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MessageSujet: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyJeu 3 Juil - 14:02

Maël marchait d'un pas lent, très lent. Et Alice était là elle aussi, marchant quelques mètres derrière lui. Il observait attentivement tous ce qu'il y avait autour d'eux, il voulait évaluer la situation et leurs possibilités comme toujours. Ce camp de réfugier était gigantesque, il y avait des tentes à perte de vue ou presque, elles étaient plus où moins rangées autour d'une allée centrale. Le camps semblait avoir une organisation bien huilée, où chacun semblait connaître sa place. Il y avait ce qui sont chargés de l'intendance, ce qui était charger de surveiller, de sécurisé. Du peu qu'ils avaient pu voir en arrivant l'organisation était vraiment impressionnante, et quelque part...encorageante. Maël venait de dépasser le bâtiment de la station service qui servait de centre de décision. On leur avait permis de trouver une place parmi le campement et de s'y installer. Maël et Alice étaient autonome, ils avaient leur propre tente et ils pourraient l'installer rapidement. Maël déambulait d'un air absent, il était épuisé, ils avaient marché une bonne partie de la journée malgré la pluie glaciale qui les avait ralentit ce matin. Lorsqu'il pleuvait ils étaient obligés de s'abriter car avec le froid, ils ne pouvaient pas se permettre de rester trempés plusieurs jours. Surtout qu'ils n'avaient pas vraiment d'affaire de rechange.
C'était le crépuscule et déjà le froid leur mordait la chair. Et pourtant Maël était torse nu sous sa grosse veste en cuir. Ses muscles finement dessinés, il ne pouvait réprimer des spasme de froid. Pourquoi ? Simplement parce qu'en arrivant ici à la tombée de la nuit ils avaient dû s'identifier clairement sous peine de risquer de se faire tirer dessus à vue. Ils avaient donc sortie leur drapeau blanc 100% synthétique avec perche télescopique...Naaaaaan bien sur ils n'avaient pas de drapeau. Maël avait donc noué son débardeur au bout du manche à balais qui leur servait de bâton de marche. Il avait agité son vêtement dans l'espoir que le camp serait accueillant. Et le camps l'avait été on les avaient fait entrer, on les avaient fouillé par précaution, puis interrogé séparément. Ils avaient donné leur véritable identité, en même temps un nom ne représente plus rien dans ce monde ci. Alors pourquoi mentir ? Maël en revanche avait volontairement omis de dire qu'il était déserteur de l'armée. Et il espérait du fond du cœur qu'Alice n'en ai pas parler. Il faut dire qu'il ne s'attendait pas à voir tant de gens armée autour du camps, et même des militaires. Heureusement aucun d'eux ne connaissait Maël mais s'ils apprenaient qu'il était déserteur sûr qu'il irait en avant de gros ennuis.
Maël à moitié nu donc, portait son drapeau de fortune sur l'épaule et attendait d'arriver à leur 'emplacement' pour s'habiller. Il portait un pantalon d'alpinisme, et le sac à dos de rando qui les avait suivis depuis Aosta. Sa dégaine étrange attirait l'attention des quelques survivants qu'ils croisaient et qui s'occupaient devant leur tente. Maël leur adressait des signes de tête poli. Après tout autant être directement en bons termes avec ses voisins. Même si, avouons-le Maël n'était pas rassuré. Certes ils avaient enfin atteint un camps, Alice devait être soulagée, elle qui avait été si forte sur toute la route arrivait dans ses derniers retranchements, elle avait clairement besoin de se poser, d'arrêter de courir, arrêter de lutter pour survivre. Mais Maël ne pouvait se sortir de la tête, qu'il devait la protéger. Et jusqu'à présent ils avaient toujours évité les groupes. Les gens regroupés étaient généralement dangereux. Maël préférait essayer de survivre seul. Mais il ne pouvait pas imposer ça à Alice, c'était un mode de vie trop difficile. Ces derniers temps ils peinaient de plus en plus à trouver de la nourriture, et les journées étaient interminables.
En regardant en arrière, Maël et Alice avaient traversé milles épreuves, des mauvaises rencontres, des rencontres terrifiantes, mais aussi des situations dangereuses, de faim extrême, de froid insoutenable, de fatigue écrasante. Heureusement qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre. Seuls contre le monde. Il se retourna et attendu sa demi-sœur. Il lui adressa un sourire rassurant. Elle aussi devait être épuisée, elle était heureusement plus chaudement couverte que lui..


« Nous avons réussi Alice... nous y sommes enfin. »

Il l'attrapa par l'épaule et ils marchèrent ensemble bras dessus bras dessous dans le fond du campement. Toutes ses épreuves les avaient incroyablement rapproché. Ils trouvèrent un petit coin d'herbe. Maël laissa tomber son sac. Il posa le drapeau blanc au sol et entreprit de récupérer son débardeur. Ils n'avaient pas vraiment prit l'habitude d'être très regardant sur leur emplacement de campement improvisé. L'important c'était la sécurité, pas le confort. Et Maël avait peut être posé son sac un peu tôt, mais l'emplacement était assez loin de la barrière et il y avait un peu de place entre les autres tentes. Et puis franchement à côté d'une station service entouré de clôture de fortune tous les emplacements devaient être identique.

« Ici ça te va ? »

Il y avait peut être mieux ailleurs, Maël se reposa une nouvelle fois sur le flaire, et l'instinct d'Alice qui leur avait était utile pendant leur voyage. Maël retira sa lourde veste en cuir se retrouvant torse nu pendant un moment, il était tanké comme un sportif, un torse musclé qui faisait son effet sur la gente féminine avant que...enfin bref un moment qu'il voulu le plus court possible vu le froid. Il enfila son tee shirt et remis sa veste par dessus. Attendant l'accord d'Alice pour déballer les affaires.
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyJeu 3 Juil - 16:43

L'arrivée au camp était quelque chose de très éprouvant. En effet avant notre arrivée ici nous avions énormément marché, j'étais exténuée et chaque pas que j'avais du faire ma paraissait plus terrible que celui d'avant. Les chaussures avec lesquels j'étais partie de Aosta n'avait pas survécu longtemps a la marche, et les chaussures que j'avais aujourd'hui était une taille trop petite et m'avait fait des ampoules terribles, qui aurait peut-être disparus si j'avais pu me reposer, mais ça n'étais pas une option jusqu'à maintenant. Bien sur je n'avais pas parlé de ça a Maël, je ne voulais pas qu'il s'inquiète, mais il avait bien du se rendre compte que mes pieds me faisait souffrir, d'ailleurs pas seulement mes pieds, chacun de mes muscles me faisait atrocement souffrir, mais je m'en plaignais presque pas sachant que ça ne ferais que nous retarder plus encore.
Sur le route il y avait aussi eu la pluie, de terribles pluies qui nous forçait a ralentir la marche, et qui avait plus ou moins trempé nos vêtements malgré nos efforts. En tout cas pour ma part je ressentais l'humidité qui avait imbibé mes vêtements au point que même mes sous-vêtement étaient glaciales. J'avais tout de même la chance d'avoir des vêtements chauds pour me couvrir, ce qui n'était pas vraiment le cas de Maël et je suis sur que lui aussi aurait eu a se plaindre de bien des choses.

