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Philippe Raulne

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Philippe Raulne
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MessageSujet: Re: Quand une mission dérape [Livre I - Terminé]   Quand une mission dérape [Livre I - Terminé] - Page 2 EmptyLun 10 Mar - 13:57

Abruti abruti abruti. Qu'est ce que t'as fait ? J'ai tout simplement choisi de laisser libre cours à la tension et à la peur plutôt qu'à la raison et à l'intelligence. Erreur monumentale au possible, je viens de briser tout ce que je pensais être, tout ce que j'aurais pu être. Jamais je n'aurais dû y succomber, je venais sans doute de jeter aux orties tout ce que je commençais à construire avec Eléanore et je ne pouvons donc que m'en prendre à moi même. J'en étais ravi tiens, cela me consolait direct comme pensée... Absurde, vraiment ! Le roi des cons ! Et le pire c'est que je risquais aussi de perdre ma légitimité à la tête de ma chère unité. C'était le bordel, c'était une impulsion terriblement absurde que j'aurais dû maintenir à distance. Nan mais n'importe quoi. De colère et de rage, je me rhabillais en vitesse, claquemurant ce corps qui m'avait trahi sous d'épaisses couches de vêtements camouflés alors que la jeune femme faisait de même, alors que j'avais à peine mis fin à cette étreinte déchaînée. Je continuais de me fustiger et de m'en prendre mentalement à moi même. J'étais vraiment le dernier des connards. Comment allais je pouvoir avouer cette faute à Eléanore ? Devais je même le faire ? Je n'en avais aucune idée, je ne savais pas comment je devais procéder. J'étais destabilisé, profondément choqué de ce que je venais de faire. Ce n'était pas comme si j'allais épouser la Valiosky, mais quand même... Jamais encore je n'avais été infidèle de cette manière. Je n'en avais certes jamais vraiment eu l'occasion puisque je ne constituais plus de couple avec quiconque depuis des années. Mais quand même. Cela faisait un choc de se rendre compte à quel point on pouvait être un pauvre type. Je maugréais et jurais dans ma barbe, contenant à grand peine la violence que je contenais à l'égard de cette tentatrice sans vergogne qu'était Jenna, tandis que je me réfrénais surtout vis à vis de moi même. Qu'est ce que je pouvais mériter après avoir accompli ce genre d'action ? Rien ne saurait réparer ce tord. Je devais voir Eléanore, lui en parler. Je n'allais pas mendier son respect ou son pardon, mais elle devait savoir. J'avais toujours été dur dans tous les aspects de ma vie. Dur, mais correct. Juste, d'une certaine manière, quand bien même je venais de prouver le contraire à la face du monde.


Bandat ne se montra nullement décontenancée, mais elle répliquait à ma fureur par sa propre colère. Elle se dominait, elle se défendait. C'était dans sa nature. Elle aussi était une survivante ; elle ne se laisserait jamais atteindre par quelqu'un comme moi. D'un autre côté, paradoxalement, elle m'aurait sans doute déçu si cela avait été le cas. Si elle avait prouvé être manipulable, traitée en objet et satisfaite de se considérer comme telle. La belle couvre sa chevelure de son casque tandis que je sangle le mien à mon tour en atténuant autant que possible le « clic » qui s'échappait de cette manœuvre. Bandat comprend où je veux en venir, et je la regarde d'un œil noir quand elle m'envoie une pique vengeresse que j'avoue mériter. Quoiqu'il en soit, rien de tout cela ne compte vraiment pour le moment. Il faut encore être capable de rentrer en un seul morceau.



| C'est ça soldat, maintenant tu la fermes et tu me suis. |


Direct, froid, impersonnel. Je suis Philippe l'officier, je ne suis plus l'homme perdu et désabusé qui s'est oublié l'espace de quelques minutes avec une femme qu'il désirait. Je relève la tête et observe les alentours. Je me hisse hors du fossé, tire ma collègue derrière moi et j'ouvre notre route dans l'obscurité. Etrangement, nous ne faisons aucune mauvaise rencontre sur le chemin du retour, qu'il nous faut de longues heures pour l'achever dans le souci d'être le plus discret possible. Quand à savoir si quelqu'un nous a suivis...


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