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La Chute

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MessageSujet: Intrigue n°2 : Le Bloodbowl, c'est comme la guerre nucléaire, il n'y a pas de vainqueur, juste des survivants !   Intrigue n°2 : Le Bloodbowl, c'est comme la guerre nucléaire, il n'y a pas de vainqueur, juste des survivants ! EmptyMer 13 Mar - 16:18



Intrigue n°2

Le Bloodbowl, c'est comme la guerre nucléaire, il n'y a pas de vainqueur, juste des survivants !



Cela fait deux semaines maintenant que la Troisième Guerre Mondiale a débuté. D'abord en Asie, le phénomène destructeur a bientôt contaminé l'ensemble de la planète. La France, durement touchée, est privée de la quasi-totalité de ses dirigeants, de ses communications. L'unité nationale est partout mise à mal par ce qu'on a très vite appelé la Grande Panique. Partout dans le monde, on observe les mêmes images ; des colonnes sans fin de réfugiés, des combats aux frontières entre pays précédemment alliés, des bombardements tout azimuts... Déjà, l'hiver nucléaire guette. Les particules dégagées par l'explosion de dizaines d'explosions nucléaires de par le monde se comptent en millions de mètres cubes, ce qui peu à peu, cache la lumière du soleil, ne faisant que jeter un voile grisâtre sur le monde. Les températures ont elles aussi commencé à diminuer, de quelques degrés seulement, mais un froid précoce étreint l'Europe alors que ses plus grandes villes se consument toujours dans les flammes de leur agonie. Pour la plus grande peur de tous, les premières pluies de cendres ont débuté, et avec elles, la peur de la propagation des radiations. Celles ci sont déjà présentes en quantités modérées à Louisville, bien que le vent venu de la mer ayant forci ait rejeté la majorité des nuages radioactifs vers l'Europe centrale. L'inquiétude gagne tout le monde. Sans soleil, les animaux sont dérangés, sans parler des plantes qui se fanent de manière précoce, et que l'hiver s'installe déjà. Le vent se lève, et avec lui, l'appréhension d'un futur des plus funestes pour tout le monde.


A Louisville, la situation est passée de préoccupante à inquiètante. Le peu de crédit dont jouissaient les militaires a disparu dans une terrible affaire de viol sur mineure. Le caporal Azarov, un légionnaire, a été pointé du doigt en pleine réunion publique par le père d'une jeune fille, venu armé pour se venger. La discussion déjà houleuse sur la place principale de Louisville a bientôt dégénéré en panique furieuse alors que des coups de feu été tirés. Plusieurs personnes ont été blessées, alors que l'agriculteur ouvrait le feu sur Raulne, le chef des militaires, touchant à sa place Mathilda Fontaine, la conseillère municipale qui ne manquait pas une occasion de prendre la parole contre la présence de troupes à Louisville. Raulne n'a pas digéré que son adversaire direct à Louisville se soit sacrifiée pour lui, cela le mettant dorénavant dans une posture délicate vis à vis d'elle. D'autres blessés sont à déplorer ; Mickael Blanchet ayant écopé d'une balle tirée par la sniper Jenna Bandat, de l'unité de Raulne. De son côté, Eléanore Valiosky fut légèrement atteinte durant la bousculade dûe à la panique. Tout le monde fut évacué avec plus ou moins de tact par les militaires restants ; Azarov qui ignoraient encore les charges pesant sur lui, et Reh, qui ne manquaient pas une occasion de péter un câble. Les autres civils, Valentine, Elena, le maire Huygues même, ne furent pas blessés, mais profondément marqués par l'expérience. Qui plus est, la fusillade eut lieu alors que le Maitre s'apprétait à aller plus loin dans son effort de collectivisation des ressources de la ville, et que Raulne le coupait pour demander des volontaires pour son unité, ce qui avait d'ailleurs ulcéré Fontaine. L'avenir est bien sombre à Louisville ; les citoyens ont moins que jamais foi en leurs défenseurs, et ceux ci se sont faits à l'idée d'être perçus comme des indésirables, et sont plus que jamais prêts à tout pour survivre. La ville est devenue une immense poudrière ; Azarov emprisonné, son cas pose un drôle de dilemme aux autorités incarnées par Huygues, Fontaine et Raulne. Que faire de lui, avec des preuves si maigres ? Raulne n'arrange rien en ayant instauré un couvre feu des plus stricts et en mettant son unité sur le pied de guerre. L'échauffourée a également radicalisé les citoyens suivant la voix discordante de Fontaine. Ces deux actions antagonistes rendent la tâche de Huygues encore plus délicate...