Nous étions donc arrivés au camp dans un état d'exténuation totale, totalement lessivé et si je disais que c'était quelque chose de très éprouvant il y avait une raison. Premièrement nous aurions surement était abattus si Maël n'avait rien fait, ce qui était un stress atroce. Ensuite nous avions était fouillés, séparés et interrogés, et ça avait pris un certain temps. Sans Maël je m'étais senti vulnérable, très vulnérable, et j'avais eu conscience que chaque mot que je prononçais déterminer si nous pouvions rester ou non. Evidemment je n'avais absolument pas parlé du fait que Maël ai déserté, il m'avait sauvé la vie et j'avais conscience que si j'en parlais je condamnais la sienne. Dans un camp où les militaires ont une place très importante ... Ils ne pourraient sans doute pas comprendre pourquoi Maël avait fait ça, alors que moi je le savais puisqu'il ne m'aurait jamais sauvé la vie si il avait rejoint l'armée comme il aurait du le faire. Quoi qu'il en soit j'avais gardé des choses pour moi sans pour autant mentir. Une fois ressortis de cet interrogatoire j'avais étais soulagé de retrouver celui qui était a mes côtés depuis le début de ce foutoir.
Maintenant nous découvrions donc le camp, marchant lentement pour ne rien rater, et parce que nous étions réellement épuisé. Tout ça me paraissait plutôt pas mal pour un camp de survie, il était extrêmement bien organisé et les gens avaient l'air de s'en sortir a peu près bien. Bien sur je ne me sentais pas à l'aise de me savoir entouré par tant de personne qui potentiellement pouvait être dangereuse, mais ça faisait tellement de bien de savoir que j'allais enfin pouvoir me reposer, prendre une douche, changer de vêtement et manger. En effet notre survie était de plus en plus difficile et compromise, et lorsqu'on est continuellement en danger ne pas pouvoir dormir est un fardeau, surtout quand vous passez le reste de votre temps a marcher. Et pour ce qui est de la douche ... bien sur il y avais eu des cours d'eau, la pluie, mais ça ne lavais pas vraiment et il n'y en avait pas toujours. Au passage il va sans dire qu'entre Maël et moi notre intimité s'était nettement réduite, on avait tenté de garder un certain éloignement mais ce n'est jamais évident lorsque vous risquez votre vie a chaque instant où vous êtes seul, ça avait donc marchait en se promettant qu'on détourné les yeux, vous voyez bien le genre ...
Quoi qu'il en soit je disais donc que nous marchions lentement, et silencieusement, moi en retrait. Jusqu'à ce que Maël se retourne en me souriant et me dise qu'on avait enfin réussis. En deux pas j'étais arrivé à son niveau, lui rendant son sourire mais restant silencieuse. Moi aussi j'étais heureuse qu'on ai atteint notre but, mais je ne savais quoi répondre simplement. Il avait ensuite passer son bras sur mon épaule, et moi le mien dans son dos et j'avais posé ma tête contre lui, ça me rassurait de savoir qu'on pouvait enfin arrêter de courir. Nous avions marché ainsi jusqu'à un endroit où il y avait un peu de place, et il y avait posé son sac, puis il m'avait demandé si cet endroit ferait l'affaire. J'y jetais un coup d'oeil rapide avant de lui répondre. De toute façon je pense qu'on ne trouverait pas mieux, et ce n'était pas si mal que ça.
Cependant pour lui répondre j'avais baissé les yeux, pourquoi ? Parce qu'il s'était mis torse nu et que je ne pouvais pas nier que ça me mettait mal à l'aise. En effet il était bien foutu, voir très bien foutu, et comme a chaque fois que je l'avais vu plus ou moins nu je détournais les yeux parce que je trouvais encore et toujours ce genre de situation gênante, bien qu'elles soient inévitable.


« Très bien, ça me va parfaitement. On est je trouve plutôt bien placé et je ne vois rien qui puisse poser problème. »

Je m'étais alors presque laissé tomber par terre, mes jambes ne me supportant plus, et j'avais relevé les yeux sur Maël qui maintenant était complètement habillé. Et je lui avais souris, simplement et naturellement, parce qu'il était devenu mon ange gardien et que sans lui je ne serais pas ici.
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyMar 2 Sep - 7:20

