Alors que j’admirais la belle complètement dénudée à mes côtés je la vis légèrement secouer la tête. Curieux, j’allais lui demander à quoi elle pensait ! Lorsque je faisais ça c’était pour chasser des pensées pas très agréables et c’est sûrement ce qui avait attisé ma curiosité en la voyant faire. Cependant je n’eus pas le temps de l’interroger car ses paroles me firent sourire.
Ce n’était pas un bon aperçu que j’avais là… C’était bien plus que ça et ma main qui vagabondait sur la peau de Marielle le lui prouvait. Je ne disais rien durant de longues secondes avant de la regarder dans les yeux en oubliant une fois de plus qu’elle n’était pas à l’aise face aux compliments.


- Je dirais même un sublime aperçu !


Je l’avais ensuite de nouveau attiré sur moi quand elle m’avait demandé si j’avais eu l’impression que son invitation à la rejoindre sous sa tente était un ordre. Cela ne m’avait pas effleuré l’esprit même si j’avais eu un léger doute que cela soit une bonne idée. Cependant, j’avais décidé de venir en sachant ce qui se passerait et je ne regrettais absolument pas ! Je voulais d’ailleurs réitérer l’expérience et c’est pourquoi je taquinais Marielle en lui disant qu’elle pouvait ‘‘abuser’’ de moi dans cette position, que cela ne me déplairait pas. Et ce désir semblait réciproque ! Une fois notre cigarette terminée nous avions de nouveau partagé un moment on ne peut plus agréable durant lequel Marielle avait mené la danse.
J’avais ensuite participé au baiser que m’offrait la belle avant de fermer les yeux brièvement en souriant tandis qu’elle se rallongeait à mes côtés. Oui, il se faisait tard et même si je pouvais rester encore un peu je voyais que Marielle était fatiguée… tout comme je l’étais !


- Toutes les bonnes choses ont une fin… même si j’aurais apprécié que non, répondis-je en la regardant. Et je sais être discret ! Je file dès que qu’ils sont couchés…


J’avais entendu quelques bruits à l’extérieur qui indiquaient que d’autres militaires devaient regagner leur tente. Appréciant la caresse de Marielle sur ma peau je fermais les yeux jusqu’à ce que petit plaisir cesse. Je ne savais pas si j’avais fermé les yeux une minute ou dix mais visiblement Marielle s’était endormie.
Je m’écartais légèrement d’elle pour m’habiller en silence. Avant de partir, un sourire s’afficha sur mon visage et je me penchais sur la belle pour l’embrasser sans remarquer que mon paquet de cigarettes était tombé… Je sortais après être sûr que personne n’était dehors, vérifiais que la tente était bien fermée et filais dans ma tente.