fonctionné puisqu’elle me demanda si elle me dérangeait, ce à quoi je hochais négativement la tête avant de me dire que ses angoisses revenaient. Je prenais sa main dans la mienne et je m’apprêtais à répondre mais elle me devança. Elle avait remarqué que quelque chose n’allait pas… Pour retarder ma prise de parole je déposais un tendre baiser sur ses lèvres.



- Comment un ange comme toi pourrait me déranger ? lui demandais-je avec l’esquisse infime d’un sourire. T’as envie de discuté de ce qui t’amène ici ? demandais-je pour dévier la conversation. Et ne t’en fais pas pour moi, je suis juste un peu fatigué et inquiet par l’augmentation du nombre de malades.


Le mensonge par omission était-il grave ? Non, car je ne voulais pas qu’elle s’en fasse pour moi et je voulais que Lén me dise ce qui l’avait amené ici. Le manque de sommeil ? La douleur ? Je m’occupais l’esprit avec ces questions…



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MessageSujet: Re: Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour.   Comprends-moi, rassure-moi, aime-moi... et je t'offrirais mon cœur en retour. EmptyDim 28 Sep - 12:27

    J'avais encore du mal à me faire à l'idée que je pouvais compter sur lui. Je n'aurais de cesse de lui demander si je ne le dérangeais pas, ou au-delà de ça, je m'empêcherais de le voir pour un rien. Comme ce soir, j'aurais pu aller le voir en fin d'après-midi, ou bien avant même si l'on ne s'était pas vu ce midi. Non, il avait fallu que je tienne jusqu'en début de soirée. Je n'avais plus le réflexe de tout partager, de seulement avoir quelqu'un à mes côtés. J'avais l'impression d'être encore dans un rêve... première fois que cela m'arriverait d'ailleurs, mes nuits étaient toujours aussi tourmentées. Mais cela ne m'empêchait pas de constater que sa présence me faisait du bien. Il était compréhensif, attentionné et beaucoup moins instable que moi en ce moment. Il était aussi doux dans tout ce qu'il entreprenait envers moi, ses gestes, ses paroles, son visage. J'avais d'ailleurs remarqué un peu tard qu'il s'était coupé les cheveux. Ça lui allait tout aussi bien, alors que les miens n'arrêtaient guère de pousser, ne les entretenant pas particulièrement. Déjà, il me fallait aller mieux intérieurement, ce qui était sur la bonne voie, avant que je ne pense à me reprendre physiquement. Si du moins j'en avais envie, car est-ce que j'aurais envie d'être un peu plus belle et risquer d'attirer l'attention, les regards ? Mon viol resterait à jamais gravé dans ma mémoire et je ne souhaiterais jamais devoir revivre un jour cet évènement traumatisant.

    Je venais de m'infiltrer dans la tente d'Emmanuel, en ne m'annonçant guère, avant d'aller le retrouver presque trop rapidement. Je voulais juste le sentir près de moi, qu'il m'enlace comme il l'a toujours fait, comme si j'étais fragile ; et je l'étais. Blottis contre lui, j'entendais le battement de son cœur qui pulsait un peu trop rapidement, mais je m'étais imaginé que c'était sans doute la surprise de me voir débarquer à l'improviste. Après tout, je m'étais infiltrée et l'avait tout de suite enlacé. J'avais l'impression qu'avec lui, je ne pourrais pas faire d'écart, ne pas me sentir seule et surtout me considérer un minimum en sécurité à ses côtés. Puis, je lève ma tête et je ne peux pas m'empêcher de lui demander si ma présence le dérange. Comme si elle pouvait le déranger... Je souris à ses mots, il n'avait de cesse de trouver les bons mots, ceux qui réconfortaient tout de suite et embellissaient mon cœur petit à petit. Je lui fis un sourire, alors que je constatais toujours qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Ses yeux le trahissaient, je lui avais demandé comment il allait, ou plutôt s'il y avait eu quelque chose. Après tout, ce midi, il n'avait pas eu l'air d'avoir quelque chose le préoccupant. Je fronçais légèrement les sourcils alors qu'il me répondait que c'était dû à la fatigue et à l'inquiétude. Je ne devais pas non plus le rassurer, je devais être un poids également avec mon instabilité. Plus tard, je me retrouverais, il me fallait juste du temps, car je n'avais jamais été aussi instable par le passé, en même temps, je connaissais ma première guerre, comme bon nombre de gens ici présents.

    « Il n'y a personne pour te remplacer rien qu'une journée ? Il ne faudrait pas que tu tombes malade... fait attention à toi Manu, je ne sais pas ce que je deviendrais si la maladie te touchait. » Une façon détournée de lui dire que je tenais à lui, comme je n'arrivais pas encore à lui dire combien je l'aimais, rien que lui dire que je l'aimais, par deux mots, très simples, m'était très difficile presque impossible. J'avais toujours l'image qu'il me repousserait, alors qu'en vérité, j'avais toujours l'image de Philippe. Ma main se retira de sa joue alors que mon regard glissait vers le bas. « Je voulais juste venir te voir, la solitude n'est pas vraiment mon point fort en ce moment. J'ai constamment peur... même si je ne suis pas seule dans ma tente. Enfin, je me suis dit que peut-être... » Je relevais la tête vers lui alors que j'avais joint mes mains qui tremblaient, avant de voir de nouveau son visage. Il n'y avait rien à faire, je voyais bien quelque chose en lui qui le troublait. De nouveau, ma main passa de sa joue à ses cheveux que je redécouvrais. « Dis-moi que ce n'est pas une séduisante infirmière qui t'a coupé les cheveux. » plaisantais-je avec un léger sourire, en tous les cas, il était aussi séduisant les cheveux courts et il pouvait voir la petite lueur dans mes yeux qui lui prouverait. « Manu... » J'essayais de capter son regard. « Je ne veux pas être insistante, mais si tu veux parler de quoi que ce soit je suis là aussi. Ce n'est pas parce que je suis assez... instable, que je ne peux pas être à ton écoute. Je veux aussi que tu me dises tout, je ne pourrais pas sinon... enfin tu sais combien j'ai du mal à faire confiance aux autres, alors s'il te plait, ne me cache rien sinon j'en souffrirais. » Un voile de tristesse passait sur mon visage, alors que ma main restait dans son cuir chevelu, parsemant mes doigts entre ses courts cheveux.
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