Maël et Alice étaient dans une situation étrange, il faut avouer aussi que tout était étrange désormais. Leur histoire était tout aussi étrange, ils étaient à la fois deux amis d'enfance mais aussi et depuis peu beau frère/soeur, seulement il fallait bien se rendre à l'évidence Alice était désormais veuve même si Maël avait encore beaucoup de mal à l'admettre. Ils avaient traversé tous le pays à deux survivant autant que possible, et ils avaient surtout traversé cette épreuve ensemble. Forcement ça rapproche, sans oublier que les règles nécessaire de l’intimité et de la pudeur étaient tombés pour des raisons évidentes de sécurité. Difficile de se laver dans un cours d'eau en conservant toute l'intimité nécessaire quand votre compagnon de route de doit pas s'éloigner pour assurer votre sécurité. Et pourtant ils étaient arrivés sain et sauf jusqu'au camps, transgressant tous les statistique et bafouant leurs maigres chances de survis. Ils étaient là. Et plus que jamais ils devaient compter l'un sur l'autre, rester soudé. C'est dur à dire mais Alice était pour Maël tous ce qui lui restait et il donnerait tout jusqu'à sa propre vie pour sauver la sienne.
Enfin pour l'instant ils étaient dans le camps hors de danger, à priori. Maël avait fait tomber son énorme sac et voyage près d'une zone à peu près libre et dégagée et il avait simplement demandé l'avis éclairé d'Alice. Appelez ça comme vous voulez, intuition féminine, instinct de survis, en tout cas jusqu'à maintenant Alice avait toujours était de bon conseil. 'Ne restons pas là je n'aime pas cet endroit' 'je ne suis pas sûr que ce soit la bonne route'. Oh biensur c'est Maël qui prenait généralement les décisions, sans doute parce qu'il était ex-militaire, et que la survis c'était sa vie ; mais il écoutait toujours ce que lui disait Alice, et plus d'une fois elle leur avait probablement éviter des ennuis. Quoi qu'il en soit elle était plutôt d'accords avec le choix de l'emplacement. Maël s'était changé et elle se laissa presque tomber par terre. Maël savait qu'elle était à bout de force, et il ne lui restait pas grande chose non plus. Il s'assit un instant lui aussi comme pour reprendre son souffle bien qu'il ne soit pas épuisé comme Alice, simplement las de lutter pour survivre.
Ils restèrent là de longues minutes, lentes et silencieuses, aucun d'eux n'avait la force de parler, et voir toute cette vie autour d'eux c'était troublant. Oh se savoir en sécurité et bien entouré c'est rassurant bien sur mais c'est également un peu angoissant. Ils n'avaient toujours compté que sur eux-même et ils savaient d'expérience qu'ils ne pouvaient faire confiance à personne. C'était peut être pas si sûr d'être autant entouré aller savoir, peut être que dans quelques temps ils prendrons la décision de partir à nouveau, pour des raisons de sécurité. Enfin pour le moment ils avaient l'un comme l'autre besoin de beaucoup de repos. Et pour ça ils devaient une nième fois monter la tente. Maël savait parfaitement qu'Alice n'en avait pas la force. Il se leva donc et lui annonça simplement :

« J'installe le palace bouge pas. »
Le palace c'est le nom affectueux qu'ils avaient donné à leur tente, c'était une très bonne tente que Maël avait acheté pour faire de la haute montagne il y a pas si longtemps avant...enfin avant quoi. Elle était assez difficile à monter mais elle était légère, résistante et la toile était un tissu technique de qualité. Ils n'avaient encore pas eu à trop souffrir du froid la nuit, et vu les températures de saisons c'est un miracle.

Il se mit donc au travail ouvrit son sac et déplia les différentes toiles cirrées qui constituaient la tente, il assembla tous les piquets et bougea la toile jusqu'à trouver l'agencement idéal pour le sol de leur chambre. Puis il alla fouiller dans son sac et en sortie un long Opinel qu'il déplia, il plia la toile en deux sans la bouger et planta son couteau dans le sol sous la tente. Il découpa un petit carrée de pelouse qu'il sortit soigneusement du bout de la lame et creusa la terre sur quelques centimètre. Dans son autres mains il tenait fermement deux petites plaques métallique et une chaînette.

« Alice... »
Brusquement il s'était mis à chuchoter et regardait soigneusement et frénétiquement autour de lui pour s'assurer qu'on ne les observait pas. Il fit tomber le contenu de sa main dans le trou combla rapidement avec de la terre, et posa soigneusement le carrée de pelouse découpé à son emplacement initial. En même temps il expliqua son manège à la seule personne en qui, il pouvait avoir confiance.
« ...Je planque mes dogtags sous la tente, elle sont trop dangereuse, tu ne dois dire à personne que j'étais militaire, à PERSONNE tu m'entends ?! »
Il était assez directif et autoritaire mais c'était une question de survis, il y a beaucoup trop de militaire dans ce camps, si on apprends qu'il était déserteur, ce serait un énorme montagne d'ennuis en perspective. Il ne pouvait pas hausser la voix mais son ton, même chuchoté, était chargé de fermeté. Alice devait comprendre que c'était d'une importance C A P I T A L. Et il savait qu'elle ne le trahirait pas.
Il n'insista pas plus lourdement, essuya son couteau dans l'herbe humide, et replaça la bâche sur le sol couvrant l'emplacement du trou et son secret. Puis il repris le montage de la tente.
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyJeu 4 Sep - 12:55

Désormais installé par terre, tout comme Maël, j'avais fermé les yeux pour profiter de quelque chose qui m'avait manqué. Non pas le silence, mais des bruits familier; le cris d'un enfant, des gens parlant sans chuchoter ou beugler, le vent rapportant encore bien d'autre bruit de vie, tout simplement de vie. Le silence et les bruits de la nature nous avait longuement accompagné, mais chaque son de notre vie passé avait était soufflé par la guerre, en tout cas jusqu'à maintenant. Sur la route nous avions croisé des endroits en feux, des bruits d'armes, des cris qui me hantent encore certaines nuits, des chuchotements incessants qui finissaient par ne plus s'arrêter de chuchoter dans ma tête. Plus d'une fois j'avais cru devenir folle et pourtant aujourd'hui durant ces quelques minutes de silence, j'avais pu entendre le bruit. C'est drôle a dire comme ça, presque ridicule, mais c'est un fait. Et il y avait autre chose que j'étais contente de ne plus entendre, c'était la peur qui vivait en moi à chaque instant. En ce bref moment elle s'était tu pour me laisser entendre, elle m'avait laissé profiter de cette instant. Pour la première fois je me sentais presque apaisé, rien qu'un instant tout avait quitté mon esprit.

Bien sur Maël me ramena un peu trop vite à la réalité, et je ne pouvais pas lui en vouloir. De toute façon je ne me faisais pas trop d'illusions, ce camp resté un lieu hostile où il fallait rester extrêmement vigilant. Mais un peu de répits ... j'en avais immensément besoin. Je rouvrait les yeux pour le regarder.
Quand il parla du palace bien sur je ne pu retenir un petit sourire. En temps de guerre je crois qu'un carton pourrait devenir un palace. Cette tente nous avait surement sauvé la vie plus d'une fois, parce qu'effectivement nous pouvions nous défendre face a beaucoup de dangers, mais le froid n'était pas aussi facile a battre que le reste. J'étais bien heureuse que Maël ai pensé a l'emmener, et qu'elle soit assez grande pour nous deux, puisqu'à la base je n'étais pas vraiment prévu dans son voyage.