En plus des problèmes entre civils et militaires et le jugement en suspens du légionnaire Azarov, se posent un ensemble de problèmes tout aussi urgents. Plusieurs citoyens n'ont pas respecté les interdictions municipales et ont dilapidé leurs dernières ressources en gaz domestique, en essence, et pire encore, en vivres. La collectivisation des ressources entamées par les dirigeants a néanmoins réussit à sauver l'essentiel ; le contenu des magasins en ville et les stocks des entrepôts à la périphérie de celle ci. Selon un inventaire pratiqué par des fonctionnaires municipaux et quelques militaires, la ville a deux mois de vivres en commençant dès à présent à se rationner, sur l'exemple de ce qui avait été fait durant la dernière guerre. Cela n'est forcément pas du goût de tous ceux qui pouvaient goûter au luxe de l'infini avant la guerre en cours... Cela donne concrètement, pour un adulte de trente ans et par jour ;
300g de pain
50g de viande
20g de sucre
200g de légumes variés
Cela ne convient pas tout à fait aux besoins journaliers, mais c'est la solution la moins terrible envisagée... Passé ces deux mois, sans nouvelles ressources d'aucune sorte, la ville en sera quitte pour manger les animaux de compagnie, le gibier qu'on pourra encore trouver, et le fruit de rapines aux alentours. Bien entendu, personne ne souhaite en arriver là, c'est pour cela que d'autres solutions sont à l'étude. Déjà, on pousse les gens à cultiver un potager avec les importants stocks de semences disponibles, et la chasse comme la pêche sont déjà conseillées pour améliorer l'ordinaire, levant toutes les interdictions préfectorales précédentes. Le bois de chauffage, lui, est pour l'instant réunit en stocks suffisants, tout comme l'eau douce. L'essence pose un problème, mais pas insurmontable. Les habitants de Louisville sont déjà anxieux de ce que l'hiver à venir leur réserve après toutes ces péripéties. Si la population venait à être affamées en pleine mauvaise saison, combien mourront ? Il n'est pas utile de préciser que ces peurs augmentent un peu plus les tensions en ville, et chaque matin des gens s'insultent et se battent leurs rations aux points de distribution.


La situation extérieure à Louisville n'est guère plus brillante. Les bruits de combats au nord se sont intensifiés, et on voit nettement le flash de déflagrations au delà des collines et des forêts au nord de la bourgade, surtout la nuit. Qui se bat vers Cherbourg, et pourquoi ? Personne ne le sait. Raulne prépare ses hommes, désormais presque tous soignés, à faire mouvement pour se joindre au combat tels que le stipulaient ses ordres initiaux. Cependant, s'aventurer sans communication ni appui dans une zone a priori hostile n'est pas du goût du lieutenant, qui souhaiterait d'abord sécuriser Louisville avant de partir. Le destin risque cependant de ne pas lui laisser le choix... Treize jours après le début du conflit, au moins vingt chasseurs français sont passés au dessus du village, pour se diriger vers la zone de combat. Le lendemain, des avions inconnus détruisaient le camion du laitier de Louisville, le prenant peut être pour un camion de ravitaillement militaire. Le pauvre homme n'a pas réchappé à l'attaque. C'est ce jour même, le samedi 6 octobre, que la radio du soldat Bertin capta un étrange signal. Son codage remontait aux années 70, et après au moins trois heures de traduction, le message stipulait en substance « Percée ennemie sur Trajan 6/70 direction SSE. Blindés 18, Infanterie 6. Repli sur ligne SSV/SME. » Dès lors, les spéculations allèrent bon train. L'ennemi semblait avoir percé le front vers le Sud depuis Valognes et poursuivait vers l'intérieur des terres entre Saint Sauveur le Vicomte et Sainte Mère Eglise. Louisville était à l'ouest de cette attaque en profondeur, et vulnérable à une tentative de prise de flanc de l'adversaire. Dès lors, sous prétexte face aux interrogations de Huyghes et des autres civils, Raulne donna l'ordre à ses hommes de se préparer à tenir leur position sur Louisville, leur fit creuser des trous individuels et construire des casemates en bois, enterrées dans le sol, pour protéger la départementale 8 et les accès nord de la ville. En prévision, les munitions et les équipements furent installés dans ces abris de fortune en prévision d'une attaque éventuelle. Plus que jamais, l'impératif d'une mission de reconnaissance semblait de vigueur...


Pendant ce temps là, au large de Morlaix en Bretagne, remontait depuis l'Atlantique un bâtiment russe, le « Souvarov ». Ce navire était un vieux navire de renseignement, maquillé en navire d'aide humanitaire. Le commandant de ce navire, Alexandr Vassilievski, avait reçu l'ordre de rejoindre la Mer du Nord pour entamer plusieurs reconnaissances en Angleterre, en France et en Allemagne. Naviguant au plus près des côtes et arborant le pavillon international de la Croix Rouge, le navire n'avait pas été inquiété pendant la première quinzaine de jours du conflit. Apprenant avec stupéfaction la responsabilité de leur pays dans une attaque contre la côte Est des Etats Unis, l'équipage attendait avec appréhension la suite des évènements. Leurs ordres leur parvenait toujours, codés bien sûr, et répétaient inlassablement les mêmes directives ; leur pays n'était pas responsable des attaques en Europe, n'avait fait que répliquer aux missiles américains tirés depuis la Turquie, et cherchait actuellement des alliés en Europe. On précisa aux militaires et aux agents du FSB (les services de renseignements russes, ex-KGB), que les informations d'une invasion russe de pays d'Europe de l'Est n'étaient que de la désinformation et qu'il fallait chercher à tout prix l'apaisement avec les occidentaux. Cette mission était dévolue aux agents du Souvourov, car les communications entre pays étaient rendues impossibles par la neutralisation des communications par satellite.