Je l'avais regardé planter deux piquets, peut-être trois, et puis mon regard s'était perdu dans le vide. Ça m'arrivait de plus en plus souvent, surtout depuis Paris ... La fatigue s'était énormément accumuler, entre les longues marches, le chagrin, les cauchemars et les insomnies. Et cette fatigue m'avait un peu rongé l'esprit, alors souvent je me retrouvé a déconnecter, rien de bien inquiétant je savais que je ne perdais pas la tête, mais je me laissais emporter par le vide.
Maël me sortit aussi de ça, lorsqu'il prononça mon nom je relevais le regard vers lui, sachant que ce qu'il avait à dire, quoi que ça puisse être, était important.


« Oui ?»

Je n'aimais pas son air grave, et il l'avait lorsque j'avais plongé mes yeux dans les siens. Et je n'aimais pas non plus le ton qu'il avait pris par la suite, même si je savais qu'il lui paraissais nécessaire de l'employer. J'étais peut-être plus jeune que lui, mais je n'étais pas une enfant, je savais ce qui pouvait être dit ou fait, et ce qui ne le pouvait pas. Mais je m'abstiendrai de le lui faire remarquer parce que je sais qu'il est venu dans ce camp uniquement pour moi, et que la situation ne lui plait pas. Nous sommes entouré de militaires et effectivement je sais quel sort peut-être réservé a un déserteur, et je n'ai pas la moindre envie que ça arrive à Maël.

Puisqu'il était assez près de moi, j'avais posé ma main sur son avant-bras. Avant de lui répondre, comme a peu près toujours, avec une voix douce et bien sur en ne parlant pas fort.


« Je sais. Ne t'en fait pas. Tout iras bien.»

Je lui avais souris, parce que c'est tout ce que je pouvais faire pour le rassurer, et puis j'avais enlevé ma main pour le laisser s'occuper de la tente. J'aurais voulu l'aider, mais je ne me sentais même pas la force de me remettre debout, et je savais pertinemment que j'allais plus le gêner qu'autre chose. De toute façon il connaissait cette tente par cœur et arrivait désormais à la mettre en place assez rapidement, en plus il n'avait normalement a aucun moment besoin de quelqu'un d'autre. Bien sur quand je l'aidais ça allait plus vite mais aucunes actions ne demandait quatre mains. Je le savais parfaitement puisque j'avais quelque fois du la monter toute seule, heureusement ces fois avaient vraiment était rare parce que je n'étais pas très doué pour ça.

Au bout de quelque instants, une idée me traversa l'esprit.


Attend Maël ...

Je passais alors les mains dans mon cou et en détachais la chaîne qui jusque là ne m'avait pas quitté. Puis je rattachais le fermoir pour que le médaillon ne puisse pas tomber. Elle appartenait à ma mère, et dans le médaillon il y avait une photo d'elle, la seule qu'il me reste désormais. Je n'avais pas connu ma mère, mais ça n'enlevait rien a la valeur de se bijou, j'aimais ma mère pour tout ce que j'avais su d'elle de bien des façons, et je haïssais mon père pour avoir était tout l'inverse.
A mon tour je jetais un coup d’œil, parce que je ne voulais pas que quelqu'un vienne mettre son nez dans nos affaires.


« Range le aussi s'il te plait, je ne voudrais pas qu'on me le vole ou que je le perde. »

Je m'étais ensuite penché vers lui et j'avais déposé dans le creux de sa main un des seuls cadeaux que ma mère ait pu me faire, parce que - allait savoir comment - elle savait que son accouchement se passerait mal, son médecin me l'a dit des années après. Les autres cadeaux qu'elle m'ait fait étant la vie, et son amour. Maël était au courant de la valeur de ce bijou pour moi, et je savais donc qu'il ne me poserait pas de question quant a mon geste, d'ailleurs même si il m'en avait posé il n'y avait rien de plus a dire que ce que j'avais déjà dis.
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyVen 5 Sep - 9:12

Certes Maël était parfois un peu trop directif et protecteur. Il ne considérait pas Alice comme une enfant non, il voulait simplement être toujours le référent, le protecteur. Involontairement peut être qu'il était un peu trop 'paternel' mais ce n'était absolument pas conscient. Enfin bon pas besoin non plus de répéter vingt fois la même chose, il savait que son simple ton grave avait suffit à faire comprendre à Alice que la recommandation était capitale et sans appel. D'ailleurs elle lui fit comprendre très simplement en lui touchant le bras et en le rassurant. Oui tout ira bien. Espérons-le en tout cas. Maël n'était pas très à l'aise avec l'idée de rester dans ce camp, ils n'étaient là que pour Alice, parce qu'elle avait besoin de tous ça, de sentir cette vie palpiter et s'organiser autour d'eux, elle avait besoin d'arrêter de survivre et commencer à vivre. Maël avait bien compris que l'organisation parfaite du campement, chaque rouage, chaque rituel rassurerait Alice. Même si curieusement pour Maël c'était plutôt tout l'inverse. Il ne contrôler plus rien, c'était l'angoisse. Enfin pour le bien d'Alice il devait s'adapter, il lui devait bien ça.
Il lui accorda un sourire rassurant, un de plus. Oui tout irait bien. Ils en avaient assez bavé ses derniers mois, eux aussi avaient le droit à un peu de répit. Il se remit au boulot, achevant de mettre en place la toile de sol, quand elle l'interrompue en l'interpellant. Biensur Maël s'arrêta immédiatement. Il la regarda retirer son collier et compris avant qu'elle ne lui explique. Elle n'avait pas envie de perdre ce précieux souvenir de sa mère. L'histoire d'Alice, Maël la connaissait par cœur, ils avaient grandi ensemble, elle était venu habiter chez eux quelques temps. Une histoire, une famille, un passé que Maël connaissait. Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, il connaissait ce pendentif, il savait que c'était un souvenir de sa mère et ce qu'il contenait, tout comme il savait qu'elle ne le quittait jamais et qu'elle valeur il représentait pour elle. Elle glissa la chaînette dans sa main, et ils échangèrent un regard. Maël n'avait pas besoin de lui demander 't'es sûre ?' il pouvait lire dans ses yeux toute sa détermination, ce n'était pas un coup de tête, c'était une certitude, son assurance et cette détermination forçaient le respect.
Il referma ses doigts sur le médaillon et sorti de sa poche un mouchoir en tissu, dans lequel il glissa l'objet puis il plia le tissus soigneusement et le glissa à son tour sous le carré d'herbe avec ses dogtags. Cette fois c'était décidé et certain, c'est une partie de leur histoire et leur passé qu'ils enterraient sous silence, comme pour se jurer de ne jamais faire resurgir les souvenirs douloureux. Et des souvenirs douloureux Maël et Alice en partageaient plus d'un.

Maël installa le palace et effectivement il n'avait pas besoin d'aide. Toile de sol, chambre et arceaux, sur-moustiquaire, et toile cirée imperméable, le tout impeccablement tendu par des sardines plantées droites à grand renfort d'une pierre comme percuteur. Maël avait fait ça une bonne centaine de fois et il avait maintenant avec lui la dextérité et la force de l'expérience. Il souleva leurs deux sacs et les glissa sous la toile dans 'l'entrée'. Il ouvrit le sac d'Alice et en sorti leurs deux duvets et leur couverture. Il y a une époque où Maël aurait demandé avant de fouiller dans le sac d'Alice mais c'est l'une des premières frontière de l'intimité qui avait disparu. C'était elle qui portait les duvets et les couvertures, car c'était volumineux et relativement léger. Ce qui permettait à Maël de se charger de plus petits objets plus lourd, comme le réchau par exemple. Il déroula les deux duvets et les installa sommairement. Au cours de leur périple, ils avaient rapidement échangé, il avait cédé son duvet de haute montagne en plume contre les températures extrêmes à Alice, et avait récupéré le duvet de moindre qualité qu'elle avait récupéré chez elle en partant. Il s'en accommodait très bien, parce qu'il n'était pas particulièrement frileux et il aimait savoir Alice bien au chaud.

« Et voilà ! Votre palace est construit princesse. Vous pouvez faire le tour du propriétaire si vous voulez. »
Il savait parfaitement à quel point elle était exténuée de fatigue et à bout de force. Et il lui proposait clairement d'aller dormir, enfin, elle l'avait bien méritée.
« T'inquiètes pas je prends le premier tour de... » il s'arrêta, les mots semblaient s'endormir dans sa bouche. Qu'était il entrain de raconter, ils étaient enfin en sécurité. Le tour de garde ce soir était assuré par des militaires qui patrouillaient autour du camps. Maël enfoui son visage dans ses mains et souffla profondément. Quelle histoire.
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyVen 5 Sep - 12:48

Oui je lui avais dis que tout irait bien, j'en était convaincu. Pourquoi ? Parce qu'il était là, simplement parce qu'il était là. Parce que nous étions tout les deux là en fait, nous avions tout perdu, et pourtant on s'en était sorti ensemble. Je lui devais tout parce que sans lui je ne serais jamais arrivé jusque là, il m'avait soutenu, accompagné, encouragé et j'en passe énormément, et sans moi il aurait surement sombré.
Entre nous il n'y avait presque plus rien qui nous soit inconnu. On s'était vu grandir, son frère m'avait parlé de lui et je sais qu'il lui avait parlé de moi aussi, et ce qu'il restait a savoir les derniers mois nous l'avait appris. Nos vies seraient liés jusqu'à la fin, ça je ne pouvais pas en douter.

En vivant 24/24h avec quelqu'un, le fait de se comprendre par un simple regard n'as plus rien de surprenant. Et je savais que je n'avais pas besoin de me perdre à lui dire merci, il pouvait lire sur mon visage que je l'en remerciais. Il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, et je pense pouvoir dire que l'inverse était possible aussi.
Je le regardais donc, après lui avoir confier mon médaillon, l'enfouir sous le sol toujours gelé. Mettre ces souvenirs sous terre ne les faisaient pas disparaître pour autant, mais ça avait une forte symbolique. Je savais que moins les gens en sauraient sur nous deux, mieux on se porteraient. Et surtout ce qui me vint a l'esprit, c'est que le jour où on déterrerait nos chaines, ce ne pourrait être que pour très peu de raison; notre départ, le début d'une nouvelle vie, ou simplement le déplacement de notre lieu de vie. J'avais l'espoir que ce soit pour recommencer a vivre que nous ayons a les déterrer, et non pas pour autre chose.

L'humour, lui comme moi en étions largement pourvus, et qui n'a pas besoin d'un peu de joie dans sa vie ? Surtout lorsque l'on voit les événements qui nous sont tombés dessus ces derniers mois. Alors bien sur que ça me faisait sourire cette façon que Maël avait pour me dire d'aller dormir. Oui je ne parle même pas de propositions parce que tout deux nous savons que je ne risque pas de dire non a un peu de repos.


C'est très noble de votre part jeune homme, je vais m'empresser de le faire ce tour.

Je lui avais souris. Puis je l'avais écouter commencer à me dire qu'il prenait le tour de garde, se rendant compte de lui même que cela ne signifiait plus rien ici. Comme on dit, les habitudes on la vit dure, mais j'espère qu'on arriveras à s'y faire. Après tout, depuis l'apocalypse, pas une fois nous n'avons dormis en même temps, veillant à notre survie. Donc reprendre un rythme plus ou moins normal ne serait pas facile.

Je tendis ma main vers Maël pour qu'il m'aide à me relever, bien sur je le fis une fois qu'il était en mesure de voir mon geste, sinon son utilité aller laisser à désirer. Une fois debout grâce à son aide, j'essayais de trouver les mots juste pour le rassurer, et aussi pour lui faire remarquer que lui aussi avait besoin de repos.


Les habitudes on la vie dure. Viens t'allonger, je sais que t'arriveras pas à dormir mais t'as besoin de repos aussi.

J'espérais qu'il suive mon conseil, parce qu'il en avait réellement besoin, mais aussi parce que sinon il allait tourner comme une âme en peine et que je ne voulais pas qu'il se torture de la sorte. On avait déjà des esprits bien assez torturés comme ça.
Ensuite je m'étais faufilé sous la tente, où j'avais tout d'abord enlevé mes chaussures qui me faisait désormais souffrir le martyre, puis les quelques épaisseurs de vêtements qui me gêner pour dormir sous mon - enfin son - duvet. Et je m'étais enfin glisser dans celui-ci, sombrant presque instantanément dans un sommeil profond. Ne sachant même pas si Maël m'avais suivit ou non dans la tente.