Plus proche que les autres stations russes, le « Souvarov » essaya en vain de contacter les gouvernements français et anglais, mais ne parvint qu'à tomber sur une radio locale dans le Bordelais répétant en boucle un message pré-enregistré « Ceci est un message officiel du Gouvernement Français à Orléans. Restez chez vous, faites des stocks de nourriture et d'eau douce. Si vous êtes déjà dans un abris, restez y. Si vous en cherchez un, rendez vous aux centres d’accueil d'urgence de l'Armée de Terre. Plus tard vous seront communiquées d'autres informations sur la situation. Ceci est un message... ». En passant le Finistère, le « Souvarov » croisa un certain nombre de navires échoués et en flammes, d'autres affleurant sur les hauts fonds. Tous portaient des traces de combat. Parmi eux figuraient au moins trois destroyers français et deux anglais. Ne croisant que des épaves et jamais de survivants, une atmosphère très lourde se développa au sein de l'équipage. Décidant de tenter le tout pour le tout alors qu'ils n'arrivaient toujours à joindre personne, Vassilievski chargea son second de prendre l'hélicoptère de bord et de se rendre à Orléans pour tenter de nouer le contact avec le gouvernement français. Le second embarqua avec deux agents des renseignements russes, deux pilotes, et trois soldats de marine, tous choisis pour parler aussi bien l'anglais que le français. Tout au long de leur trajet, longeant la Bretagne jusqu'en Normandie, l'équipage de l'hélicoptère renouvela ses appels. Interpellés par radio par un avion de chasse, ils furent questionnés dans un anglais approximatif, et se décrivirent comme mission diplomatique de la Russie pour le Gouvernement Français. Deux avions de chasse les dépassèrent en hurlant alors qu'ils approchaient de la côte. Des avions français. Rassurés par l'escorte militaire, qu'elle ne fut pas la surprise de la pilote, Sasha Ravjeski, de voir les deux avions virer, se positionner derrière eux et finalement leur tirer dessus au canon ! Sévèrement touché, l'hélicoptère s'écrasa, tuant un soldat et le co-pilote dans le crash. Miraculeusement indemne ou blessés légèrement, l'équipage hétéroclite tomba sur une route jonchée de corps datant d'une bonne dizaine de jours, et tout un tas de véhicules abandonnés. Tout le monde abandonna ses effets militaires au profit de vêtements trouvés parmi les morts, et les armes furent cachées non loin de là dans un fossé, soigneusement emballées dans plusieurs manteaux. L'urgence ? Joindre n'importe qui en France, et savoir ce qu'il se passait dans ce maudit pays ! Au bout de deux heures de marche, ils tombèrent sur une patrouille menée par Comet, le sergent éclaireur de Raulne, et tous furent amenés à Louisville.

Parlant français aux militaires, ils se firent passer pour des touristes russes pris dans la tourmente à Caen et cherchant depuis un refuge. Comet les fouilla, et ne trouva rien sur eux qui contredit leur histoire. Les amenant à Louisville, l'homme était loin de se douter que l'un des « touristes », l'un des deux agents du FSB Antonin Gyorskov, avait en sa possession une carte SD avec tous les détails obtenus par son agence sur les combats en cours. Ces informations, l'agent les avait partagées avec sa collègue Nataliya, mais tous deux les avaient soigneusement cachées à l'équipage du « Souvarov ».

Ces informations, de première main comparées à celles que recevait l'équipage du « Souvarov », indiquaient les responsabilités de chacun dans le nouveau conflit mondial. Eux seuls savaient qui attaquait la France et pourquoi, mais ce n'était pas leur travail de le dire à qui que ce soit... L'équipe continue depuis de glaner des informations à Louisville et sur ses environs, en se mêlant au reste des réfugiés accueillis par la municipalité.


La vérité sur ce conflit tend les bras aux habitants de Louisville. Mais ceux ci, au comble de leur détresse et de la panique qui les gagne, ne pensent plus qu'à leur survie. Ils ne sont pas dupes ; les positions défensives érigées par les militaires indiquent que la ville est en danger. Les dispositions prises par Huygues inquiètent tout le monde, et la survie à long terme est plus que jamais compromise.

L'hiver arrive, et avec lui, le déclin de l'humanité.








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