Les premières heures j'avais dormis comme ça ne m'était plus arriver depuis bien des nuits. Ensuite les cauchemars avaient repris le dessus, me faisant retomber dans un sommeil très agité. Le camp n'avait malheureusement pas le pouvoir d'effacer toute les cicatrices du passé ...
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyJeu 11 Sep - 7:47

L'humour est une arme, et croyez moi face à l'apocalypse et le désespoir c'est bien la seule arme qui fonctionne. Alors oui Alice et Maël avaient appris à en user à leur manière, par de petit traits, de l'ironie bien souvent, ou du burlesque. Biensur que leur tente n'avait rien d'un palace...encore que par les temps qui courent leur tente de haute montagne était un luxe non négligeable quand leurs voisins devaient se contenter d'une 2sec de chez Décathlon. Enfin ce n'est pas la question.
Maël était exténué, le visage entre les mains, il venait de se rendre compte que ce soir aucun d'eux ne fera de tour de garde, ce chapitre de leur périple était clos. Désormais ils étaient en sécurité et pouvait dormir en même temps, ...ensemble. En y repensant Maël ne se souvenait pas avoir dormi avec Alice, si peut être au début de leur périple quand il n'avait pas encore fait de mauvaises rencontres, quand le monde avait encore un semblant de raison, et qu'ils avaient encore cet innocent sentiment de sécurité. Mais c'était déjà si loin.
Oui c'est elle qui a raison, les habitudes ont la vie dures. Le père de Maël, que Alice avait connu, répéter toujours que « l'habitude émousse la sensation » c'était une sorte de dicton pour lui, il avait dû le lire quelque part. Il disait ça tous le temps, comme pour justifier des revirements de situation ou des décisions un peu folles et inattendues. Il faut savoir s'adapter comme il disait. Et pourtant l'habitude, les rituels, c'est sécurisant, et Alice et Maël pour survivre dans cet enfer apocalyptique avaient tout un tas de rituels. Et croyez le ou non en abandonner un n'était pas si facile.
Pas de garde ce soir. Ni pour elle, ni pour lui. Elle lui conseilla de venir s'allonger, pas pour dormir disait elle mais pour se reposer. Elle avait raison, elle connaissait si bien Maël qu'elle savait parfaitement qu'il n’arriverait pas à dormir. Et en effet Maël sentait bien qu'il ne pourrait pas fermer l'oeil de la nuit. En fait il ne dormait déjà pas beaucoup, mais dans cet environnement nouveau, cette machine parfaitement huilée qu'il ne maitriser pas du tout, il ne pourrait jamais fermer l'oeil.
Elle s'engouffra dans la tente, et disparut. Elle avait raison Maël en était intimement persuadé, mais il n'arrivait pas à se résoudre d'aller dans la tente. Il attendu que Alice s'endorme, pas parce qu'il voulait s'assurer qu'elle trouve le sommeil (en faite si, en partie), mais surtout parce que ça le rassurer lui, de la voir dormir paisiblement. Puis il fouilla dans ses affaires, aussi silencieusement que possible et en sortit une cigarette un briquet et une bouteille d'alcool. Si Alice le voyait elle aurait sans doute à redire. Elle connaissait son passé, et elle savait que Maël devait se tenir loin de tous ça, loin de la drogue, et oui et même loin de la cigarette et de l'alcool. Et pourtant Maël en mourrait d'envie. Il grilla donc une cigarette et bu deux gorgée de chartreuse. Oui deux seulement, c'était de l'alcool fort et d'instinct il avait décidé de l'économiser un maximum. Puis il resta un moment assit à l'entrée de la tente faisant barrage de son corps, à contempler la fraicheur de la nuit. Ce n'était vraiment pas un problème, Maël pouvait rester des heures ainsi, seul dans ses pensées. Des heures, véritablement. Mais malheureusement la fatigue le rattrapa. Ils avaient beaucoup marché aujourd'hui, et leur arrivée au campement avait été forte en émotions. Maël ne bailla pas comme on le fait quand le sommeil nous rattrape, non il était simplement las, et à bout de force. Il rentra donc à son tour dans la tente et se fit une place, se glissant dans le duvet d'Alice (pas celui ou elle est, non ! elle, est dans le duvet de Maël, et donc Maël va dans le duvet d'Alice, enfin vous m'avez compris). Mais là encore trouver le sommeil n'était pas une mince affaire. Il resta là, à regarder fixement la toile, le regard perdu au loin, dans ses pensées. Et puis finalement la fatigue accumulée fini par avoir raison de ses angoisses et il sombra dans un sommeil léger, à fleur de peau.
Il ne dormi pas longtemps cette nuit là, car il fut rapidement réveillé par plus grande agitation encore. C'était Alice qui à son tour était torturée par ses mauvais rêves. Elle s'était mise à parler dans son sommeil, elle ne prononcer rien d'identifiable, juste des sons mais c'était déjà atrocement inquiétant. Biensur, il savait très bien quel genre de rêve elle pouvait faire, ses cauchemars à lui étaient les mêmes. Il ne pouvait malheureusement rien faire pour l'aider et une fois de plus son impuissance l'accabla. Et puis ses syllabes murmurées dans des soupirs incompréhensibles se mutèrent en mots, plus clairement identifiables, et plus fort. Et un prénom... Trop, c'était trop. Maël posa une main sur son épaule pour la réveiller doucement. C'était une décision difficile à prendre, il était partager entre la laisser dormir parce qu'elle avait cruellement besoin de repos, (mais en même temps une nuit agitée n'est pas si reposante), et la réveiller pour la rassurer et mettre un terme à ce cauchemar. Même pour Maël c'était horrible, il avait l'impression de vivre son cauchemar avec elle, tout en étant parfaitement éveillé. Et il n'avait pas envie de l'entendre parler de son frère. C'était encore trop dur, encore trop frais...

« Alice... » Murmura-t-il et puis elle fini par lentement ouvrir les yeux. Il lui expliqua alors pourquoi il l'avait volontairement réveillée. « Tu...tu parlais dans ton sommeil. » Il lui adressa un sourire rassurant et se laissa tomber à côté d'elle. « ça va aller...ça va aller. »
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyJeu 11 Sep - 19:25

Les cauchemars sont toujours terrible, pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas les contrôler, on a pas le moindre pouvoir sur eux et on ne peut pas en sortir en claquant des doigts. Bien sur ils ont l'avantage de ne pas être réel, mais malheureusement tout les cauchemars qui me rattrapé la nuit avait un fondement trop réel, certain cauchemarde de voir une araignée géante ou ce genre de chose, et ça n'arrivera normalement jamais, mais moi j'avais dépassé ce genre de chose. Mes cauchemars était douloureux, crève cœur même et il me ramené sans cesse à la dur réalité. Je pouvais voir défiler toute les atrocités qui me hantaient désormais, voir Louis apparaître devant moi mais me rester toujours aussi inaccessible.
Ce genre de cauchemars j'en ai toujours fait ( ou presque ) et j'ai toujours eu le sommeil agité, mais ceux-ci était bien plus intensif et insupportable que tout ceux que j'avais pu faire avant la guerre.

J'étais toujours entrain de sombrer dans les profondeurs inimaginable de l'imagination lorsqu'un contact était apparu dans mon cauchemars, me faisant tressaillir ( aller savoir si je ne l'avais fait que dans mon rêve ou si je l'avais réellement fait. Il n'y avait pourtant personne vers moi et je sentais une genre de panique m'envahir, lorsque j'entendis mon prénom, d'une voix que je connaissais désormais par cœur, que j'aurais pu reconnaître entre mille.
Et je m'étais finalement réveillé, enfin, ouvrant mes yeux. Le fait de voir Maël m'avait presque instantanément calmé, il m'avait ramené a une réalité qui était bien moins désagréable que celle que mon imagination parvenait parfois à me projeter.

Bien sur je pouvais me douter de la raison qui avait pousser Maël a me réveiller, mais mon premier réflexe aurait était de me dépêcher de ranger mes affaires pour fuir un danger quelconque ... Sauf que nous n'avions bien sur plus besoin de fuir. Maël m'avait donc avouer un peu hésitant, que j'avais parlé dans mon sommeil ... Je préférais encore quand il me disait que je m'étais juste débattu ou quelque chose de ce genre, parce que sinon j'étais bien incapable de me souvenir de ce que j'avais pu dire. D'ailleurs les cauchemars qui m'avait tourmenté commençaient déjà a s'estomper, ne laissant que les quelques souvenirs qui font le plus mal.


Désolé ... et ... merci de m'avoir réveillé.

J'avais encore la voix toute embuée de sommeil. Quand il m'avait dit que ça allait aller, je m'étais presque demandé si il n'essayait pas plus de se convaincre lui que moi. On était comme ça, on répétait sans cesse que ça allait aller, mais on arriver pas vraiment à y croire. Et pourtant on pouvait dire que ça allait, on était en vie, on arrivait ( au moins en apparences ) a surmonter nos douleurs les plus vives, on était plus ou moins en sécurité, on avait un toit et de quoi manger, et on était ensemble. Mais quand on dit que ça va aller on voudrait que ça aille vraiment mieux, on voudrait que tout ce qui ne pourra jamais s'arranger s'arrange tout de même.

Il s'était laissé tombé à côté de moi, et j'avais fini par m’asseoir, ramenant mes jambes contre moi et regardant devant moi, le regard un peu perdu dans le vide. J'avais du essuyer quelques larmes qui était venus barbouillé mes joues, on ne peut pas imaginer à quel point c'est difficile de perdre quelqu'un dans de tel condition, d'ailleurs on ne voudrait même pas l'imaginer. Et puis Maël trop souvent me le rappeler, il n'était pas frère pour rien après tout, ses gestes, ses paroles, venait parfois me torturer en réveillant des souvenirs. Ces souvenirs qui paraissent futiles, jusqu'au jour ou il reste les souvenirs les plus ancrés en nous. Quoi qu'il en soit je faisais disparaître au plus vite ces quelques larmes qui ne faisait que traduire un peu plus mon état d'esprit.


Oui ça va aller ...J'avais répéter ces mots comme si je m'adressais au vide de la tente, ou a moi même. Puis j'avais tourné mes yeux bleus, surement un peu moins marqué par la fatigue maintenant que j'avais pu dormir un peu, vers lui. J'ai dormis longtemps au moins ? Si tu me dis que oui ce sera mon petit miracle de la journée.Je lui avais ensuite envoyé un petit sourire amusé, je voulais me changer les idées en parlant d'autre chose. Et oui pour un miracle on repassera n'est-ce pas ? Et pour le fait de dormir '" longtemps " inutile de préciser que ça n'a plus la même connotation qu'avant la guerre, je me doute que je n'ai pas dormi trois jours, voir même douze heures.
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyMar 16 Sep - 21:46

Maël avait dû réveiller Alice, d'abord pour pas qu'elle réveille la moitié du campement, ensuite parce qu'il ne pouvait pas la laisser enfermer dans son cauchemars. Elle n'eut aucun mal à comprendre et se calma très rapidement. Il faut dire que les cauchemars étaient devenu monnaie courante donc c'est normal qu'ils se soient tous les deux habitués. Il ne se passait pas une seule nuit sans qu'ils soient réveille par des cauchemar. Du coup ils apprenaient à faire avec, et se calmer plus rapidement et plus facilement. Les premières nuits agitées avaient été vraiment difficiles, maintenant c'était leur quotidien, c'était même presque devenu 'normal'. Elle répéta à son tour ces mots encourageant et salvateurs, ils essayaient l'un l'autre de se convaincre, mutuellement, et eux-même. C'était un nouveau chapitre de leur histoire et il valait mieux penser que les choses iraient en s'améliorant. Peut être qu'ils méritaient enfin un peu de bonne fortune, un peu la paix pour pouvoir respirer. Bref arrêter de survivre mais vivre. Elle se redressa et s'assit tranquillement en tailleur. Pour qu'ils puissent discuter un peu. Elle essayait bien de lui faire croire que de son côté tout aller bien, mais Maël ne voyait que trop bien ses petites gouttes de larmes, perler au coin de ses yeux. Elle était à bout, au bout du chemin, au bout de ses forces, ça se voyait. Ce n'est pas ses muscles qui la tiraillaient mais son esprit. Comme Maël elle avait accusé le coup, la disparition de Louis, les bombes, la guerre, et ce voyage interminable. Ils étaient tous les deux exténués, las. C'était bien les nerfs qui lâchaient...enfin.
Elle lui demanda ensuite si elle avait beaucoup dormi ou non. C'était difficile à dire, il n'avait pas vraiment scruté sa montre. Il avait passé quoi trois heures devant la tente en compagnie de ses cigarettes et de sa liqueur. Et puis il était entré dans la tente. Là il c'était passé quoi...une heure, deux heures ? Maël ne pouvait donner de réponse exact, mais oui, dans leur situation actuelle elle avait passé plutot une grosse nuit.

« Oui tu as bien dormi, je dirais 5-6 heures. »
Il n'avait pas le cœur de lui annoncer que lui n'avait pas dormi du tout. En même temps elle le savais, elle s'en était douté, et elle avait raison. Il n'avait pas besoin de lui dire, elle le savait tout simplement. Donc oui elle avait beaucoup dormi, il lui rendu son sourire. Ca faisait du bien de parler d'autre chose, il n'avait pas vraiment envie de remuer le couteau dans la plaie et de parler d'avantage de cette histoire de cauchemar. Surtout que ses souvenirs horribles à elle était aussi les sien.
« C'est donc bien ton petit miracle de la journée. On peut dire que ça commence bien. »
Maël quitta des yeux Alice pour reporter son attention sur sa mains. Il bougeait les doigts et ses pensées se perdaient, le regard vague. Il ne savait pas trop quoi penser de tous ça. Etaient ils vraiment en sécurité ici ? C'est difficile à dire. Et s'ils l'étaient véritablement, en sécurité, que devait il faire ? Rester ici et donner un coup de main autant que possible. Ou partir pour aider d'autres gens. Peut être retourner en Haute Savoie pour tenter de retrouver sa mère. Et Alice dans tous ça. Pouvait il la confier à d'autres ? Pfff il ne pourrait jamais faire suffisamment confiance à quelqu'un ici pour lui confier sa vie à elle.
« J'espère qu'on arrivera à s'intégrer demain, heu aujourd'hui, ce matin, bref tu m'as compris. » Ce n'est pas parce qu'il était pensif qu'il voulait exclure Alice de sa tête. Au contraire elle était son interlocutrice privilégié ses derniers mois. Et il aimait sincèrement discuter de tout et rien avec elle. C'était un merveilleux exutoire. Ils étaient sur la même longueur d'onde depuis leur plus tendre jeunesse.
« Ce que je veux dire c'est que...Ce sera difficile de faire confiance, à nouveau. Et c'est dur de s'intégrer sans confiance. »
Maël, tout comme Alice, était plutôt sociable et avenant avant... enfin, avant tous ça quoi. Mais maintenant ? C'était une étrange sensation que de se demander s'il saurait encore avoir une conversation, rencontrer des gens, se faire des amis. C'était comme si la guerre et tous ce merdier avait effacé toute sa vie. Et qu'il devait tout réapprendre avec l'angoisse absurde de ne pas être à la hauteur.
Voilà typiquement le genre de réflexion stupide et déraisonné que Maël pouvait cultiver pendant des heures. Non mais c'est vrai la plupart des discutions quand tout va bien c'est : le boulot/les études et la famille/les gosses. Deux sujets totalement hors de propos dans cette situation. De quoi parle-t-on avec un inconnue dans un camp de réfugié post apocalyptique. Et comment faire confiance à d'autre réfugié ?. C'est vrai lui même avait menti pour se faire accepté ici. Il avait dû enterré ses dogs tags. Quels autres secrets sous trouvaient enterrés sous les tentes voisines ?
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MessageSujet: Re: Au bout du chemin, à bout de forces    Au bout du chemin, à bout de forces  EmptyDim 21 Sep - 10:46

La vie n'avais vraiment pas été facile pour nous, et nous savions sans avoir besoin de dire quoi que ce soit que bien des choses nous torturer l'esprit. Je n'avais pas envie d'en parler avec Maël simplement parce que ça nous faisait trop mal à tout les deux, parce qu'on arrivait pas a passer outre tout ces malheur. J'aurais voulu pouvoir me libérer de tout ce poids qui pesait sur moi mais je n'y arrivais pas, je n'arrivais pas a parler de tout ce qui me torturait. De Louis en premier lieu, mais aussi de tout le reste, mon père surtout, j'avais de plus en plus de retour sur ce qu'il m'avait fait subir, bien sur on n'efface pas tant d'année de sa vie, ce traumatisme était déjà ancré en moi depuis des années. Mais je trouvais le monde bien assez noir comme ça, je ne voulais pas accabler Maël de mes propres obscurité.

Effectivement Maël me confirma que j'avais bien dormis, 5 ou 6 heures je dois bien avouer que je n'en espérais pas tant. Je n'avais plus eu l'occasion de faire une telle nuit depuis ... depuis ... enfin vous savez pas besoin d'en reparler. Bien sur ce n'est pas ce simple repos qui aller me faire rattraper toute les heures de sommeil qu'il me manquait, mais néanmoins ça allait, je l'espère, me permettre de me sentir un peu moins vide de toute énergie. Parce que oui j'étais totalement lessivé et a plat, te ce depuis un bon moment, mais j'avais tenu le coup du mieux que je pouvais parce qu'on n'aurait pas eu la moindre chance de survie si j'avais été un poids dans notre périple ( bien que j'ai conscience d'en avoir était un ).


Espérons qu'on reste dans cette même continuité.

Il me dit ensuite qu'il espérait qu'on arrive a s'intégrer, en s’emmêlant un peu les pinceaux, ce que je pouvais lui pardonner bien facilement. Je dois bien avouer que j'avais aussi peur de ne pas arriver à me faire à la vie ici, notre vision du monde, des gens a tellement changé ... Comment savoir si l'enfant a qui vous donner un beau sourire ne va pas vous poignarder dans le dos, ou si un militaire va décider que nous n'avons rien a faire ici, ou je ne sais quoi encore. Comment savoir dans quoi on s'engage. Après ces derniers mois à nous méfier de tout, a éviter toute forme de vie, se retrouver dans une communauté est quelque chose d'effrayant ... Donc je partageais ses craintes.

Je vois bien ce que tu veux dire oui ... Après mon père j'ai bien vu comme c'était difficile de faire confiance ... Mais on s'en sortiras, on a bien réussit a survivre jusque là, on y arriveras. On a toujours su trouver des gens biens de toute façon.

Je lui souris, c'est vrai on a bien connu de mauvaise personne, on en connait tous. Mais on a aussi su trouver de bonnes personnes. On ne peut pas ne pas s'en sortir, surtout qu'on est relativement avenant.
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